
inilant j ’ai été kôrs de iria voiture & j ’aj
commencé à gravir. Plus j ’approchois,
plus l’arrangement des couches de ce rocher
me paroiiToit extraordinaire; & enfin
j ’ai reconnu des bafaltes.
Certain alors que j’écois fur une Montagne
volcanique, j ’ai tenté d’en gagner le
haut ; & ne pouvant plus demander le chemin,
parce que j ’étois déjà trop loin des
travailleurs; je fuis monté de pointe en
pointe, jufqu’au haut du ro ch e r ; d’où j ’ai
vu au deflus de moi une fommité environnée
d ’épais taillis. Je m’y fuis auflitôt eng
a g é , quoiqu’il fû t encore très mouillé
de la pluie.
Mes yeux étoient prefque offufqués de
l ’eau qu’y lançoit continuellement le feuil-
la g e , lorfque arrivé près d’une mafure, qui
e fl au haut de la Colline , j ’ai vu fubite-
ment devant moi, au travers des branches,
un trou de 5© à 60 pieds de profondeur-
J’ai friflbnné ; car peu s’en étoit fallu que je
n’euffe avancé jufques là fans l’appercevoir.
Ce trou peut avoir 20 pieds de diamètre dans
le haut ; & dans le fo n d , qui efl plat, il 2
encore près de 16 pieds. Un enfoncement
li peu élargi à Ton embouchure, relativement
à fa profondeur, de qui fe trouve
prè£
■près d’une mafure, ne m’a paru d’abord,
B u ’un puits, ou une citerne ; mais j ’ai chan-
B é d’idé e , aptes l’examen &, des, informar
''lions.
J’ai fait d’abord le tour de la mafure, &
l ’ai vu que ce n’ étoit que les reftes d’unemai.-
S o n , trop peu confidérable pour avoir exi-
jjgé un tel puits. D ’ailleurs il ne fauroit y
S v o j r de fburçe fur upç fommité qui
l ’élève en forme de cône depuis le fond
» e s Vallons VQiiins, & qui domine tout ce
■|jui l’environne.' Ce n’eft pas non plus unç
« ite rn e ; puifque fes parois ne font pas ma-
« on n é s . Cette dernière réflexion m’a en-
« a g é à en examiner l'intérieur; & j ’ai re-
Srpmju que, des pierres, qui d’abord m’a-
Broient femblé ta illé es, étoient des bafaltes
1 J’ai donc peu de doute que cet enfonce-
‘Mnent ne foit un vrai Crater. L a matière,
B e la Colline & fi* figu re , & l’inutilité de,
B r e u f t r un puits, au fommet d’un cône de 4
ou 500 pieds de hauteur, ne peuvent guè-
m e laifler de doute à cet égard. Et fi l’on,
B e u t fe fier à une anecdote fur la mafure v
■1 ne fera pas naturel non plus de fuppofea:.
B u e cet enfoncement aît été. une Citerne ;
B a r l’ufage de la maifon n’e x ig eW pas un,
B e l travail, On„raconte d o n c , qu’un Gen-
K l ’ tik