
Champs ne commençoient que dans la partie
où le terrein devenoit plus horizontal,
j ’y descendis pour en examiner la. cau fe ,
<& je vis qüe tout 1© gazon éEoit fur des
fragtnens de Bafuhes , qui a voient roulé
plus bas de ce c ô t é - là j parce qu’il y avoit
plus de pente. Les premiers Champs étoient
encore patfemés de petits fragmens de Bafal-
tes, mais là pierre à chaux étoit par deffous.
J’avois ainfi vifité à peu près la moitié du
contour de ce C ô n e ; & partout il s’étoit
trouvé environné de pierre à chaux ; mais je
voulus en examiner l ’enceinte compiette.
Je fuivis d on d e fol de pierre à chaux, & j'arrivai
à un grand rideau qui me barra le paffage.
Il partoit presque du haut du C ôn e , & s’é-
tendoit par une pente douce le long de la
croupe générale, avec laquelle il iê confon-
doit affez loin. Je ne doutai pas que cette
côte ne fût une Lave : cependant la pierre à
chaux continua en s’élevant, & je vis qu’elle
couvrait toute l’éminence. Je montai alors
vers le C ô n e , fur le dos de cette Lave enfé-
v e lie , & elle continua de l’être jusques très
près du Cône, dont l’élévation étant peu gran-
de au- deifus d’elle, il en étoit beaucoup moins
tombé de débris de Bafalt cS. D ’où je conclus
que
que la pierre à chaux y¡s’élevoit tout le tour de k
Montagne, bien plus haut que je n’avois pu
1 appe-rcevoir a caufe de la grande quantité
de débris.
Lorsque je descendis du côte oppofé
de cette Lave masquée, il fallut m’éioigner
de plus en plus du Cône , pour fuivre la
trace des matière calcaires ; parceque les
débris des bajaltes, descendant de plus
haut, avoient roulé beaucoup plus loin.
Cependant je confervai toujours cette
tra ce , jusqu’à ce qu’étaot parvenu dans le
milieu de la croupe générale, la pierre à
chaux fe trouva elle même recouverte des couches
d’une antre efpéce de matière que j ’ai
déjà remarquée en plufieurs endroits de ces
Pays-ci. C ’eft un fable argilleux, durci
par couches minces; teintes aflez généralement
de rou ge, avec des veines d’un
verd clair très v if.
Je me trouvois alors dans une efpèce
de baffin, furmonté de trois grands Cônes
, dont les pentes étendues lui faifoienc
comme une forte d ’enceinte. L ’un de ces
Cônes étoit le Crekifchberg que je la iflb is
derrière m o i; & pour aller à Dransfeld je
devois paifer entre les deux autres. L ’u n ,
qui étoit VQchfmberg étoit aflez loin à ma
gauche; & l’autre plus près à ma droite,