
chaînes primordiales, & ;eh particuKér dans
les Alpes y fur le! Granit & le Scbifle, ces
dépôts vifibles dë la Mer.
Je m’occupai d’un objet diffèrent dans
le réitè de la journée.- J’ ai eu fhônhéüt
dé dire à V . M. què je h’ài porté thon
-Baromètre dans ce Voyage, que pourl’ob-
fervér de nouveau dans les Mines du Hartz.
J’avais eu regret de ne l’avoir pas ob'férvé
l’année dernière dans la plus profonde des
Minés des environs de Claufthal, nommée
le profond St. Jean ; épithète très jôfté;
puisque cette Miné a près -de 1460 pieds
de profondeur pér pendicülàiFé.- J’y defcèn-
dis donc le même jour dé nôtre promenade
au Kalenberg ; & Mr. de UJldr, qui 1 année
dernière avoit éu la complaifance de
Venir avec moi aux Minés du Ramelstrérg,
voulut- bien encore me conduire dans céllè-
cî. Que dé chemin il faut faire le long de
ces Echelles ï Depuis lé.môWênt où flOùs
Commençâmes à descendre, jusqu’à eélui
où nous fümëS de retour , il s’écoiila quatre
heures & demie ; & cépendant rioùs ne
prîmes de repos, que peridànt lé téffis de
trois obfefvations àüÈarùmëïre, dôntdëux,
ën tems diffèrens, à laf moyenne profondeur
de là Miné, & fautfé àtrfortd; : Dans
> --7^ . ljCS
les premières, la; mëfure Barométrique fut
moindre de 4 pieds que làmefure Géométrique:,
& dans la dernière*elle fùrpaiîà celle-
ci de a- pieds (a). Ce fout là de nouvelles
I confirmations d’un Phénomène bien inté-
I reffant, par fes conféquences pour les Mi-
I neufs s favoir que l’Air des Mines ne diffè-
I repas de l’Air extérieur, qüant à celles de
I fes modifications qui affe&ent le Baromètre;
I ee qui ne peut qu’avoir quelque liaifon avec
I fa lalubrité.
Cependant il le forme fouvênt des Mouf-
I fettes au fond de ces Minés ; & j ’avois iftê-
I me compté d’y obferver ce Phénomène,
I parCe que depuis plufieurs jours elles avoiént
occupé le fond du Puits, dans lequel elles
s’ élevoient de 10 à iâ Toifes. Mais ce
jour - lâ il n’en réftoit pas la moindre apparence,
& nous dèfcendîmeS, nôn tout
âu fond de la Miné, mais au niveau des
eaux que l’on ne pompé plus. C’efî: ' déjà
beaucoup que le's tirâné des pompes descendent
près dé i4érô pieds, fans interruption
, depuis fentVéè dé là Miné jus-’’
' ’ 1 / ’ qu^'
(<*) j’àl donîié le détàît d5 cës 'ôBÎerviiîiÔns "dans
sa Mem. à la Soc. roy. de Lond. en Avril 1779.