
I I * pag. plancha 77. ,Voye{ LoRlô.T 4e fe
Chine.
• L oriot a tête r a y é e . Briss. tom. U ,p a g .
332. Voyez L oriot r a y é .
L oriot de Bengale. Briss. tom. I l , pag. 329.
Vpye^i Loriot de la Chine.
L o r i ôt de là'Chine.
P L ml.-ji9.
L<mot%& Bengale. Br iss. /o/ne 11, page 32.9.»
Jor//._ .
‘ Loriot à tête noire des. Indes. E dw. tom. 11, pag.
Il n’eft pas tout-à-fait fi gros que notre loriot : la
tête" & la gorge font d’un noir foncé qui defcend en
pointe fur le haut du cou ; le refte du cou, le dos ,
le croupion, les, plumes fcapulaires , les petites
couvertures- ,du deffus des ailes- & les grandes les
plus intimes, la poitrine &. tout le deffous du
corps font d’un jaune foncé ; les grandes couvertures
du deffus des ailes les plus extérieures font jaunes
du côté intérieur , noires du côté externe, terminées
de jaune ; les pennes de l’aile font noires ^
leur originej jaunes dans le refte de leur longueur,
plus ou moins largement bordées, de jaune du
côté extérieur r; la queue eft compofée de douze
pennes, dont les quatre extérieures de chaque côté
font entièrement jaunes ; les deux du milieu font,
jaunes, de leur naiftance, à la moitié de leur longueur,
noires dans leur fécondé moitié, qui eft
bordée de jaune à l’extrémité; la penne qui accompagne
de chaque côté les deux du milieu, eft
toute jaune, excepté ; une large tache noire vers
fon extrémité, placée fur le côté intérieur -.fe bec
eft rougeâtre ; les pieds font gris -bleuâtres ; les
ongles noirs.
Suivant M. Edwars, la femelle eft variée de
taches brunes fur la gorge & le devant du cou ; la
figure d’Albin repréfente un individu qui offre
cette première variété ; les ailes font mêlées de
brun & de jaune. M. Briffon incline à croire que
la figure d’Albin repréfente en effet la femelle, &
M. Edwars conje&ure qu’elle pourvoit bien être le
troupiale tacheté de Madrajl de M. Briffon, tom. I l ,
pag. 9 1. La defcription de ce troupiale, copiée du
Synopris de R a y , eft fi abrégée, qu’il eft bien
difficile de fe faire une jufte idée de cet oifeau :
d’ailleurs, fa taille excède de beaucoup celle du
loriot de la 'C h ine ; il eft Vrai qu’il y a du raport
dans les couleurs du plumage, & que cette application
difliperoit la oontradiâion entre les noms de
Madrafi & de troupiale , puifqu’il ëft prefque rigou-
reufement démontré que tous les oifeaux de ce
dernier genre appartiennent au nouveau continent
; mais on ne fçâuroit rien dire de fondé fur
ce troupiale & les autres oifeaux du même genre
qu’on a regardés comme originaires des Indes,
jufqu’à ce que de nouvelles obfervations nous
aient appris s’il y a en effet des efpèces de ce genre
hors de rAmérique.
Indépendamment du loriot de la Chine, dont il
eft queftion dans cet article, j’ai lieu de foup-
çonner qu’on,,trouve dans ce vafte empire le même
loriot qu’en Europe : cette conje&ure eft fondée fur
ce que parmi des oifeaux envoyés de Canton, j’ai
trouvé une femelle que je conferve, & qui eft
parfaitement Semblable à celle de notre loriot. Je
nepenfe pas, au refte, que cet oifeau paffe chaque
année alternativement de l’Eurôpe à la Chine ;
mais je crois que, le même, dans les régions de
l’Europe &. de l’Afie , qui fe correfpondent, il
Voyage de chaque'côté du nord au midi & du midi
au nord, fuivant les faifons.
L o r i o t de la Cochinchiné. B r t s s ^. tom. 11,
pag. 326. Voye^ C o u l a v a n .
L o r i o t des Indes.
B r i s s . tom. 11, pag. 3 1 8 , genre X X I I .
I l eft un peu plus gros que notre loriot : tout Ton
plumage eft jaune, varie de bleu; cette dernière
couleur formé, d’un coin du bec à l’autre, un
bandeau qui paffe fur les yeux & qui fe réunit à
l’ocçipuÊ : les ailes font aum "marquées de bleu dii-
perfé-par taches longitudinales, &. la queue;en eft
coupée vers fon milieu par utte- large, bandé ti'anf-
verlàle : le bec & les.pieds-font d’un beaü roùge.
Ce loriot ne reffemble affurément pas au nôtre :
un homme de beaucoup d’efprit, mais qui blâmé
les méthodes , en avertiffànt que M. Briffon a fait
du loriot des Indes fon 6 1 e merle , le dit de
manière à faire fentir qu’il n’approuve pas la réu-
’nion de ces deux oifeaux en un même genre. Qu’il
me permette de fuppofer qu’on lui adreffe des
Indes l’oifèau dont il s’agit, & qu’il ne le con-
noiffoit pas antérieurement ; veut - il s’affurer fi
M. Briffon en a parlé ; il faut, ou qu’il parcoure
tout fon ouvrage jüfqu’ à ce qu’il rencontre la defcription
de l’oifeau qu’il a reçu, ou que commençant
par obferver la forme du bêc & des pieds , il
détermine quelle partie des fix volumes donnés par
M. Briffon, il doit parcourir, bien certain que fi
l’oifeau ne fe trouve pas décrit dans cette partie ,
il le chercheroit én vain dans tout le refte de
l’ouvrage. Ce peu de lignes contient , je crois ,
l’apologie des méthodes &. la répônfe aux jfréquentes
objeâions qu’on leur a oppofées ; elles
font un moyen facile de reconnoître à l’infpeélion
d’un objet nouveau , en examinant quelques-unes
d é fes parties, dont la forme eft aifée à faifir,
quelle portion d’un catalogue nombreux on doit
confulter pour fçavoir fi cet objet y eft compris ,
fous quel nom il y eft infcrit, ce qu’on en,a dit,
fans être obligé de parcourir le catalogue,
jufqu’à ce qu’on rencontre la defcription de l’objet
nouveau, ou fon étendue entière , à pure perte, fi
cet objet n’y eft pas contenu. V oilà ; je crois, tout
le mérite des méthodes ; mais c’en eft un bien grand
& inappréciable, puifqu’il ménage le temps ; fi leurs
auteurs y en attachent d’autres pour le préfent,
avant d’avoir raffemblé tous les objets & connus
leurs raports , en les comparant fous tous: les
points «Je W , - ils' méritent en effet les reproches
qu’on leur a faits fouvent.
L o r i o t r a y é ;
Loriot à tête rayée. B r i s s . tom. I I , pag. 3 3 a ,
genre X X II.
Il eft un peu plus petit que notre loriot : .es
piedsfont courts & fes doigts fort.longs par proportion
* la tête, Ja gorge & le devant du cou font j
couverts.de plumes .noirâtres, terminées de blanc ; ;
le derrière du cou &. le deffus du corps font d un i
jaune-orangéqui s’étend fur le deffous du corps# ;
mais en prenant une nuance.plus claire; les couvertures
& les pennes des ailes font noires., bordées
de blanc ; la, queue eft d’un jaune-orangé ; le bec
eft de cette dernière couleur; les piedsfont jaunes
fans mélange de rougeâtre, & les ongles font
rouge,$. Les auteurs n’ont parlé de ce loriot qu,e
d’après Aldrçvande, & ne nous ont pas appris dans
quels pays on le trouve.
LO R Y de Ceram. B r is s .- tom. I V , pag. 2 15 ..
L in . éd. X , pag. 44,- fp . a ï . Voye^ L o r i -
N O IR A .
L o r y de Guéby. PI. enl. (£8.4.
Lory de Guéby {[petit^. Voyag.à Ia nouiv. Giùn*
pag. 174. Voye^ L o r i r o u .g e &. v i o l e t . •
L o r y de-la n o u v e lle G u in é e . PI. enl. 683. Voye\
L o r i ( l e g r a n d ) .
L o r y des Moluques. PL enl. 16.
B r i s s . tom. IV , pag. 219. Voye\_ L c r i - n o i r a .
L o r i - p e r r u g h e .
Les loris-perruches reffemblent aux loris en . ce
que le rouge eft la couleur dominante de leur plumage;
aux perruches , en ce que leur queue eft
plus longue que celle des loris ftmpl.emént dits #
fans l’être autant que celle des perruches. C’eft une
feéHôn du genre des perroquets, & de la famille des
loris, indiquée par M. le comte de Buffon ; les
loris-perruches appartiennent, ainfi que les loris ,
à l’ancien continent, .&font originaires des mêmes
climats.
L o r i - p e r r u c h e r o u g e .
Perruche, de Bornéo. B r i s s .. tom. IV , pag. 373#
genre LI11.
Il eft un peu plus gros que la perruche commune :
la longueur, du bout du bec à celui de la queue ,
eft de huit pouces & demi, dont la queue feule
a près de la moitié ; il-a treize pouces neuf lignes
de vol : tout fon plumage eft d’un rouge v if fur
la tête, le deffus du corps,1e ventr§.,|es côtés,&
les jambes ; d’un rouge moins fonçé fur&a gorge ,
le devant du cou, la poitrine, & de pfùs, les plûmes
qui couvrent ces dernières partiessfont bordées de
jaune ; les couvertures du deffous de la queue
font d’un rouge-fale, bordées d’un£ belle couleur
bleue : le pli de l’aile eft verd ; les mo.y£nn£| ^ les
grandes coiivertures font d’un rouge v if & les
grandes font terminées de verd : les trois pennes
des ailes les plus près du corps font bleues; les
autres font rouges & leur extrémité eft verte ; la
.queue eft d’un rouge-fale, tachetée de rougeâtre
à fo n e x t r ém ité ; e lle e ft é t a g é e , & le s d e u x
p en n e s du m ilie u fo n t p lu s lo n g u e s d’u n p o u c e f ix
lig n e s q ue la p e n n e e x té r ie u re d e ch a q u e c ô te :
le s y e u x fo n t en to u ré s d’u n e p e a u n u e & b ru n
â tr e ; le b e c e ft o ran g é ; le s p ie d s & le s o n g le s
fo n t n o irâ tre s .
L o r i -p e r r u g h e t r i c o l o r .
Perruche rouge d’Amboine. B r i s s . tom. IV , pag.
3 78 , pi- X X V I I I , fig. 2 , genre LUI.
Idem. PI. enl. 240.
C ’eft le plus grand des loris-perruches : il n’eft;
pas moins gros qu’une tourterelle ; fa longueur eft
de quinze pouces & demi ; il a la tête , la gorge ,
le coti, la poitrine, les côtés, les jambes d’un
rouge- très-vif, tirant fur le cramoifi ; le do s, le1
croupion, les couvertures du deffus de la queue,
le pli de l’aile d’un bleu-violet ; les ailés d’un verd
foncéV^-avec un bord noirâtre fur le coté extérieur
des grandes pennes;-la queue étagée, noirâtre
en-deffous & d’un violet foncé en-deffus ; le
bec rouge, noirâtre à l’extrémité de fa courbure
les pieds &. les ongles rouges.
L o r i - p e r r u c h e v i o l e t & r o u g e .
Perruche dès -Indes orientales.' PI. enl. 143 .
Perruche ronge des Indes. B r is s . tom. IV ,pa g.'
376 , pl. X X V , fig; 2 , genre LUI.
'■ C e lori-perruche e f t ^ lü s g ro s q u e la perruihê
commune ; fa lo n g u e u r e f t d e d ix p o u c e s n eu f-lign e s
il a fe iz e p o u c e s d e v o l : le fo n d d e fo n p lum a g e e ft
u n ro u g e p lu s v i f fu r le d e ffu s du c o rp s & p lu s p â le
fu r le - d e f fo u s , v a r i é d e la r g e s ta ch e s -d ’un b le u -
v io le t ; le d e ffu s d e la t ê t e , d u e o u -& la p o itr in e
fo n t d e c e tte d e rn iè re c o u le u r ; e lle fo rm e au f ît
Une b a n d e o b liq u e d e l’oe i l à la n a iffan c e du c o u ;
le s -p lum e s , fu r -lé re fte du c o r p s , fo n t v a r ié e s & ’
b o rd é e s ir ré g u liè r em en t d e fo u f fe â t r e -& d e b le u -
v i o l e t : le s tro is g ran d e s p en n e s e x té r ie u re s fo n t
ja u n e s ; le s autre s fo n t ro u g e s te rm in é e s , le s plus!
g ran d e s d e brun- c la ir & lès m o y e n n e s d è b ru n -
v io le t ,; la q u e u e e ft d’un b ru n tiran t fu r le v io le t :.
c e p en d an t le s p e n n e s , e x c e p t é le s d e u x du m i l ie u ,
fo n t ro u g e s du c ô té in té r ie u r , mais e lle s n e Je p a ro
d ie n t qu’autan t q ue la q u e u e e ft é p a n o u ie ; e lle
e f t é ta g é e : le b e c e ft r o u g e â t r e ; le s p ie d s ôc le s
o n g le s fo n t bruns,.
M. Briffon, à qui l’on doit la defcription de
cet oifeau, ne nous apprend pas en quelle partie de
l’Inde on le trouve.
LO Y E T T E . V o y e i É m e r i l l o n ( d e s fau c
o n n ie r s ) .
LUEN. Voye^ A rgus.
LULU ou petite A LO U E T T E HUPPÉE.
Petite alouette huppée. B r i s s . tom. III ,p a g . 36 1,
| genre X X X IX .
Idem. PI. enl. 50 3 , fig. 2.
M.de ATontbeillard donne à cette petite alouette
le nom de lu lù , d’après fon chant, qui n’eft qu’une
forte de cri défagréable ; ell^a du raport avec le
cochevis par la forme de la huppe qu’ils portent tous
les deux ; mais le lulu eft beaucoup plus petit; fon