
fè rme j cependant on «il encore quelque
temsdans les atterriiTemens faits par lès eauxj
& toujours auiïi il faut les en garantir par
des digues. Puis on s’ élève infenfiblement
au -de flu s de leur niveau: de fort peu à
la vérité j cat les Canaux fe prolongent très
avant dans le Brabant & laFlandre, & l’on
a peine à appercevoir un changement dans
la hauteur, Mais on en remarque uh bien
fehfible dans le fo l, dès qu’on é il forti des
terreins que îeà débordémehs des Rivières
& le s hautes marées pourroient encore cou^
Vrir. Ce n’e il plus cette argille que les R i vières
ont dépofée, c ’é il le fable des BruyèreSi
J ’avois obfervé déjà depuis quelque tems
ée changement de terrein, fans en avoir ap-
perçu d eH en fenfibles dans lesproduélions.
L a culture de ces can ton s -là , pouflee de
proche eh proche à l’imitation de celle de
ja Hollande» montre qu’il ne faut que du
travail pour que ces fables deviennent fertiles.
Mais enfin on trouve les Bruyères, &
l e Pays e il très faurage jusqu’à ce qu’on entre
fous l’influence de la V ille de Breda, qui
s ’annonce de loin par des plantations de
Pins & de Chênes, fuivies d’une culture de
plus en plus foignée 6c prospérante jusques
fous fes Murs.
L E T |
L E T T R E l x x x v i ï .
Bruyères du Brabant Confidérations
fur ce qu’on appelle méchanceté dans I’Hom,-
me — - Réflexions Jur les Communauté*
religieufes.
D e P o s t e r » le 20e Mai 177&*/
M A D A M E , .
m v ° ici f ° rt avant dans 1111 g e®_
• re de pays dont j ’ai fouvent eu occafion
de parler à V . M. je fo u h a ite de l’ennuyer
Jauffi peu en lui en parlant, que je m’ennuie
à le voir. Plus i l e il fau v a g e , plus
il m’intéreffe. T o u t y e il encore près des
premiers rudimens de laN a tu r e , & la T e r re
& l’Homme ; & il me femble les y trouv
e r encore au berceau* ,
L a première remarque que j ’ai faite dans
,«ette route, & qui m’a fait plaifir, c ’e il
que les rofeaux de la Hollande ne font pas
D 3 inu