
Scbrekenherg & le Dürreberg, & par defîug
la croupe qui les réu n it, je découvrons un
Pays tout femblable à celui de ma gauchej
c ’e it - à -d ir c que je voyois encore plufîeurs
fommités volcaniques fur le d e v an t, jufqu’à
une certaine d iflan ce ; fuivies d’un pays
encore montueux, mais fans Cônes, qui
s’étendoit vers la Forêt de Rcinbartz.
En
, , Cette chaîne immenfe,eft plus bnfle que le Hartz
„ dans la plus grande partie de fon étendue: cependant
,, elle fe trouve beaucoup plus entrecoupée de Vallées;
„ tellement qu’on peut à peine faire deux Miles fins
„ monter ou defcendre, & quelquefois beaucoup ”,
(V o y e z la page 428 de ce même Volume).
„ L’ intérieur de cette Chaîne, autaut que je ptjîs en
juger d’après ce que j’ai vu, eit de Scbifte ndirâtre,
& il y a une prodigieufe quantité de Quartz.
„ Il n’y manque pas non plut de Volcans, pour aider
„ à quelque Syftême minértlogique «•” . ( Voyez la même
page) „ J’ai découvert une multitude de Cônes
„ ifolés, qui en font certainement; & j’ai principale-
,, ment obfervé des Bafaltcs, & des Laves en cou-
' ches inclinées, dans les Pays de N a s s a u Dillen-
„ bourd, Ufîngen & We'tlkourg, & dans le Pays de
„ Cologne, Vous avez vu ceux • c i , ainfi que ceux
„ du Pays de Trêves qui appartiennent fans doute à la
,, même Chaîne, commençant aux Volcans que vous avez
„ obfervés près de Gottingue & de Cafel, & fuivant
„ toute la Vallée qui conduit de Cafel à Francfort
(On trouvera au T ome V , Lettre cxxxv, quelques détails
fur ces Volcans qui avôifment le Pays de N assau. )
En redefcendant du Bernberg, j ’eus oc-
caiion de viüter la bafe commune de ces
anciens Folcans par une autre partie que
celle où j ’étois monté; & ayant trouvé
fur ma route un chemin creufé par les cha-
ro is , je le fui v is , dans l’eipérance d’y voir
quelque part la coupe du fol vierge. Je la
vis en effet en plufieurs endroits; e llep ré -
fentoit des lits de pierre à chaux, ayant la
même inclinaifon que lafurfaee d u te r re in ,
& tendans avec lui vers les fommités volcaniques.
L a furface e il recouverte dans une
certaine é ten d u e , defragmens de- matières
volcaniques defcendues des fommets ; ce
qui empêche de voir la jonction propre des
deu£ matières : mais il n’y a point de cours
de Lave qui foit découvert.
Tout n’eit pas pierre dans ce scou r fe s ; &
tout ne doit pas l’être non plus dans les ré c
its ; même pour celui qui raconte : fans
quoi il ne feroit pas tenté de le faire, ou
le feroit mal. C’e ll pourquoi je ne me re-
fufe point à làiiTer couler de ma plume les
petits incidens que me retrace le fouvenir
toujours récent de nies courfès. - Ic i donc
le prefehte de nouveau la jolie Bergère, que
ja vo is inquiétée contre mon in ten tion ,
mais qui fans doute étoit raflurée. Ellè
avoiç