
tures permettroient de découvrir vaguement
la forme de l’homme étendu, comme
les couches de pierre à chaux ne m’em-
péchèrent pas de fuivfe d# 1 oeil la Lave,
jusqu’à fon entière difparition dans la crou.
pe calcaire de la Montagne.
Tandis que j ’étois fur cette Lave, & regardant
vers le S u d -O u e ft , je jugeai que
j# région volcanique devoir s etendre fort
lo in : car je vis grand nombre de Cône»,
& plufieurs même fort é le v e s , tant du
cô té de Münden, que vers celui défia-
mein.
En compïettant le tour de cette Lave du
Dransberg, je revins à Dransfeld, fans avoir
ceffé de trouver des Carrières de pierte à
ehaux fur ma route.
A u fortir de Dransfeld & revènant i
Gottingue, je v is à ma droite le haut de
ce tte Lave dont la coupe dans lé grand
Baffin fait le Hohenhagen ; & qui defeend
le long du flanc de la Montagne josqua
dans la Plaine de Gottingue. Je découvris
fur le commencement de fa pente un M j
C ô n e , fort peu fa illan t, mais qui fe trouvant
dans ce lieu élevé , paroiflbit être M
des points les plus hauts de ce groupP«
¿te M on ö gn e s . Il fe nomme S e fiitm h
Î . IT T R R CI t . b l l i T E R n . $ t§
& l’on me dit que dans là dernière Guerre!
les François ÿ tendieht „toujours une fen-
tinelle, parce quNonl découvre de là tôutéi
les routes depuis Münden jusques dans toùc
le Pays de Gottingue. Ce fut par cette petite
Sommité que je terminai mes obfer-
vations.
Dransfelà éft pavé de bafattes, maià dés
qu’on e il hors du Bourg, on retrouve la
pierre à chaux par couches dans toutes les
Coupures dès chemins. Je traverfai d'abofd
des champs pour m’approcher de la Lave, &
je montai enfuite pàr fon fland, he tro u v a it
que des couches de pierre à chetuX jüsquès
fur fa croupe. Ce ne fut qu’à cent pas du
Monticule ifo lé , que je commençai à Voir
des morceaux de pierre noire: & enfin, arrivé
fur ce petit Cône * qui a tout au plus
50 pieds d’élévation , je vis autravers
de la peloufe qui le re cou v re , qu’il était
de lave, probablement bafaltique à la manière
de celle du Dransberg< Ce Monticule
eft un peu-tronqué au fommet, & il y parole
un petit enfoncement. T o u t autour,
à cent ou cent cinquante pas de diitance, oa
trouve des fragmens de fa lave, qui eft jaunâtre
à l’extérieur &. noire en dedans j mais
(au - delà il n’y a plus que de la pierre à chaux.