
des habitudes de cette hirondelle , & celles de
Xhirondelle de cheminée , qui ont engagé M. de
Montbeillard à l’en regardes comme une variété.
H iro n d e l l e de F en ê t r e . Voyê^ Hiro n d
e l l e AU CROUPION BLANC.
. H iro n d e l l e de la baie d’Hudfon. B r is s . Supplément,
tom. VI , pag. 56. Voye^ Hiro n d e l l e
b l e u e de la Louifiane.
H iro n d e l l e de Cayenne. P l. enl. 545 3 fig. 2.
B r is s . tom. I I 3 pag. 495. Voye^ Hiro n d e l l e
s b l e u e de la Louifiane.
H iro n d e l l e de la Caroline. B r is s . tom. 113
pag. 50 1. Voye\ Hiro n d e l l e BRUNE ACUTI-
penne de la Louifiane.
H iro n d e l l e de la Louifiane. PI. enl. 722 ,
Voye£ Hiro n d e l l e b leu e de la Louifiane.
Hiro n d e l l e de la Martinique. PL enl. 5 4 4 ,
fig . 1 . V oye^ Hiro n d e l l e n o ir e a c u t ip en n e
de la Martinique.
Hirondelle de l’îlede Bourbon. PL enl. 544,
fig. 2. Voye1 Hirondelle brune (grande) a
VENTRE TACHETÉ.
H ir o n d e l l e de m e r .
Sterna eft le nom latin que la plupart des auteurs
donnent à Xhirondelle de mer.
See fchwalbe en Allemand ;
See fwallow en Anglois ;
Taem , ter ns, flrin en Suédois, & dans plufieurs
langues du Nord.
Les hirondelles de mer, dont M, BrifTon a com-
pofé le C IlIe genre de fa méthode, ont le bec
lon g , droit, pointu, applati par les côtés, compote
de deux portions ou mandibules d’égale longueur
; les jambes courtes ; les pieds forts petits ;
le bas des jambes dégarni de plumes ; quatre doigts,
trois devant, un derrière; les trois doigts antérieurs
unis par. une membrane qui les lie en-
fe.mble ; les ailes très-longues & échancrées ; la
queue fourchue ; le corps couvert de beaucoup de
plumes & d’un duvet épais: elles vivent de poif-
10ns qu’elles enlèvent en rafant la furface de
l’eau ; car elles ne nagent pas.; leurs pieds font
trop courts pour cet ufage de de peu d’utilité
pour marcher : les hirondelles de mer ne s’arrêtent
fur la terre que pour fe repofer ou faire leur
ponte : l’air eft leur élément ; elles s’y jouent &
le traverfent de tous les fens à la faveur de leurs
longues ailes : elles fréquententlesplages maritimes, .
les lacs, les étangs & les rivières ; elles arrivent en
mai fur nos côtes, y paffent la belle faifon en
grande partie, y font leur ponte, & ce n’eft
guère qu’en août & feptembre qu’elles font des
incurfions fur les rivières qu’elles remontent
alors fort avant. Ce font des oifeaux criards,
& qui ont peu d’inftinét fur les dangers dont
ils . font menacés. Les hirondelles de mer paffent
à la portée des chaffeurs , dont la vue ne leur
fait pas prendre une autre route ; le bruit des
armes ne les écarte pas ; elles fe précipitent & elles
entourent en volant & en criant celle d’entr’elles
qui a été atteinte & qui eft tombée du coup. Cependant
elles ne volent pas en troupe ; mais chacune
de leur côté, dans le même efpace, fans fe
nuire, & fouvent plufieurs efpèces enfemble,
comme les hirondelles : ce rapport entre ces deux
genres d’oifeaux, la conformité dans la longueur
&. la coupe des ailes, dans la forme de la queue,
dans la manière de diriger fes mouvemens & de
les varier en volant, dans la façon de faifir fa
proie, ont fait comparer ces oifeaux aux hirondelles
, & leur en ont fait donner le nom auquel on
a ajouté celui de l’élément, dans lequel les hirondelles
de mer trouvent leur nourriture la plus ordinaire
; car, comme je l’ai déjà dit, elles remontent
les rivières &. elles volènt au-deffus des lacs ôc
des étangs, & elles ne négligent pas les infeétes
ailés qu’elles trouvent à leur portée en volant.
Hirondelle de mer. PL enl. 987. Voye{
P lE R R E -G A R IN .
Hirondelle de mer. (grande) Br is s . tom«
V I , pag. 203. Voye^ P ierre-garin.
Hirondelle de mer. ( petite). PL enl. 996.
Br is s . tom. V I , pag. 206, genre CIII. P L X I X ,
H • i f e p ' - ; _
Elle n’eft guère plus groffe qu’une alouette : fa
longueur , du bout du bec à celui de la queue, eft
de huit pouces neuf lignes ; elle a plus d’un pied &
demi de vol : le front eft blanc ; le deffus, le derrière
de la tête, le haut du cou en-arrière font
noirs ; le refte du cou en-deffus; le dos & le croupion
, ainfi que les plumes fcapulaires, font d’un
gris-cendré : il y a , de la bafe du beoau-deffus de
l’oeil, une raie noire qui fe réunit à la même couleur
fur le derrière de la tête : le noir qui en
couvre le fommet s’avance en pointe fur le front :
la gorge, le devant du cou & le deftous du corps
font blancs ; les trois pennes extérieures des ailes
font noirâtres , largement bordées de blanc du côté
intérieur ; les autres pennes font cendrées du côté
extérieur & blanches du côté interne : la queue eft
blanche & très-fourchue ; le bec & les pieds font
rouges, mais la pointe du bec & les ongles font
noirâtres.'
Hirondelle de mer a grande envergure.
Cette efpèce nouvelle a été obfervée à l’île de
l’Afcenfion par M. le chevalier de Querhoënt, &
M. le comte de Buffon eft le premier auteur qui
en ait parlé : elle eft de la même groffeur que notre
grande hirondelle de mer ; celle à grande envergure
a cependant les ailes beaucoup plus longues ; fon
vol eft de deux pieds neuf pouces. « Elle a fur le
» front un petit croiffânt blanc, avec le deffus de
j> ‘la tête & de la queue d’un beau noir, & tout le
» delfous du corps blanc ; le bec &. les pied«
yy noirs ».
Ces hirondelles font fi communes à l’île de
l’Afcenfion, que l’air en eft quelquefois obfcurci,
& qu’on y voit de petites plaines qui en font entièrement
rement couvertes : elles pouffent fans ceffe un cri
aigu, femblable à celui de l’effraye; elles voloient
au-deffus de M. de Querhoënt, fans être étonnées
de fa v u e , & prefqu’au point de le toucher .
les couveufes ne s’envoloient p a s , & fe defen-
doient à grands coups de bec: fur plus de fix cens
nids il ne s’en trouva que trois oh. il y eut deux
petits ou deux oeufs ; il, n’y en avoit qu un feul
dans tous les autres. Les oeufs font fort gros a proportion
de l’oifeau , jaunâtres , tachetés de brun &
de violet-pâle. Les petits font couverts d’un duvet
gris, & dégorgent le poiffon qu’ils ont avale ,
aufli-tôt qu’on veut les prendre. Genre CIII.
Hirondelle de mer a tête noire. Voye{
G a c h e t .
Hirondelle de mer a tête blanche.
Catesb. tom. 1 , pag. & pi. 88. FbyeçNoDDi.
Hirondelle de mer de Cayenne (grande).
Elle eft un peu plus grande que le pierre-garin,
ou la plus grande hirondelle de mer d’Europe : le
devant de la tête, le cou & tout le deffous du
corps font blancs ; le derrière de la tête eft tacheté
de noir ; le deffus du corps, les ailes & la queue
font d’un cendré , varié fur le bord des plumes du
dos de rouffeâtre pâle, blanchâtre fur le croupion
&. mêlé de noirâtre à l’extrémité des grandes
pennes des ailes :1e bec eft jaune & les pieds font
d’un, brun-jaunâtre. Genre CIII.
Hirondelle de mer de la Cochinchine.
Br is s . tom. 11, pag. 3 10. Voye^S alangane.
Hirondelle de m e r des Philippines.
C ’eft une efpèce nouvelle rapportée de l’ifle
Panay par M. Sonnerai. 11 l’a décrit dans les termes
fui vans. Voy. à la nouv. Guin. pag. 12$. « Sa gran-
» deur eft la même que celle de notre hirondelle de
yy mer : elle a le deffus de la tête tacheté de noir ;
yy le devant du cou , la poitrine & le ventre
» blancs ; le derrière du cou d’un noir-grisâtre ;
yy les ailes couleur de terre d’ombre en-deffus ,
yy grisâtres en-deffous ; la queue colorée comme les
yy ailes ; le bec & les pieds noirs ». Genre CIII.
Hirondelle de mer noire. B riss. tom. V I3
pag. 2 1 1 . Voyeç G uiffette noire.
Hirondelle de mer tachetée. Br iss. tome
VIypag. 2 16. Voyei Guifette,
Hirondelle de rivage.
P l.en l. w , f i g . 2..
Briss. tom. I l , pag. 306 , genre X X X .
Hirondelle d ’eau, argaule , ergatïlle en diffé-
rens endroits , fuivant M. de Saler ne ; grifon à
Genève.
U hirondelle de rivage a quatorze pouces neuf lignes
de longueur totale, onze pouces de v o l , & fes
ailes pliées dépaffent la queue de cinq lignes : la
tête &. tout le deffus du corps font d’un cendré-
brun ; la gorge &L toutes les parties inférieures font
blanches ; les pennes des ailes & de la queue font
brunes ;le bec eft noirâtre ; les pieds ôcles ongles
font d’un gris-brun ; la partie poftérieure des pieds
eft garnie d’un duvet gris ; les pennes moyennes
Hifioire Naturelle. Tome II.
des ailes font échancrées par le bout en forme de
coeur.
U hirondelle de rivage eft la plus petite de celles
qu’on voit en Europe ; elle y arrive à-peu-près en
même-temps que Xhirondelle à croupion blanc , oL
elle fe réunit avec elle pour le départ : pendant fon
féjour elle vit fur le bord des eaux, où elle chaffe
aux infe&es avec plus de pétulence encore & de
vivacité que les autres hirondelles ; elle fait fon
n id , ou dans les trous qu’elle trouve le long des
rivages & des berges efearpés & à pic, ou elle en
creufe un elle-même ; dans ce dernier cas, elle ouvre
un chemin ôu boyau de dix-huit pouces de long,
l’élargit en tout fens ; quand il eft pouffé à cette
profondeur , y apporte quelques brins d’herbes
sèches & des plumes pour en garnir le fond ÔC
dépofer fes oeufs fur ce nid, qui, par fa pofition ,
n’a pas befoin qu’elle prenne de plus grande précaution.
Elle ne fait qu’une ponte par a n , fuivant
M. Frifch; elle eft de cinq ou fix oeufs
blancs , fans.taches, à demi-tranfparens. Il pa-
roît, d’après M. Salerne, que Xhirondelle de rivage
ne fait pas toujours fon nid au bord des eaux, &
que quelquefois elle le place dans des arbres creux
ou dans des fentes qu’elle trouve dans les carrières
: l’efpèce eft très-répandue en Europe, ÔC
| paroît fur-tout abonder dans les climats méridionaux
, quoiqu’elle s’avance aufli très-loin au nord. •
M. de Montbeillard rapporte une obfervation
de laquelle il réfulte que toutes les hirondelles de
rivages ne quittent pas l’Europe en automne ; on
en a vu voltiger, en différens mois de l’hiver,
jufqu’à quinze ou feize à la fois dans les montagnes
du Bugey : « c’étoit fort près de Nantua, à une
yy hauteur moyenne, dans une gorge d’un quart
» de lieue de long, fur trois ou quatre cens pas de
yy large, lieu délicieux , ayant fa principale expo^
yy fition au midi. garanti du nord &. du cou-
>» chant par dés rochers à perte de vu e , où le
yy gazon conferye prefque toute l’année fon beau
yy verd & fa fraîcheur, & où l’hiver reffemble à
yy nos printemps ».
Le dernier mot dit tout & explique comment
quelques hirondelles peuvent refter toute l’année
dans un endroit où elles trouvent de quoi vivre
en tout temps, fans qu’il y ait rien à conclure pour
l’émigration de l’efpèce en général.
H iro n d e l l e de r iv a g e ^ du Sénégal. B r is s .
tome 11, pag. 508. Voye% H ir o n d e l l e am b
r é e .
Hiro n d e l l e d’Efpagne. (la grande) B r is s .
tome I I , pag. 504. Voye{ M a r t in e t (grand) a
VENTRE BLANC.
Hir o n d e l l e des b l é s . Voyeç H iro n d e l l e
b ru n e (grande) a v en t r e ta ch e t é .
H iro n d e l l e de Saint-Domingue. B r is s . tom.
I I 1 pag. 493. Voye^ Ma r t in e t n o ir (leg rand)
A VENTRE BLANC.
H i r o n d e l l e d o m e s t iq ü e . Voye£ H i r o n d
e l l e DE CHEMINÉE.
Q