
H O C
j ’ignore d’où avoit été apporté ce hocco mort dans
une ménagerie près de Paris.
H o c c o de Curaffow. Br is s . tom. I , pag. 300.
Voye^ H o c c o proprement dit.
H o c c o du Bréfil. Briss. tom» 1, pag. 296.
Voyez H o c c o proprement dit.
H o c c o du Mexique. B riss. tom. I , pag. 302.
Voyez PAU x i.
H o c c o du Pérou. P l. enl. 12 5 . B r is s . tom. 1 ,
pag. 305. Voyez H o c c o proprement dit.
H O CH E -PIED (fauc) : nom qu’on donne à
un oifeau qu’on lâche feul contre lç héron pour
le faire monter.
HOCHE-QUEUE. Voyez Lavandière.
H O C T I ( 1 ’ ).
Héron huppé du Mexique. B r i s s . tom. V ,
pag. 418.
M. de Buffon donne par contraftion le nom
de ko&ik un héron du Mexique 3 que les naturels
du pays appellent dans leur langue hoaélli ou
toloaSlli. Il eft moins grand que le héron commun :
un bandeau blanc .couvre le devant de la tête
dont la partie poftérieure eft noire & ornée d’une
huppe de la même couleur : la gorge, le devant
du cou & le deffous du corps font blancs ; le
dos j le croupion , les plumes fcapulaires & les
couvertures du deffus de la queue font d’un noir
changeant en verdâtre ; les couvertures du defliis
des ailes , les pennes des ailes & de la queue
font cendrées , mais les couvertures des ailes font
teintes d’une nuance verdâtre; l’iris eft jaune ,
les paupières font rouges ; la peau nue entre le
bec & l’oeil de chaque côté eft jaunâtre ; le bec
eft noir, jaunâtre fur les côtés ; le bas des jambes
& les pieds font d’un jaune-clair.
Les Mexiquains donnent à la femelle un nom
différent de celui du mâle & l ’appellent hoaElou.
Son plumage eft brun fur le deflus du corps mêlé
de quelques plumes blanches, & fur le cou & le
deffous du corps, il eft blanc varié de quelques
jalumes brunes.
Cet oifeau fe trouve fur le lac du Mexique : il
fait fon nid parmi les rofeaux : il a la voix très-
forte. Genre L X X X 1.
HOHOU.
Héron cendré du Mexique. Br is s . tom. V 3
pag. 404. Genre L X X X I.
Xoxouqui-hoaEtli quife prononce hohouqui-hoa&li
eft le nom mexiquain de cet oifeau : fa longueur
eft de deux pieds quelques pouces ; le devant de
la tête eft mêlé de blanc & de noir, le deflus
eft pourpre & orné en-arrière d’une huppe de la
même couleur ; la gorge, le devant du cou & le
deffous du corps font cendrés ; les ailes font variées
de gris & de bleuâtre ; la queue eft cendrée,
le bec eft noir. Ce héron ne fé montre que de
temps à autre fur le lac du Mexique , & paroît y
venir du côté du nord»
h o i t l a l l o l t .
Ç> e f t un o ifç a u d én om m é p lu tô t q u e d é c r it p a r
H O U
Fernandez : il fe trouve dans les contrées les plus
chaudes du Mexique : il n’a que dix-huit pouces
de long; fon plumage eft d’un blanc teint d’une
nuance fauve ; la queue eft d’un verd changeant
en reflets brillans ; elle eft fort longue ; les ailes
font au contraire très-courtes , & cet oifeau dont
le vol eft pefant, eft fl léger à la courfe, qu’il
devance les chevaux les plus vîtes. Une telle description
elt trop incomplette pour qu’on puiffe
fe former l’idée du genre dont peut être l ’hoït-
lallolt.
HONORÉ (F ) de Cayenne. PI. enl. 700»'
Voyez Onoré (F ). ■ ■ ' _
, H O U BA R A ou petite O U T A R D E HUPPÉE
d’Afrique.
Cette Outarde indiquée par M. le comte de
'Bu ffon, d’après les Voyages de M. Shaw , an-
glois, eft de la groffeur de la cane-petière ; elle
; en a la forme & le plumage, mais elle en diffère
par une huppe renverfée en arrière & comme
tombante , & par des plumes longues qui couvrent
le deflus du cou : l’oifeau les relève à volonté &
elles lui forment alors une efpèce de fraife.
Genre LXV1.
HOUHOU d’Égypte.
C’eftle nom que les Arabes donnent à un coucou 3
fur lequel M. de Montbeillard a reçu des mémoires
, d apres lefquels il en fait l’hiftoire que je
tranfcris.
« Ce coucou s’eft nommé lui - même ; car,;
» -fon cri eft hou hou répété plufieurs fois de fuite ,
» fur un ton grave : on le voit fréquemment dans
” le § É g | le mâle & la femelle fe quittent
” rarement, mais il eft encore plus rare qu’on en
” trouve plufieurs paires réunies ; . . . il paroît
” que les fauterelles font leur principale nourri-
» ture : ils ne fe pofent jamais fur les grands
ff arbres , encore moins à terre , mais fur les
” buiffons à portée de quelque eau courante : ils
” ont deux cara&ères ftnguliers : le premier, c’eft
?? que-toutes les plumes qui recouvrent la tête &
ff le cou font épaiffes & dures, tandis que celles
» du ventre & du croupion font douces & effilées :
» le fécond, c’eft que l’ongle du doigt poftérieur
» interne eft long & droit comme celui de notre
77 alouette.
| La femelle » ( car , M. de Montbeillard
avertit qu’il n’a aucun renfeignement certain fur le
plumage du mâle, ) « a la tête & le deflus du cou d’un
» verd-obfcur, avec des reflets d’acier poli ; les
” couvertures fupérieures des ailes d’un roux-
v verdâtre ; les pennes des ailes rouffes , terminées
» de verd-luifant, excepté les trois dernières qui
» font entièrement de cette couleur , & les deux
» ou trois précédentes qui en font mêlées ; 1©
» dos brun avec des reflets rouffeâtres ; le crou-
g pion brun , ainfl que lés couvertures fupérieures
» de la queue dont les pennes font d’un verd-
» luifant, avec des reflets d’acier poli ; la gorge
fl & tout le deffous du corps d’un blanc : rouf;
H O U
5» feâtre plus clair fous le ventre que fur les
parties antérieures & fur les flancs : l’iris dun
v rouge v i f ; le bec noir & les pieds noirâtres.
La longueur totale du houhou eft de quatorze
à feize pouces & demi : après en avoir donné
la defcription, M. de Montbeillard le compare
à trois coucous avec lefquels il lui paroît avoir
beaucoup de rapports. Ce font, i ° ; l e coucou des
Philippines , pl. enl. 824 • tout fon plumage eft
d’un, noir-luftré , à l’exception des ailes qui font
rouffes : « il a , dit M. de Montbeillard , la même
1 7 taille, les mêmes dimenflons relatives , le même
1 7 éperon d’alouette, la même roideur dans les
v plumes de la tête &. du cou , la même queue
1 7 étagée que le houhou, & on peut le regarder
1 7 comme le mâle ou comme une variété dans
» l’efpèce 1 7 .
20. Le coucou verd d yAntigue ; voyag. à la nouv.
Guinée, pag. 1 2 1 , pl. 80 : M. Sonnerat dit que
ce coucou a toutes les plumes dures & roides ;
que la tête , le cou, la poitrine, le ventre font
d’un verd-obfcur, foncé & tirant fur le noir ; les .
ailes d’un rouge - brun , la queue noire , & que
l’ongle du doigt poftérieur interne eft très-pointu
& très-long.
3 °. Enfin , le coucou appellé toulou à Mada-
gafcar , repréfenté pL enl. -295, ftg. t , & décrit
par M. Briss. tom. IV , pag. 138 , fous le nom
de coucou de Madagafcar.
Le toulou a du bout du bec à celui de la queue
quatorze pouces & quelques lignes. Il a l’ergot
long & pointu , &. les plumes roides & dures
comme le- houhou ; tout fon plumage eft d’un noir
luftré , excepté les ailes qui font d’un marron-
foncé ; le bec & les pieds font noirs. Cependant
M. Briffôn & M. de Montbeillard parlent du toulou
comme étant varié fur plufieurs parties de traits
ou - de pinceaux de différentes nuances , tracés
dans le fens des plumes, & c’eft fous ce plumage
qu’il eft repréfenté dans la planche enluminée ; mais-
le premier des deux auteurs que je viens de citer ,
penfe que ces toulous variés de différentes couleurs
font des jeunes de l’année, &. je crois pouvoir
affurer la réalité de fa conje&ure que j ’ai vé rifiée
par le fait fuivant. Le toulou paroît être
très-commun à Madagafcar : j ’en ai vu deux fois
un affez grand nombre parmi des oifeaux qu’on
avoit apportés de cette île ; il y en avoit de variés,
comme ceux que MM. Briffon & de Montbeillard
ont décrits , d’autres dont le plumage étoit tout
noir , à l’exception des ailes ; parmi ceux qui
étoient variés de différentes nuances , les uns
l’étoient beaucoup plus que les autres , & il y
en avoit auxquels il ne reftoit que quelques traits
de leur première livrée ; en comparant tous ces
oifeaux , on v o y o it , par les rapports qu’ils avoient
enfemble , qu’ils apparteftoient tous à la même
efpèce j & ceux qui étoient les plus' chargés de
nuances différentes paroiffoient dans leur enfemble
les moins formés x tandis que les toulous à ailes-
H O U Î17
marron ", avec le refte du plumage noir , offroient
tout ce qui cara&érife un animal entièrement fait*
Quels que foient les rapports des quatre coucous
compris dans cet article les uns avec les autres , la
diftance des lieux, le défaut de connoiffances à l’égard
du mâle du houhou me Semblent des raifons de
douter que cet oifeau foit de la même efpèce que
les trois autres ; mais il me paroît très-probable
que ceux-ci ne font tout au plus que des variétés
d’une même efpèce , & d’après ce que j’ai obfervé
à l’égard du toulou, il eft démontré que c’eft le
meme oifeau que le coucou des Philippinnes,
Genre L.
H O U T A RD E . Bel. Voyez Outarde,
H O U P E T T E .
Tangara noir huppé de Cayenne. Briss. tom. P7-;
P“ g- ( " j , pl. IV , fig. 3.
P l. enl. 3 0 1 , fig. 2.
La houpette eft un tangar a de la première grandeur
dans ce genre d’oilëaux : fa longueur eft de
fix pouces trois lignes, & fa groffeur égale celle
d’un moineau- franc : lè devant de la tê te , à la
partie fupérieure, eft couvert de plumes noires,
derrière lefquelles il y a une touffe de plumes-
d’une belle couleur orangée ; les unes & les autres
font longues & effilées, &. lorfque l’oifeau les
redreffe , elles forment une huppe : les autres
parties de la tête , le cou , le haut du dos , les
plumes fcapulaires , la poitrine , le ventre & le
deffous de la queue font d’un noir-terne ; la gorge ,
le bas du d o s , le croupion & le deflus de la
queue font d’un fauve-clair : il y a fur le haut de
l’aile vers le pli qui répond à . celui du poignet
une tache blanche ; les ailes & la queiie font
.noires, & le b e c , les pieds , les ongles le font
aufli.
Ce tangara eft jufqu’à préfent le feu! oifeau
dans ce genre qui foit huppé : on le trouve à la
Guiane ; il y vit dans les lieux découverts , & de
préférence dans les plantations ; fon cri reffemble
à celui du pinfo'n.
On a repréfenté, pl. enl. 7 , fig. 2 , fous le nom
de tangara huppe de Cayenne , une variété de la-
houpette; la différence confifte en ce qu’il n’y a
pas de plumes noires fur la tête ; que la gorge
eft d’un jaune-pâle, & que l’aile eft bordée du»
trait blanc depuis le pli qui répond à celui du-
poignet , jufqu’au milieu de fa longueur. Genre
X X X I .
HO U TO U ( le ) ou MOMOT.
B r is s . tom. IV , pag. 465 , pl. X X X V 3 f g . 3 y
genre L V ll.
Momot du Bréfil. PU enl. 370;
Houtou eft le nom que les naturels de î»
Guiane donnent à un oifeau qui fe trouve éga~-
lement au Mexique-, où les habitans l’appellent
momot- Le premier de ces deux noms exprime le
cri naturel- à l ’oifeau auquel ce nom a été impofé*
Le houtou eft de la grandeur & de la groffeur
d’une pie ; il a les pieds conformés comme Içs'