
haut de la poitrine une autre bande du même blanc-
laie qui colore la gorge ; le relie 'du deffous du
corps & la queue en-deffous font d’un beau-blanc,
varie irreguli erement de mouchetures vertes, excepte
le milieu du ventre qui eft blanc , fans
taches ; le be c , les pieds & les ongles font noirs.
J?a defcripdon qu’on vient de lire , a "été faite
fur un individu que je conferve. Suivant l’indication
de la planche enluminée , le mâle a le
devant du cou & le haut de la poitrine d’un roux-
doré. Genre LV11I.
M a r t i n -P ê c h e u r v e r d e t o r a n g é .
Peut Martin-pêcheur verd de Cayenne. P L enL
T jV ’ Jig. 2 le mâle , 3 la femelle.
Martin-Pêcheur verd d’Amérique. B r i s s . tom.
1 v •> Pag- 490 , genre LVLU.
Petit martin-pecheur verd & orangé. E dw. glan.
W 73 , ch. X X X V , pl. 245. |
,, C’e,ft. le plus petit .detous les martins-pêcheurs
oAmé rique , connus jufqu’à préfent , il n’a que
cinq pouces de long au plus : la tête , le haut du
cou en arrière & le deffus du corps, ainfi que les
plumes fcapulaires, les couvertures fupérieures des
ailes & celles du deffus de la queue font d’un verd-
fonco; les pennes des ailes font d’un verd encore
Plus fombre & pointillées de quelques traits rouf-
ieatres : il y a au bas du cou en arrière un demi-
collier étroit, d’un roux doré ; la gorge & le devant
•du cou font rouffeâtres ; le haut de la poitrine eft
traverfé par une bande verte ; le ventre eft blanc ,
ainfi que les jambes & les couvertures du deffous
de la queue ; les côtés font d’un roiix doré ; les
pennes de la queue font brunes en-deffouSv, les
deux du milieu vertes en-deffus & les latérales ,
qui font auffi vertes en-deffus font variées de blanc
du cote intérieur ; la queue eft un peu étagée du
centre fur les côtés ; le bec eft noirâtre , mais la
bafe du demi-bec inférieur eft rougeâtre j les pieds
le font auilî & les. ongles font noirs.
. x^ a femelle n a ni demi-collier roux doré der-
ïiè re le cou , ni zone verte fur la poitrine , qui
eft entièrement d’un roux orangé.
Martin-Pêcheur verd et orangé (petit).
£ p w . glan. pag.. 73 , pl. 245. V Martin-Pêcheur
VERD ET ORANGÉ.
M a r t i n - P ê c h e u r v e r d e t r o u x .
Martin-pêcheur verd & roux dè Cayenne. P L
knl. 59.2 ,fig . 1 le mâle, 2 la femelle.
C eft une efpece nouvelle & qui n’avoit pas été
décrite, quoiqu’elle foit- fort commune à la Guiane :
la planche enluminee en donne une idée très-
exacle. Ce martin-pêcheur n’eft guère plus gros que
le notre ; mais il a le bec & la queue plus longs,
ce qui fait que fa longueur totale eft de huit pouces ; -•
tout le deffous du corps eft d’un roux foncé &
d o re , le deffus d’un verd-fombre , pointillé de
blanc fur les ailes. & la queue : il y a un trait ■
de la meme couleur que le deffous du corps entre i
foeil & le bec ; le mâle a de plus fur le haut de
ta poitrine une zone on bande demi-circulaire ,
blanche, -variée de verd & le roux-doré s'étend
en-arriere fur le bas du cou où il forme un demi-
collier fort étroit ; le bec eft noir prefqu’en entier *
cependant la bafe du demi-bec 'inférieur eft mar-
quee ^ en-deffous d’un trait blanc , qui fe prolonge
jufqu’à plus de la moitié de fa longueur & la
pointe de l’une & l’autre mandibule eft auffi touchée
de blanc ; les pieds font grisâtres : les ongles
noirs. Genre LV11L °
M a r t i n -P ê c h e u r v i o l e t des Indes. Voyage
aux Indes & à la Ch. tom. I I , pag. 2 12 , pl. 1 18 .
_I1 a la tête , le derrière du cou , le dos , les
ailes & la queue d’une couleur lilai-rougeâtre
changeant en violet ; les pennes des ailes d’un roux-
jaunâtre en-dedans; une bande d’un blanc-bleuâtre
coupe le croupion; la gorge eft blanche; le devant
du cou & tout le deffous du corps , les’ ailes en-
deffous font d’un roux-clair ; l’iris, le b e c , les pieds
font rougeâtres.
Ce martin-pêcheur eft de la groffeur du merle ;
on le trouve à la côte de Coromandel. Genre L V l lh
M A SC A R IN ( le ) .
P L enlum. 35.
Le perroquet mafearin. B r i s s . tom. I F . pag. IBjtfr
genre L 11L 6 1 *
Le mafearin eft un peu plus gros que ]e jaco ou-
perroquet cendre de Guinée p fa longueur totale eft
de treize pouces & demi ; il a deux pieds quatre
pouces de v o l , & les ailes pliéesrr s’étendent
jufquaüx deux tiers de la longueur de la. queue -
quant aux _ couleurs-, M. le comte de Buffon en
donne l’idée la plus jufte dans le peu de termes
qui fuivent |
« Le mafearin eft ainfi nommé , parce qu’il 3
» autour du bec une forte de. mafque noir qui
» engage le front, la g o rg e& le tour de fafhce ;
» fon bec eft rouge ; une coëffe grife couvre le
” derrière de la tête & du cou ; tout le corps
» eft brun ; les pennes de la queue brunes aux
1) deux tiers, de leur longueur font blanches à
» 1 origine ».
Les deux pennes du milieu d’e la queue font
entièrement brunes,, celles des ailes font de la<
meme couleur ; les yeux font entourés d’une peam
nue , d’un beau rouge, elle s’étend fur la bafe du*
demi-bec fupérieur ; les pieds font de couleur de
chair-pâle & les, ongles gris-bruns.
On trouve le mafearin à 111e de Bourbon; j’en
ai vu plufieurs, vivans à Paris ; c’étoient- des-
oifeaux affez doux ;. ils n’avoient en leur faveur
que leur bec rouge qui tranchoit agréablement fur
le fond fombre- de leur plumage ; ils n’avoient
point appris à parler.
M . le comte de Buffon dit qu’il y a au cabinet
, a un individu de même grandeur & de-
” même couleur, excepté qu’il n’a pas le mafque
” noir le blanc de la queue; le'bec eft' aufli
” plus petit, & par ce cara&ère il fe rapproché
» plus du va^a,. dont il paroît être une variété^
m s’il ne forme pas une efpèce intermédiaire entre
„ celle-ci & celle du mafearin ».
M. le comte de Buffon rapporte à cette efpèce
ou variété le perroquet brun de M. Briffon , tom.
JV , pag- 3 1 4 : cet ornithologifte ajoute à la description
précédente, que les yeux font entoures
d’une peau nue & brune qui s’étend fur la bafe
du demi-bec fupérieur : cette peaü nue & fon ex-
te'nfion font un raport de plus avec le mafearin ;
mais fuivant le même auteur, le perroquet brun ,
qu’il a vu viv an t, eft un peu moins gros que le
jaco , & le mafearin , au contraire , auquel le perroquet
du cabinet du roi fe raporte pour les
dimenfions eft un peu plus grand : cette différence ,
qui dans un oifeau empaillé peut n’être que le
produit de la préparation , ne me femble pas devoir
empêcher qu’on ne raporte avec M. de Buffon ,
à la variété ouf l’efpèce dont il parlé, le perroquet^
brun de M. Briffon ; & quand cette différence
auroit exifté entre les individus viv an s , je ne
changerois pas encore d’av is , parce que les me-
fures ftriâes ne peuvent fervir à identifier ou
différencier les efpèces , puifqu’elles varient &
qu’elles ont .une certaine extenfion fiîivant les
individus.
M A T E LO T ( le ) . Voyeç Hirondelle a
croupion b lanc.
M À TU IT U I.
Martin-pêcheur tacheté, du Bréfil. Briss. tom.
IV , pag. 524 , genreï L V I J1.
Matuitui eft le nom que les Brafiliens donnent
à un martin-pêcheur, de la groffeur d’un étourneau
, décrit par Marcgrave : il a la tê te , le deflus
du cou , le dos , le croupion, les plumes fcapulaires,
les couvertures du deflus des ailes & celles du
deffus de la queue d’un brun tacheté de jaune-pâle ;
la gorge jaune ; le devant du cou & tout le deffous
du corps blancs , pointillés de brun ; les ailes &
îa queue variées de taches tranfverfales d’un jaune-
pâle fur fond brun ; le bec rouge ; les pieds &. les
ongles d’un cendré-obfcur. *
Matuitui des rivages.
Petit courly d’Amérique. Briss. tom. V , pag.
3 3 7 , genre L X X V I11.
L e même nom vient d’être employé pour un
martin-pêcheur, & Marcgrave s’en fert d’après les
Brafiliens pour déflgner trois oifeaux dinérens :
Faddition .qu’on y a faite dans cet article, indique
qu’il s’agit d’une efpèce différente de celle pour
laquelle on s’eft fervi du nom feul fans y rien
ajouter.
Le matuitui dont il s’agit eft un courlis à-peu- :
près de la groffeur d’une poule : le devant de
la tête eft dégarni de plumes jufque par delà les
yeux & couvert d’une peau noire ; le dërrière
de la tête & le cou font gris ; le haut du dos,
la poitrine , le ventre , les côtés, lès jambes, les
plumes fcapulaires , les couvertures du deffous des
ailes & de la queue font blanchâtres ; le bas du
le croupion., &. les couvertures du deffus
de la queue font d’un noir - verdâtre ; les pennes
des ailes font de là même couleur en-deffus, &
elles fqnt noires en-deffous ; la queue eft colorée
comme les pennes des ailes ; le bec eft d’un
brun - rougeâtre ; le bas des jambes & les pieds
font d’un rouge-pâle ; les ongles noirs.
On ne voit pas pourquoi M. Briffon a donné
à ce courlis, de la groffeur d’une poule , l’épithète
de p etit, d’autant moins jufte qu’il y a en
Amérique des courlis auxquels elle convient
beaucoup davantage.
MAUBÊCHE .
Les maubêclies font des oifeaux de rivage du
genre du bècaffeau ou du L X X V ® de la méthode
de M. Briffon. On peut cependant lesdiftinguer des
oifeaux de ce genre en ce qu’elles font plus baffes fur
j ambes, qu’elles ont le corps plus plein, la forme plus
raccourcie : elles compofent en quelque forte une famille
à part qu’on peut reconnoître à fon extérieur:
elles font beaucoup plus groffes que les alouettes
de m e r, qui font du même genre : elles le_ibnt plus
aufli que le béçajfeau : de la groffeur de plufieurs
chevaliers , elles en diffèrent , ainfi .que du com-*
battant , par l’extérieur que j’ai dépeint ; on ne
les trouve guère que fur les rivages de la mer ,
elles volent en bandes & courent avec beaucoup
de vîteffe fur le fable ; elles font de paffage ; on
en apporte quelquefois au marché de Paris ; j’en
ai vu au printemps & dans l’automne ; on connoit
fort peu l’hiftoire de ces oifeaux.
M a u b ê c h e c o m m u n e .
Maubêche. B r is s . tom. V , pag. p L X X ,
fig. 1 , genre L X X V .
Elle eft à-peu-près de la groffeur du chevalier t
fa longueur eft de neuf pouces trois lignes dù bout
du bec à celui de la queue ; elle a un pied près
de fix pouces de v o l , & fes ailes pliées départent
la queue d’environ trois lignes ; le deflus de la
tête & du cou & le haut du dos , font couverts
de plumes d’un brun-noirâtre , bordées de marron-
clair ; celles qui revêtiffent le bas du dos & le
croupion font d’un brun-cendré, bordé de blanchâtre
& coupé à l’extrémité des plumes par une
bande tranfverfale noirâtre ; les couvertures du.
deflus de la queue font rayées tranfyerfalement
& irrégulièrement de marron - clair , de brun-
noirâtre & de blanchâtre ; le front, lès joues, la
gorge , le devant du cou , la poitrine & le deffous
du corps font d’un marron-clair ; cependant le bas
des côtés eft rayé tranfverfalement des mêmes
couleurs que les couvertures du deflus de la queue;,
les petites & les moyennes couvertures du deffus
des ailes ■ font d’iin gris-brun & variées de quelques
taches,les unes d’un marron-clair, les autres d’un
noirâtre-vîolet ; les grandes , les plus proches dtr
corps font aufli d’un gris - brun & terminées de
blanc ; Tes neuf premières pennes de l’aile font
d’un brun-foncé en-deffus du côté extérieur y les»
quatre plus près du corps font brunes- ôc les inter