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Nouveau Voy.age au H a r t z - Defcrip.
fien des Montagnes fur la route, de G ot<
. T I N Æ U E à L A U T K RBJERû püT C L.AUS.
T H A Ï . . A n j û r e a s b k k g — — k |
de quelques Mines ----- Obfervations à
Baromètre dans une Mine très profonde.
H a n o v r e , le 17s. Juillet 1778.
M A D À M E ,
J ’ai terminé depuis deux jours une de*
dañes d’ob'fervations pour lesquelles j’ai
entrepris ce V o y a g e , mais dont l’objet
étoit trop vaile pour lé peu de tems auquel
fçs circonilances m’ont réduit. C’eft dd
Hartz que je parle; & lorsque j W a i étt
ïhonneur de rendre compte ' à ' V* M. de
- K r c i
ce que j ’y ai v u , Elle comprendra aifè-
• ment, qüe huit jours que j ’y ai paiTés ,
l Îbfîc bien peu de tems,, en comp.araifon
1 des objets que ces Montagnes offrent au
\ Natufalifte & au Cosmologifte.
i Je partis de, Qoitingüe pour ChüÉthal le
I4ff. de ce.Mois au matin, prenant la route
:dê Nêdbàmy là même qui conduit à Hanovre.
'■ Cette route fuit la dirtélion d’une
Igrandé V a llé e , dans laquelle on a fur la
•gauchë cette Chaîne de Montagnes calcai-
•rès furmontée de hauteurs volcaniques, que
li ’ài viiitée ; & fur la droite Une autre Chai-
né de Montagnes fécondaires , calcaires ;&
îfabléufes , qui forment de ce côté là les
[avant - corps du Hartz primordial.
Je rentrai par Catcïenbourg dans mon an-
[cienne route de Gottihgue au Hartz, n’ayartt
[trouvé jusques là quê des matières fécondai-
[m dans les Collines & les Montagnes qui
¡forment la Vallée où l’on s’engage depuis
mrdheim. De Cateltnbourg à Ü/îerode je retrouvai
aulli lés Gyps où pierre à plâtré, qui
appartiennent encore à la même c la ife ;
quoique je plus fouvent les couches y ayenfc
isparu. Mais on lés voit-quelquefois mêlées
de côtichês dé pïtïŸe à êlraUX-^ & e’fcffc
' ri pàhiculiëf1 le Cas de èéùx d’Ofîèràdë.
M m a Je