
& du côté le plus éloigné, Wetzlar. J’ap.
pris qu’on trouvoit près de Wetzlar de Ja
pierre qu’on nomme dans le pays duckftein
qui eit la lave. Sur la longue bafe de cette
Montagne qui s’approche de Giefen, fe
trouvoient plufieurs autres petits Cônes
couronnés de Châteaux, Tous ces Cônes,
dans tin Pays où l’on'bâtit avec de la lave,
me partirent évidemment des Montagnes
volcaniques; & j e me fentois entraîner à
les aller voir. Cependant les réflexions furie
vrai but de mes recherches, me retinrent
de nouveau. Il n’eft pas de faire la Carte
minéralogique'de ces P a y s - c i, ni de confia-
ter l’exiilence de quelques Montagnes volcaniques
d ép lu s ; mais d’examiner i,out ce
qui peut faire connoître, quand & côm-
ment elles ont ete.faites. Sans doute que
dans ce but, plus j ’en obfervois, plus j ’a~
vois d ’efpérance de raflembler tous les
détails qui pouvoient me donner des
lumières. Mais mon tems s’écouloit avec
une prodigieufe rap idité , & je vouloi* en
refcrver pour les environs de Cajfel, afin
d e pouvoir y faire dés observations plus attentives.
Je refolus donc de ne m’occuper
dans.la rou te , que de celles qui fe préfen-
teroient naturellement. ,
Pour
Pour tirer tout le parti poflible de ces
obfervations paifagères, je fis la plus grande
partie du chemin à pied ; & ce fut ain-
fi que je partis de Giefen le 25. au matin.
Je montai d’abord une grande Colline , fur
là pente de laquelle je trouvai de toutes
fortes de pierres, volcaniques & non vo lcaniques.
Arrivé au fommet, je découvris
tous ces C ô n e s , qui me. tentèrent de nouveau;
mais pour réilfter à cette tentation ,
en fatisfaifant à quelque partie des objets
que je dëiirois de connoître , j ’abordai un
Payfan qui labouroit, & je le queitionnai.
L e bon homme fit tous les efforts poffibîes
pour m’entendre &. pour fe faire entendre.
Il releva des pierres dans fon champ, où
il y en avoit des échantillons de toutes les
fortes. Il prit du duckftein ou de la lave, &
me montra tous les environs; tant les C ô nes
du côté de Wetzlar, entre lefquels font
Gleiberg&Vetzberg,qns lesMontagnes du m ême
côté où je me trou vo is , qui étoient couvertes
de Bois. Il prit enfuite dç l t pierre à
chaux, & me montra diverfes Collines comme
en étant la feurce. Il prit enfin de la reche
quartzeufe, & me fit entendre qu’elle venoit
déplus lo in , au - delà de Wetzlar. T o u t ce
mélange augmentoit l’ intérê t, bien loin de
ie fatisfaire; cependant je réfiftai encore;
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