
ver près du chemin, à une lieue plus loin.
Je continuai donc ma route-, toujours en
ôbfervant le chemin, où les bajakes difpa-
rhrent de nouveau. L a croupe de la Colline
étoit uniei & je n’y appercevois qu’une
petite hauteur couverte de broiTaiiles, qui
s’élevoit comme une taupinière dans les
champs.
A Lotterberg, fécond village du Pays
d’Hanovre, je trouvai encore le pavé de
bafalte, venant du même Staupenberg qui
n'était plus alors qu’à un quart de lieue;
& cependant, toute la Colline n’étoit que
de fa b k , à l’exception de ce Monticule.
Vo ilà donc une Montagne volcanique,
qui élève fa tête au dehors d’une nouvelle
matière dépofée tout autour d’elle dan»
une va ile étendue. C e tte matière non
volcanique, e il pofée par couches, qui fui-
vent les contours de la Colline , & qui ne
laiffent à découvert que le fommet d’un
C ô n e , dont les débris ne fauroient s’étendre
bien loin. Sans les pavés, auxquels
cette pierre e il plus propre que celle de
fab le , on pourroit parcourir toutes ces
Collines fan» çonnoître qu'il; y eû t une
élévation volcanique, à moins qne le ha-
zard n’y conduiftt» J’avois roulé fur ces
papavés
fans les appereevoir ; mais cette fois
ils ne pouvoient m’échapper, parce que je
marchors à] pied.
Il étoit déjà tard lorsque je vis le Mon«
ticu le, & je de vois aller ce fo ir -là à Mun-
âen; ce qui m’empêcha de m’éloigner du
chemin pour le voir de près. Mais far
chant alors que je n’étois pas forti de la
région volcanique, je reconnus diverfes
fommités beaucoup plus coniidérables ,
dont quelques unes dévoient fe trouver fui;
ma route ; ai n il je renvoyai jusques -làde
nouvelles obfervations attentives. Bientôt
après je commençai à defeendre, plus que
je n’étois monté en venant de Caffel; &
& je me retrouvai au niveau de la Fulde ,
que je fuivis jusqu’à Mur.den. Dans tout
ce trajet je ne trouvai plus que grès ou
pierre à fable : nulle trace de matières voir
caniques. ; '
Je fuis parti ce matin de Mundeu, & pendant
quelque tems je fuis refté dans le»
V a llé e s , où je n’ai v u q u e de la pierre fa-
bleufe ro u g e , qui même a continué aifez
haut; quoique je viiTe déjà de la pierre A
chaux fur les chemins.
Quelle belle invention que les chauffées
pour les Orychtolegiftes ! Celle- c i m’a
H ïi a plu»