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G A B
V X A B I À N. Voye? G o é lan d . "
i ;GApHET,. : ^
_ Hirondelle de mer à. tfte noire Ou Je gaçhet:
-Éîfiu&L 5 Pa8* ?14* Genre CÎ1Î. . G ”en un oifeau de la. faufil}^ des'hirondelles de mer\
* a, neV^ P °^ ces neuf lignés de longueur du bout
ou bec à celui de la queue; la tête, la gorge, le cou ,
le haut de la poitrine noirs ; un cercle de petites
plumes d’un gris-blanc autour des yeux ; le deffus du
corps gris; le bas de la poitrine & le deffous du corps
blancs ; les ailes d’un gris - cendré ; la queue de
cette dernière couleur, excepté la penne la plus
i!ine c^acïue s dont le bord extérieur
eit blanc entouré de gris ; les pennes de la queue .
vont en s’alongeant fur les bords, ce qui la rend’ i
fourchue ; l,e bec eft noir, les pieds d’un rouge-
obicur , les ongles noirs. Cette efpèce d’hirondelle
de mer ^ peu commune fur nos côtes , qu’on voit
quelquefois fur nos rivières h. la fin de l’été, a été
obfervée en Amérique par le père Feuillée. Suivant
les obfervations de ce voyageur naturalise ,
la femelle du gachetpond deux oeufs, très-gros pour^
fa taille, marbrés de taches d’un pourpre fombre
fur un fond blanchâtre ; elle les dépofe fur la roche
G A D R IL L E . Voyez R ouge- g o r g e . -
G A I . Voyez Ge a i .
G A L . Voyez C oq.
G A L IN O T E (petite). Voyez Merle domi-
Ni Qu a in de la Chine. ■
G A L L E R A N D . Voyez Butor.
G AM B E T T E . PI. enl. 845. Voyez Ch eva lier
AUX PIEDS ROUGES.
G A N G A .
Gelynote des Pyrénées. B r is s . tom. I . vas. i©<r.
f l . X IX , fig. 1. Genre V.
P I. enl. 10 5 , le mâ le , 106 la femelle.
Petit coq de Bruyère aux deux éguilles à la queue.
E dw. glan. pas. 8 4 , chap. X X X lX .p l . 249.
Le ganga n’eft pas plus gros qu’une perdrix grife : il
eft du genre desgelinotes. d’avec lefquelles il diffère
en ce qu’il a les ailes plus longues & deux filets à la
queue qui la dépaffent de la moitié de fa longueur ;
ils font formés par l’expanfion des deux plumes
du milieu de la queue, dont les barbes devinrent
tout-à-coup très-courtes dans la dernière moitié de
leur longueur : le ganga eft à’un très-beau plumage,
fort agréablement v a r ié ; le deffus de*la tête , du
cou , au dos eft nué d’olivâtre , de jaune-clair, de
noir & de roux ; le croupion eft rayé en travers
de tf?5ir & de roux ; les couvertures du deffus des
ailes font nuées des mêmes couleurs que le do s,
diftribuées par tache d’une manière très-agréable ;
les joues font fauves ; la gorge eft noire ; le devant
G A R
du cou eft olivâtre ; il y a„ plus bas trois bandes
tranfverfale.s., en forme de collier ,. deux ,noires &
u!fe touffe- au mi l ieule refte du. deffous du corps
| blanc; le ,bec Ôf. les. .pie.dsi font cendrés i'ies
| ohgles.npirs ; let cfeyant des pieds eft couvert d’un
duvet ou de petites plumes blanchâtres les couleurs
de la femelle font plus rembrunies & elle n’a
point de collier fur le devant du cou , mais feulement
deux lignes noires fort étroites.
Les gangas habitent les parties les plus chaudes
de l’Europe , & font communs fur les côtes d’A frique.
On n’en trouve que très-peu dans lçs provinces
méridionales de la France. On a repréfenté
pi. enl. 130, fous le nom de gelinote du Sénégal,
un oifeau qui ne paroit être qu’une variété du
ganga. Il a , comme ce dernier , deux longs filets
à la queue ; il eft un peu plus petit & fon plumage
eft moins varié & moins;agréable ; la gorge eft d’un
jaunatre-clair ; i l y a un trait gris-cendré de chaque
cote dans la ligne où l’oeil eft. placé ; tout- le refte
du corps eft d’un fauve uniforme ; la même couleur
s étend fur les ailes qui font tâchées de noirâtre &
dont les grandes pennes font brunes à leur pointe,
. blanchâtres fur • leur bord extérieur : le bec & les
doigts font bruns, les.pieds font couverts en-devant
d’un duvet blanchâtre.
A G A R D E - BO U T IQ U E , Voyez M a r t i n
PECHEUR.
G A RD E -GH A R RU E . Voyez Motteux.
GARLU.1- C
Geai à ventre jaune de Cayenne. PI. ènl. 249,’
Je n’ai pas vu cet oifeau en nature , & je n’en .
peut donner l’idée* que d’après la planche enluminée
qui le repréfente ; il eft à-peu-près de la
J gfpfleur d’un merle , mais plus ramaffé & plus
gros à proportion de fa longueur; cinq raies , qui
s’étendent de devant en arrière , couvrent le deffus
de la tête ; une jaune au fommet entre deux raies
.brunes ; fur les côtés , au-deffous de l’oeil & en
partie dans la ligne où il eft placé, font deux raies
blanches ; le bas des joues, .le derrière du cou &
le deffus du corps font d’un gris-brun ; les ailes
font d’un brun-foncé ou d’un noirâtre éclairci &
rouffeâtre fur le bord des plumes ; la queue eft de la
même couleur que les ailes ; la gorge eft blanche;
le devant du cou & tout le deflous du. corps font
d’un jaune jonquille ; le bec eft noir, les pieds
font bruns-noirâtres. Genre XVI.
G A R O T ( le ) .
PI. enl. 82,
Br is s . tom. V I , pag. 4 16 .p l. X X X V I 1 s fig. 2;
Le ,garot eft. du genre du canard , mais beaucoup
plus petit que le canard domejlique ; fa longueur
.eft de dix-huit pouces ; fou vol de deux pieds
quatre pouces ; il a la tête , le haut du cou S i la
gorge d’un vèrd noir, changeant en violet & en
verd-doré ; de chaque côté , entre le bec & l’oeil ,
Une large tache blanche ; le refte du cou , la
poitrine , le ventre, les côtés & les couvertures
du deffous de la queue d’un beau blanc ; le dos , •
le croupion'& 'les couvertures Ldu deffus de la
queue d’un noir foncé ; les petites plumes fcapu-
laires variées de noir & de blanc ; les grandes
tout-à-fait noires; les petites couvertures du deffus
des ailes & les grandes les plus proches du corps
noires,,les moyennes blanches ; les grandes , .placées
au milieu, noires , terminées de blanc ; les
quatorze premières pennes des ailes noirâtres , les
fix fuivantes.- blanches * & les cinq plus proches
du corps du même noir que le dos ; les pennes
de la queue noirâtres ; l’iris d’un jaune defafran;
le bec noir; la partie nue des jambes, les pieds,
les doigts d’un jaune-orangé ; leurs membranes d’un
jaune plus fombre & les ongles-noirâtres.
Tout ce qui eft d’un beau noir dans le mâle
eft d’un gris-brunâtre dans la femelle , & ce qui
dans le premier .eft d’un beau blanc, eft dans celle-
ci d’un blanc-fale ; elle n’a ni la tache entre l’oeil
& le bec , ni la tête & le haut, du cou verds à
reflets, mais brunâtres.
Les garôts fréquentent nos étangs pendant tout
l’hiver & fe retirent au printemps vers le nord.
M. Linné nous apprend qu’ils nichent en Suède
dans des creux d’arbres.
Suivant les obfervations de M. Bâillon , les
garots fé tiennent prefque toujours à l’eau , ainfi
que les millduins ; ils ne viennent à terre que
pôur y prendre un bain d’air qui defsèche leurs
plumes humeâées & pénétrées par l’eau à la
longue ; ils_ marchent très - mal , & leurs pieds ,
trop délicats fe bleffent &'fe déchirent fur le fable ;
il paroît difficile que ces canards deviennent do-
meftxques, à moins qu’oil ne les plaçât près de
pièces d’eau où ils pourroient fe tenir la plus
grande partie du temps.
G A R Z E T T E B LAN CH E .
C’eft un héron tout blanc plus. petit • que
1 aigrette. ,à pieds & J>ec noirs ; on le connoît
en Italie où on le nomme garfetta. On le trouve
quelquefois en France; j’en ai vu un qui avoit
été tué. près de Fontainebleau , & M. de Buffon
parle d’une garfette tuéé en Brie. M. Hollande
a rapporté d’Egypte plufieurs peaux d’un petit
héron parfaitement femblable à la garfette , dont
il ne diffère que parce que le bec eft jaunâtre ;
c eft fans doute une variété , peut-être n’en eft-ce
qu’une non plus que M. Briffon a décrit , tom. V,
P ‘-S[ 438 j fous le nom de petit héron blanc. Cette
efpèce ou cette variété de la garfette, en diffère
par un jaune foncé, fur le deffus de la tête & une.
teinte de jaune plus clair fur la poitrine , par la
couleur du bec & des pieds qui font jaunes. Il
y a à Paris, dans le cabinet de M. des Moulins,
une garfette toute blanche à bec & pieds noirs,
qui a été apporté de Saint-Domingue : ainfi cetce
efpèce fe trouve, comme toutes celles du même
genre, dans beaucoup d’endroits & dans des lieux
très-éloignés les uns des autres. Genre L X X X 1.
G A U T E R E A U . Voyez Ge a i .
v G A V I A N. Be l . Port. pag. 3 5 . Voye^
| M o u e t t e t a c h e t é e .
G A V IO N . Voyez C a r a c a r a .
G A VO U É de Provence.
PI. enl. 656 -j fig. 1.
C ’eft un ortolan qui a beaucoup de rapport à
Yortolan de rofeaux ; il eft de la même taille ;
les couleurs diffèrent peu ; je ne regarde ces deux
oifeaux que comme une variété l’un de l’autre. Le
gavoué a les parties fupérieures, la poitrine, les
ailes & la .queue variées de noir & de rouffeâtre ,
le deffous du corps gris ; une plaque noire de
chaque côté de la tête , furmontée d’un trait blanc
qui s’étend de l’oeil en arrière ; la gorge brune,
encadrée de chaque côté d’un trait longitudinal
noir. On le trouve en Provence où on lui donne
suffi les noms de chic -<javotte & chic - mouflache.
Genre X X X V .
G EA I.
P L enl. 481.
B r is s . tom. I I . pag. 47. GenreXVI.
Ja y . Be l . Hifi. nat. des oif. pag. 288 , figl
pag. 189.
Ja y , ja y on. Bel. port, d ’oif. pag. 70.
Ghiaudaia , gaza verla . berta en Italien ;
Gayo en Efpagnol ;
Haer , haetzel. marcolfus , mufçhecker, hocker *
&c . en Allemand ;
■ Ja y en Anglois ;
Soyka en Polonois;'
Noet-fkrika . korn-fkrika en Suédois 1
P ica glandaria en Latin,
Dans différentes provinces de France, ja y l
gay . gayon . jaques gauterau. richard. girard..
Le geai a à-peu-près les mêmes habitudes que
la pie ; même pétulence , même aérien brufque
dans fes mouvemens , même antipathie pour le
repos & même propenfion à caqueter ^mais, avec la
même vivacité, il eft moins défiant & il fe précipite
plus inconfidérément. dans le piège ; la
vue des quadrupèdes carnaciers, tels que le renard
, ou celle des oifeaux de nuit, l’inquiette &
l’agite ; il pouffe un cri aigu auffitôt qu’il les
apperçoit , & ce cri eft un lignai qui raffemble
tous les geais des environs ; ils*’continuent de crier
enfemble , comme fi le nombre ou le-bruit qu’ils
font diminuoit le danger qu’ils femblent craindre ;
mais, au lieu d’y apporter remède , cette habitude
leur eft fouverif funefte, & eft caufe que ç’eft un
des oifeaux qu’on prend le . plus aifément à la
pipée ; rieur cri: naturel eft haut, rauque , fort. &
défagréabie ; ils ont une grande facilité à contrefaire
les fon s qu’ils entendent , & ils apprennent
1- à parler ; ils on t, comme la pie , l'habitude d’emporter
&. d’entaffer ce qu’ils trouvent, fans qu’on