
& je ne trouvai que pierre à chaux dam
toute la pente, qui me mena infenfible-
ment jusqu’au fable de la Plaine , & j
la Chauilée qui va de Francfort à H¿ní
L ’endroit où j ’atteignis ce grand che
m in , étoit encore gravellé de pierre t
chaux b r ifé e , & marqué par des Bornes d¡
lave. Mais peu à peu la nature des pier
res changea: .les Bornes ■ furent de pim
fableufe 'ro u g e , & la Chauffée ferrée de
lave. La Colline continuoit à ma gau-
ch e , gardant toujours la même direction,
& à peu près la même hauteur.
Je .trouvai des Ouvriers qui cafloient
la lave pour la répandre fur le Chemia:
je leur demandai d’où elle v en o it; ils ml
dirent qu’elle defcendôit la Rivière, h
qu’on la tiroit de l’autre bord près à
Steinheim. t C’étoit donc une autre Lmij
mais j ’étois déjà affez embarraffé de la
première, pour ne pas m'occuper encore
de ce lle -là} ainii je continuai ma route
vers Hanau.
Je ne trouvai plus que lave en monceaux
le long de la route; & m’étant in
formé de nouveau d’oü elle venoit, os
me montra de loin l’extrémité de la Collin
e , du côté de Hanau. E t en effet,
ayant mis pied à terre dan* la V ille , &
étant
■ . ; * v , . w
» ttre CîV. Dr 1 a f E R R Ë * v
lant revenu au lieu que l’on m’àvoic indi-
p é , j ’y trouvai une Lave de la même na-
■re que celle de Bockenbeim.
» c i la couche qui recouvroit la Lave étoit
m fable des Bruyères. Àu-defloüs de cet-
td couche, étoit auffi un lit de matières
'A (iniques en boules, & la Lave e lle -même
étlit gercée comme Celle de Bockenbeim•
Lj feule différence que j ’y remarquai, &
<¡1 eii aecidenrelle} c ’efl que des eaux, qui
s’jfiltrent, la décompofent, & qu’il s’en
fjme une ochre ferrugineufe, qui tapiffe
l o t î t e s les crevaffes; en certains endroits
in|me, elle forme dans les petites ca*
le s arrondies de laL a i^ , des mammelons
llflalaétite ochreufe fort dure, qui res-
ïeliblent à des moitiés de pois. * Les eamé
qui fortent des crevaffes de cette Lave $
qmique très claires, font chargées de cette
pchre, & la dépofent dans leur cours i on
|e| répute très bonnes pour des Bains} de
felrince de Heffe fait conilruire un grand
pliment auprès d’une de ces fourees,pour
[recevoir les Malades.
te s Carrières font tout auffi étendues
I
Sue celles dt Bockenbeim, & embraffe.nc de
»[me toute la croupe abaiffée. On en ti-
jelauffi des blocs pour de la pierre de tail-
B b a