
des caufes ordinaires qai agiflent dans les
Montagnes, que la fitu^tionde ces blocs (a).
Les Schijies fe retrouvent au delà dç|
Granits y après avoir pafle unp nouvelle pe.
n ie V a llé e ; & l’on monte alors vers An-
àreasberg. J’arrivai 'à i H, à la VilJe de ce
p om , qui eft encore une Ville libre de Mines,
c Te f l- à -d ir e un de ces lieux qni ont reçu
des Privilèges particuliers pour favorifer
leur Population, & pù l’on prife aiTez ces
P r iv ilèg e s , pour fc trouver heureux de les
poiTèder, & être jaloux de leur conferva*
tion. Je m’y trouvai dans un moment
très favorable pour jouir du fpeétacle de
<ïe Peuple gai & ferein. ‘ On alloit tirer à
T'oifeau au milieu d’une peloufe qui touche
à la V ille ; les tambours & le s fifres annon-
§oient déjà l’approche du tirage; & en
attendant le Peuple dançôit autour d’e u x ;
i l arrivoit là de toute part , avec Pair de
fe préparer âu plaifir: c ’eit-à-di?e qu’au mi*
JipU de la g a îté , règnoit la décence & la
fpbordination ; car le défprdre n’e il qué
1 affeétation du plaifir, ou une fureur qui
k ponfume & l’éteint. '
J’étois
(« } Je reviens à ce ph^no/néne dans. une des L l i ftes
fnivantes,
J’étois recommandé p ir Mr. de Réden à
Mr. Egers, principal Officier des Mines
de ce département, & j ’éprouvai de fa
part toute la prévenance imaginable. Je
vis d’abord chez lui la Colleétion de toutes
les variétés de minéraux qui diflinguent fi
fort les Mines d'Anàreasberg cfiez tous les
Minéralogiftes. Cette Colleétion, qui ap partient
au R o i , eft un établiffement fort
utile ; car les Naturaliftes qui vifitent ces
Montagnes, y trouvent raffemblés dans
leur plus grande perfeétion, tous ces acci-
dens rares des Filons dé plomb & argent.y
qui indiquent des Caufes fécondaires, &
qui peuvent aider à les découvrir.
' Mr. Egers eut enfuitê la bonté de me
conduire ldi • même vers les Mines. Nous
paiTâmes d’abord le long des demeures des
Mineurs; puis fous] ce fameux Àndreas-
berg y petite Montagne d’où l’on tire do
grandes richefTes depuis des fiéc le s ; &
nous nous avançâmes dans une V a llée qui
conduit,à des Mines de Fer. Il me femble
impoffible de n’étre pas faifi d’une manière
extraordinaire quand on entre dans ces Val*
lées. L a Nature n^ fe montre nulle parc
avec une air plus majeitueux & p lu s imposant.
L ’afpeét des Montagnes, (juoiquè
N n 5 , fau