
„ re vitrescible & de l’e a u , ils ont formé
, , leurs coquilles ou leurs cellules. Par
„ leur mort fucceflive, ces dépouilles fe
, , font accumulées ; & c ’eft l’origine de
,, toutes les matières calcaires, ainii que
,, de toutes les autres fubftances dans la
„ compofition desquelles nous trouvons
„ d u pblogijlique de la terre vitre/cible &
„ de l'eau; les métaux & les minéraux-par
„ exemple, ainfi que les argilles & même
„ les fels.
„ L e mouvement du flux & reflux dans
„ les eaux de la M e r , a élevé des Mon-
„ tagnes fur fon fond ; & le mouvement
„ de la Mer entière d’orient en occident,
,, a lai île ces Montagnes découvertes d’un
„ c ô t é , tandis qu’elle s’avançoit de l’au-
„ tre*. Dans différentes résolutions de
„ l ’Océan autour de la T e r re , il a broyé
„ les coquilles les madrépores des pre-
„ miers âges du Monde, & en a fait des
„ matières calcaires, où l’on ne reconnoit
„ plus dé formé. Quant aux montagnes
„ qui ne font pas calcaires ; lavées long-
„ tems par les pluies, elles ont été peu à
,, peu réduites à leurs prémiers élémens :
, , & comme elles ont perdu par là au moins
» la moitié de leur vo lum e, les couches
» s’y
„ s’y font confondues, & elles ne font
i „ plus aujourdhui qui des mafles informes*
„ A mefure que ces matières, ainfi fa-
| „ briquées fous les eaux de la M e r , de-
| j, venoient des Coniinens f e c s , les rayons
I „ du foleil fe combinoient encore différem-
I ,, ment avec elles, & faifoient les plan*
tes & les animaux terreilres, dont les
l „ dépouilles, paifant de nouveau fous les
| „ eaux de la M e r , ont contribué à former ■1 „ diverfes clafles de minéraux.”
I T e l eft le fond du fyilême. Je vais main-
item en t lui comparer les nouvelles obferva-
I t io n s que j ’ai faites de Tongres ici , fur
i l ’état des corps marins foffiles & des ma*
Itiè re s qui les environnent; obfervations qui
■ ne font que confirmer un grand nombre
■ d ’autres de ce genre que j ’avois faites de-
Ip u is longtems,
Dirigé par M. M. Van Muyfen pour
■ trouver les coquillages dans ces C o llin e s ,
■ je m’avançai fur celles qui bordent à la gau-
■ che la route de Majlricht, & je m’arrêtai
I à un village nommé Klein - Spawen, où ,
■ pour éviter de Jongues recherches, je m’ad^
IdreiTai d’abord au Curé, & m’en trouvai
■ très bien. Mr. Fan de Bosch, qui effc ce I C u ré , me menu auflii§t au pied d’un montvs