
environs au moins étoient découverts, &
pareonféquent faciles à obferver. j ’eus
recours à un Berger pour tracer le plan de
ina route; & afin qu’il me comprît, je le fis
venir avec moi fur Une hauteur. D ’après
ce qu’il me d it , nous avions alors le Bourg de
Dransfeld & parconfequent le Dransberg à
trois lieues de diftance fur la gauche ,
cachés par les hauteurs qui étoient près de
nous : la Montagne du Seiinger - zvald étoiî
à notre droite, & les Cônes où je voulôis
aller étoient devant nous à une diftance
affez grande. Il nomma Crebifchberg celui
qui étoit le plus fur la droite , & l’autre
Ocbfenberg.
I l me fuffifoit de voir l’un de ces deux
Cônes, & d’après les avis du bon homm
e , je me déterminai pour le Ctebifebberg.
Il me conduifit alors jusqu’à un autre lieu
découvert', d’où il me montra un Chemin
qui de voit me mener à Wibbecke, petit Vil*
lage peu éloigné du Crebifchberg ; & je pris
cette route. Elle fuivoit la croupe eom*
mune fur laquelle s’élèvent les Cônes volcaniques
; & dans toutes fes inflexions,
pendant une marche d’une heure & demie,
je ne trouvai que de la pierre à chaux, dont
les Couches fuiveient tous les contours de
U
la furface. Elles font donc encore certainement
telles qu’elles ont été formées par
la Mtr : quelques unes renfermoienc des
corps marins ; c ’étoient des cames & des
tuyaux de vérs.
Je m’arrêtai un moment à Wibbecke, &
m’acheminai de là vers le Crebifchberg. L a
pierre à chaux continua fans mélange , jus.
qu’auprès de ce C ô n e , & avec elle les
Champs labourés. Une peloufe environ-
noit le pied de TéminenCe, & je trouvai
alors des morceaux de bafaîte. Ce change,
ment du fol étoit la caùfe du changement
de produ&ion dé fa furface : cette zone dè
| peloufe, étoit la prolongation du talus des
I débris du C ô n e , qui ne fàuroit être labou-
I r é e , & que la Nature feule a fertiliiee. Je
I reconnus que c ’étoit un talus de décom-
| bres, dans quelques coupures faites par les
1 eaux; & j ’y retrouvai, à une petite profondeur
, les couches calcaires qui fe dirigéoient
vers la partie folide de l’éminence. Les
Bois commençoient à une petite hauteur &
çouvroient le Çône entier.
L e Côté par lequel j’ abordai ce Bois fe
trouva iij touffu, qu’il me fut impoflible
d y pénétrer avec mon cheval. J ’en fuivis
donc quelque tems le b ord, pour chercher
| quel