
tout ce qui eft au-deflus eft de nature ab
folument différente. L a partie Occidental
eft de fable calcaire durci , mêlé de con]
marins ; & la partie Orientale eft couver1
de pierre fahleufe vitre/cible ou de fable i
même nature.
T o u te s ces différentes Carrières de ij
v e , quoique de même efpèce quant àW
maffe générale , montrent cependant de
variétés daûs leurs accidens. On trouv
dans cèlle de Breunelsheim des couche'
beaucoup plus pôreufes que dans celle1
dè Bockenheim & de Hanau ; & elles foi
fi ferrugineufes , qu’on les prendroit pou
de vraies fcories de fer couvertes d|
rouille. D ’autres maffes, quoique tr
com p a re s quant à la nature de leur mati
r e , ont des cavités arrondies, qui, e
certains endroits, font remplies ou tapi
fées d’une matière criftalline blanche
l’eau forte n’attaque pas la partie fo
mée la première fur les parois d
c a v ité s , mais elle attaque celle qui 1
à comblées enfuite. Cette Lave partie
lière m’a rappelle une pierre à peu prf
femblable, que mon Frère râppdffa il f
vifig t àns à’ Exêter, où elle fer t de pib
à bâtir; & qu’il foüpçonnoit dès ce tems-
L e de la lave : on l’a reconnu depuis ;
ft la pierre nommée toad-Jlone en Derbys-
L qui s’y trouve auffi entre des lits de
Lrf calcaire, & que les Naturaliftes de
¡pays. ]à reconnoiffent pour de la lave.
■Arrivé au plus haut de ma route près
1 Friedderberg- marte , je voulus fatis-
;re un dernier fcupule , en allant voir
près la matière de la fommité la plus
vée de la Colline , dans l’endroit où
fitoée la T o u r nommée Hobe - marte
Bergen. Mais je ne trouvai partout
fe pierre à chaux ; la Tour même en eft
lie. De là la Colline continue avec de
1res inflexions jusqu’auprès à'Hanau.
je remarquai du haut de cette Colli-
que celle qui eft de l’autre côté
Mein, dont le commencement eft de
ine auprès de Francfort, lui reffemble
internent, par fa forme , par fon
ndue, & par fa fituation ïfôlëe. J ’a-
s appris d’abord qu’on droit de la
re noire à fon extrémité Orientale j
fçu depuis qu’il y en avoit de mê-
à l'extrémité op p o fè e ; ainfi je me
pofe de la vifke r demain.
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