
je vjs près du chemin, le premier G. R . (a).
Dès ce moment un nouvel intérêt fe joignit
à ceux qui m’avcient tenu attentif fur les
bomnies, depuis le commencement de mon
voyage. Je rentrois dans ces Contrées, où
j ’avois étudié avec tant de plaifir les effets
du Gouvernement pour le bien des Peuples ;
& j ’aliois jouir encore du même bonheur. Je
me fentois comme dans une nouvelle P atrie,
fous l’influence d’un Monarque, dontlaPro-
vidence m’a mis à portée de contempler de
près les vertus. Combien la fcène ne
s’an im e -1 -e lle p a s , quand, par de tels
motifs , l’attention fe réveille. Mais j ’ai
déjà eu l’honneur d’entretenir V . M. des
beautés naturelles de la partie des Etats
du R o i que je viens de parcourir, & de
l’air de bonheur qui y règne dans le Peup
le ; ainfi je ne le répéterai pas. Les objets
eux-mêmes ne laflent point; mais je ne puis
pas me flatter de conferver aflez de la v ivacité
de leurs traits, pour qu’une defcrip-
tion répétée ne devînt pas ennuyeufe. Je
me bornerai donc à la partie que je ne vis
pas
(<ï) Georgiui Rex.
| pas biefl alors ^ & que j ’ai,cette fois obfçr-
Ivée avec foin.
i Quoique cette inflexion du terrain qui
¡marque les confins des Etats du R o i
¡avec ceux de la Heiïe foit peu conildéra-
| | f e on remarque un changement dans, Je
Ifoli dès qu’on l’a pafîee. C ’efl: .toujonrs du
ifable; majs il eft durci par couches .aquifor-
Imes.i c’efl: de la pierre à fable, ce né font
■plus-des grès. r '*
Je n’avols encore apperçü aucune tracé
■de matières volcaniques far la'première crou^
Ipe ; je n’en découvris point non-plus en
traveriailt là -fécondé ; mais en pafîane
dans un enfoncement qui conduit à Une
troifième, je vis un gros bafalte prismatique
qui fervoit de Borne fur un petit Pont*
La nouvelle croupé étoit encore compofée
de fable durci par- couches, plus rouge
feulement que celui de la précédente; ril
y avoit des monceaüx de cette pierre ftrr
le chemin pour le réparer; & cependant
Sans un. long trajet, je ne trouvai que deux
fragmena de bafalte. Mais ils fe multiplièrent
en approchant du Village de Landvcr*
wgen; & en y arrivant je vis qu’il en
étoit pavé. J’appris là que cette pierre
renoit du Staupenberg , que je devroiS trou* ;
Xoms I V â - H fi 'v a *