
JÉSP O iï comprend qu’elle doit régner fous
la pierre à chaux , & faire fa bafe.
V o ilà donc encore un exemple de ce
que j ’ai vu en tant d’endroits; favoir, que
les couches calcaires font entremêlées d’au-
ire s couches qui ne le font p a s ; & que les
unes comme les autres renferment des
corps marins. C e qui eft encore fort
contraire à l’id é e , que ce foient ces corps-
là qui ayent produit les matières calcaires.
M a eu des matières calcaires dans la Mer,
comme il y en a eu de tous les autres genr
e s , par des caufes que nous ignorons.
l a Mer a accumulé ces matières en certains
endroits, & les animaux marins feiriblent
avoir aimé ces fonds. T e l eit un des
phénomènes; mais il eft bien loin d’être
général ; puisqu’il ÿ a des Montagnes
calcaires qui montrent très peu de corps
marins, & de non calcaires où l’on en trouv
e beaucoup : il en eft même un grand
nombre où ces matières différentes com-
poferit des couches diftinéles, également
mêlées de. corps marins.
: L e côté de cette Montagne qui eft tourné
veTsGottingueeft. très p eu fe r tilifé ; parc
e que c’éft celui du Sud- O u e ft, où la
grangrande
chaleur ralentit beaucoup les progrès
de la végétation fur les Montagnes pierreuses.
Cette fâce étoit donc presque inutil«
[audeffus des talus dé moelldn qu'on a fer-
|tilifés par lé Labour. Mais dans peu elle
jfervira à un ufage auiîi agréable qu’utile.
n a fait de grands creux dans fes coa-
fjjbhes, & l ’on y a planté dés Arbres doiiè
pn a formé diverfes A llé e s , qui montent
Hu pied au Sommet. Je ne doute pas qu’ils
lie rëuiïiiîènt : car les réparations des cou-
mes, coupées par les creuit, donderont
accès aux racineS des Arbres ; & cela fuf-
|ic-»pour qu’elles aillent jouir des tréfors
yégétablescachés dans les crevaffes, & pour
lu ’uri pied folide foùtienne des branche»
oui fe nourriront dans l’air. V o ilà donc
les fondémeris jettes pour les plus agréables
promenades, qui attireront lès Étudians
le Gottingue fur la Montagne,' au profit der
IHiftoiie naturelle.
C 1 li'., I | ¡| J % f ' | !
I Je me prépare à changer l’objet de mev£
Ibfervadohs, car je partirai demain pour
je Hartz. Je fais que py trouverai plus
^’incertitude, & je me dispofe d’avance et
le pas répandre la fauffe lueur des hyporhè-
‘es, là, où, la iumiète des faits m’abandonnera.-
\ jm e IV, Mm L E 'ta