
plus aifément les [curies ; & par là on j
approfondi le pavillon , fous lequel 0|
s’enfonce comme dans une grotte. Oj
peut en fortir par une grande ouvertm(
qui donne fur le flanc de la Montagne,
où il paroît que le crater a été percé pj
quelque dégorgement. D e ce même côté,
mais plus bas, il e li forti une grande Lut
dont oft diflingue parfaitement le court
O n a percé fa croûte pour en tirer è
pîsttcs à tnsulss femblables a celles d
Nitdtr - Ménich. Ce grand Cône fe nomi
Herchcnbcrg, U t il fitué au N o rd duVi%
de IVeilsr, & au N o rd -O u t il de H
krohl.
Il étoit près de fept heures de demie d
f o i r , lorsque nous fûmes defeendus à
V o lc a n , & depuis S heures du matin im
courions fans manger ; ce que notre Bate
lier nous fie remarquer enfin. Nous p
gnames alors le plus prochain village
nommé Günnsrsderf, dont nous étions
demi lieue. C e . village efl fitué dans I
Va llon où aboutiflent les bafes du Stsini«|
& du Hsrchenbtrg. On y trouve des ®
tières volcaniques ; elles y font par coucte
auffi régulières que dans les pentes <\\
conduifent à Nitder- Mfaicb & à Loch.
T »«trai
L ’avertiifement de notre Batelier avoit
[réveillé en nous l’appétit, & nous lân-
Luiffions autant que lui de le fa tis fa ire ,
uuand nous nous vîmes privés du moyen
bar un obflacle inattendu. Perfonne ne
L u lp il nous re c e vo ir ; on s’exeufoit partout
fur ce qu’on n’avoît rien à nous don-
W , même dans la maifon qu’on nous avoit
Indiquée comme étant le cabaret du Village.
L e maître y é to it ; mais il n’avoit rien
bon plus à nous donner. „ Pourquoi donc ? ”
¡demandâmes - nous : „ C’eft ” , répondit-
1 11, „ parce que ma femme e il abfente.. . . .
1 », & que je ne fais fi je dois vous recevoir” .
■Nous eûmes bien de la peine à obtenir
p u ’on allât chercher cette femme maitrefle.
fclie arriva enfin ; le mari la prit à p a r t, & tandis
qu’ils parloient, elle nous exarainoit de
la tête aux pieds. Nous commençâmes
alors à nous examiner n o u s -m êm e s , &
bous n’eûmes pas de peine à comprendre
ce que tout cela vouloit dire. Echauffés,
déchirés, arrivant à travers champs dans
un lieu où l'on ne vo it que des Villageois
du oifinage, ce qui nous refloit de l’air
des gens de V i l le , ne pouvoit nous faire
prendre que pour des vagabonds. Nous
bous rendîmes alors juftice , & par confé-
1 ' H f f V 2 quent