
quelque route ; rpaflant ainfi aurdefFus du
Bourg à'EUigerpde qui étoit dans laN allée fur
ma droite. Arrivé en vue. d’un autre Bourg
nommé JdeUpfen, fans avoir découvert de
pairage, je crus remarquer au moins,que
le Bois étqit plus cla ir , & j y entrai. Mais
je fus bientôt arrêté par un autre obilacle.
L a furface de ce Cône n’étoit partout, que
de groiTes, pièces de bafaltes couvertes, .de
mou fle , où mon pauvre Cheval faillit i
fe rompre les jambes.: je fus donc obligé
de m’en fépare'r. j e l’attachai au pied d’un
arbufle; & après lui avoir fait un monceau
de jeunes branches^ pour l’amufer pendant
mon abfence, je remarquai la poiidoù du
Soleil & les environs du lieu \ îk je le,lai§-
fai fur fa bonne foy.
Je trouvai les fragmens dé bafalte plus
gros & plus découverts à, mbfure que jç
montai; 'jusali a t e que lô'iOmfnçt commença
de s’arrondir ; & alors au contraire
ils fe trouvèrent de plus en plus recouverts
par le terreau & p a r les feuilles, tellement
qu’enfin ils disparurent entièrement. Au-
lieu d’un Çmteri,, que je çhèrchois dans le
B o is , je trouvai une petite,.pente au côté
pppo'fé de la Montagne, ’par làquèlie j ’arri-
ya i fur une allez grande efpTanade circulair
e ,
re, à l’un des côtés de laquelle s’élevpit
cette fommité où j'étois pa rvenu, qui
I n’étoit qu’un fleuron de couronne volcanique.
Je ne pus voir aucune pierre fur toute cet*
te couronne, tant les débris de la Forêts
ont tout couvert.
N ’ayant donc rien de plus à obferver, je
remontai fur la petite, éminence >, afin de
redefcendre plus fûrement vers mon Che*
val: mais je fus privé d’ un de mes renfei*
ignemens;. des nuages cachoient le S e .
Ileil. (O n feroit bien d ép o r te r toujours
javec foi une bouflole dans ces courfes f
[j’ai: fouvent eu regret de n’en point avoir.)
[Le .Bois qui m’environnoit de toute part
jm’ôtoit .la refiource des objets éloignés;
je ne trouvai que des lignes équivoques &
je me trompai. J’errai longtems fans; fuc-
eès; non fans me froilFer quelques fois les
[jambes dans les trapes qu'avoic fait - la
moùiTe entre les Bafaltes. Mais enfin j ’allai au
plus, fûr je descendis jusqu’au pied du Cô-
[ne, & fuivant la lifière du Bois’, je reconnus
à l’herbe fou lé e, le lieu où j ’étois en tré ,
& je retrouvai enfin mon Cheval, comme
il achevok fa feuillée.
J’avois remarqué que la peloufe defeen-
doic beaucoup plus bas de ce c ô t é - là ,
$ui aufli étoit plus en perçte/ & que les
Champs
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