
,, heur. Ici nous puifons fans ceiT* à
, , la fource de toute affeétion raifonnahle,
», en adorant en commun celui qui eil
„ tout amour. L ’individu qui fe plaît
, , dans une telle fo c iè té , n’y mettra pas
„ le défordre. Celui qui ne s’y plait plus,
, , e il libre de fe retirer; & le fait cer-
,, tainement: car rien chez nous ne pro-
, , duit l’hypocrifie. Quiconque cefle d’ai-
„ mer la Con fra ir ie , n’y trouve p lu s , ni
„ in té rê t, ni plaifir” .
C ’e il- là un exemple bien intéreifant de
c e que pourroit la Religion pour le bonheur
des hommes : je ne dis pas en formant
des Confrairies ; car ce n’e il là qu’un remède
particulier à un mal g én éra l; mais
en réglant leurs affeélions, & en propofant
des motifs à la vertu. J’ai bien entendu
alléguer des faits contre le Chriitianisme ;
mais j ’ai toujours trouvé qu’otl pôüvûit répondre
ceci : Cefjez de confondre les vrais
Chrétiens, avec les hypocrites ; & n’aCcufez
pas la Religion de ce qu’elle défend partout !
Quand la Philofophte pourroit fanüionner feule
un Code de Morale ; Y homme fa u x n’en abu/e-
roit - il pas également ?
l e t t r e X C IX .
Route de N e u - w i e d à C o b l e n t z — —
Rochers remplis de corps ■ marins, quoiqu’à
couches presques verticales comme celles des
Schiftes ------- Rai j on de retourner dans
! la région des Volcans.
C o b l e r t z * le 4.e Juin 1778.
! M A D A M E ,
_jorsque dans la première Lettre que
ffiëus l’honneur d’écrire à V . M. de Neu-
wvied , je terminai par des réflexions Cos-
■nologiques le récit de mes obfervations
fur les Polcans de ces Pays - c i , je croyois
■es avoir finies ; mais un incident m’y a
s’appelle de nouveau : mon Journal, que j»
vais reprendre, L u i en expliquera l’oc*
lafion.
S 4 J«