
le ; mais leur ufage principal efi: pour lj
grands Chemins, donc on s’occupe bea
coup dans ces Pays - ci : & tant mieux ; a
le befoin de pierre, fait ainii ouvrir
couche extérieure du fol menuifée
naturée, qui, dans les Plaines & au bas de
Collines, cache tout aux yeux des Nie
raliites.
VGÜà donc une Colline à baie de hd
furmontée d’un côté de couches calcè
coquillières, & de l’autre de fable jaune
blanc des Bruyères, puis de fable rouge du*
c i: & la mafle entière de cette, Colü|
fait une ch a în e, qui ne tient à rien qir
la Plaine fur laquelle elle repofe.
T e lle e it l’Enigme qui m’a tant emba.
raflfé. Je .ne pouvois me familiarifer av
l’idée d’ une Lave fans Cône: car quant,,
Î’enféveliÎTement de cette Lave fous uneCo,
line calcaire renfermant des coquillages m
rin s, j ’y trouvois une nouvelle confira'
tion du fyftême que j ’ai eu l’honneur d’e
pofer à V . M ; fa v o ir , que tous ces ancieij
Volcans fe font ouverts fous les eaux de
Mer.
En revenant à’Hanau,, je portai mon aij
tendon fur les Montagnes que je voyo,
à ma droite par deifus la Colline.
■ | w f a i s IS
¡tt re CIVI n® va T E R R É . 389
is déjà vues des environs de Mayence,
jj’avois fait attention à la forme de leurs
mets, qui n’indiquoit rien de particu-
I.
ans un grand embarras on s’accroche à
lti Je voulois un C ôn e , ou un relie de
,e, avec cette Lave; & ne voyant rien
^-areil autour d’e lle , je promenois mes
1c plus loin tout à l’entour, & vers ces
magnes principalement. L a première
qui m’y fit porter plus d’attention, fut
Ile ci. Puifque le haut de la C o llin e ,
¡ ¿ - j e , elt de matières étrangères à \i
ce n’e il pas par le haut qu’il faut en
icher les liaifons a v e c quelqu’autre fom~
1 ; mais elles peuvent fe trouver dans la
Le, qui n’e il point afiiez régulièrement
l e entre la Colline & les Montagnes,
jr empêcher cette fuppofition. Il fai-
[donc examiner plus attentivement, fi,
Montagnes ne donnoient point quelque
ce volcanique par leur forme,
efprit préoccupé de cette id é e , je re-
Jjuai, que derrière une fommité , qu’on
ioit nommée Feldberg, il y en avoit une
je toute femblable,appartenant à la mê-
roupe,- & qu’elles étoient liées l’une à
re des deux c ô té s , par un cordon d e
J3b 3 ' moin