
il ne fe borne pas à contrarier les mauvai.
fes L o is ; il renverfe auiïi les bonnes, u
• vaut mille fois mieux, à f égard des Loix pro.
hib itiv es , relier au-deilbus de ce. qu’on
. croiroit bien ; pour reiler fûremenc ¡dans
l ’enceintre du pouvoir de faire exécuter,
& alors l’exercer réellement.
Je vais partir enfin; car j’ai déjà fait besa.
coup attendre mon poilillon. Mais avant de
finir , V .M . me permettra de Lui dire encore
qu’elle a été ma dépenfe. j ’ui foupé
h ie r , mieux que dans bien des Auberges
.renommées5 j ’ai eu du feu une partie de
la nuit : ce matin j ’ai eu de bon cafte à la
crème: & mon compte, formé dans la tête
de mon h ô te fle , s’e ii monté à ad fols de
fran c e , ou 13 pence. Cependant je ne
fuis pas à vingt lieues de -,1a Hollande.
D ’où peut provenir cette différence ? C’eil
que la Bruyère n’e il pas un condu&eur
pour les deiirs & les befoins variés qui
forcent l’Homme à defirer Y argent. Par
e lle , les isles des Colons en font garanties*
,comme nous fommes garantis d’un courant
d’éleélricité au milieu d’un gatejiu de
p o ix . J’ai presque ceffé un moment de fou-
haiter qu’on les multiplie & les étende ;
je crains que lorsque les diilancçs feront
trop
||op p e tite s , le torrent des deiirs inquiets
rie s'élance aifément d’une ifle "à l ’autre
dp proche en proche. Mais tout tend à
cette multiplication. C ’e il donc 1k qu’il
faudroit appliquer le fécours des L o ix ,
pour diriger fagement la pente naturelle
le s choies.
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