fois que la fituation relativement à Got-
tfngM , j ’gn ignorpis , totalement
chemin.
Gottingue eft fitué dans une large Vallé
e dont la direElion elî du S u d ’ au “Nord,*
ayant à l’Orient la Chaîne du Hartz ou fes
a v an t-co rp s , à l’Occident une autre chaîne.
qui.n’a rien de primordial, & dont la
matière dqgurante efl: de pierre à chaux.
C e tte Chaîne e iï plus large encore que cel-
le du Heinz', ou plutôt elle eit le commet
cernent d’un vafte Pays, de Montagnes,
donc les croupes font la plupart cultivées
en champs. C ’étoit fur ces çroupe? que
j ’avois vu les trois Cônes que je voulôis vi-
iite r : mais il s’étoient éclipfés dès que j ’avois
été dans la Vallée. Il fallut dont les
aller chercher . à .T a v e lu r e , ,ep gagnant
les Collines,, ver? le lieu ou ,je.,conje£turois
que devait fe,trouver celui qui je me ¡prppo-
foi? de vificer le premier.
Je paflai fuc.ceflivement près des Bourgs ou
Villages d t Lcngkrn, Harfît tk Glaiebeck ;
& ‘quoiqu’avec un C h e v a l,.je montai dans
dés B o is ,’ fréquentés uniquement par les
Bûcherons dont je fuivis les /entiers, & par
des Chevreuils qui bondifFoient entre les
broflailles pour s’enfoncer dans la Forêt.
* . ■ ' a - * :a :’h ‘ Dirfs
Dans ce trajet je. vis fréquemment des
cjpuches de, fable ; mais dès que j ’arrivois
for des éminences s je- ne tro.uvo i? que de
h pierre à eh aux.;;;; C e s fits divers-furtvoienc
toujours le?, contours des fois qu’ils for-
m o i e n t , %p f ,. ,,v, ;;; .
On doit s’attendre à; quelque.'décompte
quand; on njarçhe gin fi à 1,’ayjçntqre dans les
Montagnes-, £e fe tenir prêt à tirer parti.de
tout, j Lorsque:, je", fus hors du Bais (dont,
je me.. .dégageai avec ;s fiez de peine)
gae j ’arriy|i fur la croupe générale „ j e me
trouvai f^paré-dje mon objpt par une pror
fonde .V a llé e , . dans laquelle j e ;vis une pe-,
tite V ille au-defious de moi, nomméeliar-;
4egfcn.; & je connus pqr nia C a r te , que la
grande Montagne, où je .m’étois propofé
dl^ller, appartenait à la Solinger - tya/I ( Forêt
de Solingf
Je renonçai à cette Montagne ; elle étoîç
trop .éloignée.,.: & d’aüleiùV étant couverte
de Bois jusque? dans la V a llé e , JljcQt. étç
trop, difficile d’y: découvrir l’arrangement
des matières qul k . compofoient, à caufe
de J ’épaifieur r.du, .terreau.. Je voyois au
contraire p!p.fieurs?autres Cônes s’élever de
deflîis la croupe inûme où j ’é t c is ,-& quoi-
.jÇuflVînc aufli couverts de BpiSj leurs
H fi 5 en