
à chaux s qui m’accompagne jusqu’au fom-
tnet. Je defcends dans le fond de la couronne
volcanique fuppofée, pour remonter
fur l’autre éminence; & je ne celte point
de trouver de la pierre à chaux. ' „ Ces
„ fommités ” , d is - je en moi-même,
„ font plus battes que les hautes croupes
■ calcaires des Montagnes de Dransfeld:
tout eft recouvert ici par les dépôts de la
iy Mer; il faut aller fur ce fommet plus
, , élevé ; peu t-ê tre y v e r ra i- je paroître
, les matières volcaniquei ” . Je dèfcendis
de ce c ô t é - là , au -tra v e rs des broltailîèj
& de la culture; & fort b a s ; car après
avoir retrouvé là pierre fahleufe fur la pente«
j ’ arrivai au niveau les couches de Gyp. je
remontai de là vers la M ontagne que j ’avois
en v u e , & qui fe nomme Efchcnberg; retrouvant
le fable, puis la pierre à chaux dé-
Couverte ; mais celle - ci m’accompagna encore
jusqu’au fommet.
L o in de me rebuter par ce nouveau mécompte,
la recherche en devint plus intè*
reffante à mes yeux. VF.fchenberg n’étoit
point encore la plus haute Montagne de
' c e canton, où toutes les Sommités-, liées
par une croupe générale, avoient des formes
de Cônes; ce qui n’appartient point
aux
aux bafles Montagnes marines, & que les
hautes Montagnes de cette claife n’ont que
par des éboulemens. Je descendis donc
de Y Efchcnberg, pour me diriger vers ces
Montagnes plus élevées.
Ve rs le pied de celle d’où je descendoîs,
je trouvai un amas de maifons , , qu’on me
dit être une T e r re , & fe nommer Jppenrode.
Je m’addreflai à la maifonlaplus apparent
e , & j ’y trouvai un bon Gentilhomme de
Campagne, qui n’entendoic pas je F rançois,
mais très bien l’hospitalité naïve. J’avois
Chaud, il me fit rafraîchir : dès qu’il fut
mon deifein, il me donna un de fes valets
pour m’aider; & c e lu i-c i m’accompagna
.Jusqu’au fommet d’une Colline , d’où il
j l m’indiqua toute ma route. L a Montagne
que j ’avois en vue la première fe pom-
moit Rüjlenberg ; & pour y parvenir je de-
vois paifer par Bremekt, ÊJchenrode, Robr-
ber g & Rüflefeld. Dans toute cette ro u te ,
& ju sq u e s fur la croupe d’où s’élève le Ê.üs-
tènberg je ne trouvai que de la pierre fableu-
fe rougeâtre par couches; mais à ion pied
je revis la pierre à chaux qui fe dégageoit
de deiîous le fabie; & elle continua encore
jusques au fommet.