
t e , fe nomme Wackenberg, ayant, à fon
' pied le Village de Gmterfen. '
Je m’avançai affez dans ce bailin, du cô-
té par lequel j’avois abordé le Crebifchberg±
pour y retrouver la pinte à chaux iortantde
dcffous ces couches rougeâtres. Âinfi j ’avois
fait le tour du Cône; & partout je
Pavois trou vé enveloppé de pierre à ch aux \
& non feulement lui, m a is fa Lave: ■ &
rien de volcanique n’avoit recouvert ces dé-
pôts de la Mer, que les éboulemens du
lbinmet.^ ■; r - y. g
Ce tte nouvelle obfervation ne peut permettre
de douter, que ces Cônes volcaniques ne
fe loient formés fous les eaux de la Mer ; &
qu’après la ceffatipn de leurs éruptions, la
Mer n’y aît dépofé cès matières diverfes
qui recouvrent leurs bafes. Elle a ainfi
formé urte chaîne de Montagnes jéconâairesi
où les éminences dues au Feu né s’apper-
çoivent, qu’autant que leur fommet a été
affez élevé pour reiter audeffus des
dépôts.
M ’avançant vers le Waclenberg, je trou^
va l d e ‘ grandes coupures dans les couches
de la pierre fableufe rougeâtre, j’y vis
la pierre à chaux dans le fond, , Je trouvai
auffi dans le fable de ces mêmes grès
vitrescibles que j ’avois rencontrés depuis
i ]a Hejfs, fur les croupes élevées de presque
I toutes les Montagnes calcaires ; & bientôt
j! s’y joignit auffi des fragmens roulés de
bafalte, venant du Wackenberg. Je traversai
Günterfen, ôc j ’atteignis le pied .de la
Montagne, où je ne itrouvai plus que ha-
ÏÏalce. Je ne pouffai pas plus loin ma re cherche
de ce c ô t é - là ; cette nouvelle observation
m’affurant affez, que tous les Cô-
jnes qui s’élevoient fur cette croupe étoient
volcaniques; & en effet, les gens du Pays
p affurèrent que, la' pierre noire s’y troüvoit
¡partout. ”,
I De Günterfen je descendis infenfiblement
lusqu’àfmbjen, marchant toujours dans des
■champs dont le térreau étoit de la même
I terre à fable ; mais à Imbfen je retrouvai la
\ierre à chaux, & dans les coupures des
pords de la première, là où elle finiffoit
ïiir la pierre à chaux, je vis encore très
¿clairement qu’elle’ la recouvroit,
1 V)'Imbfen à Dransfeîd je trouvai encore ütt
grand rideau devant m o i, qui partoit d’uft.
rôuppe d’éminences. volcaniques. Entre
p s éminences .étoit le Dransberg, dont je
ponnorffois déjà 1* matière, & c ’é to it ;de
[fon pied que cette Lave partoit. Je la tra-
I Tome IV. l i ver*