
R o i t e l e t de Lorraine. Ÿoye^ R o i t e l e t .
R o i t e l e t h u p p é . Voyez R o i t e l e t .
R o i t e l e t ja u n e . E d w . glan. part. I l , pag.
1 3 9 , />/. 2.77. Foyei F ig u i e r brun e t ja u n e .
R o i t e l e t -M é s a n g e .
Méfange huppée de' Cayenne. PL enl. 10 8 , fig. 2.
Ce petit oifeau fe trouve à Cayenne ; il a
quelques plumes d’un jonquille pâle lur le fommet
de la tête ; le refte de la même partie d’un brun-
verdâtre ; le deflus du corps de cette dernière couleur
• les;couvertures & les pennes moyennes des
ailes brunes , bordées de verdâtre , les grandes
pennes des ailes brunes fans bordure ; la gorge , le
devant du cou d’un cendré^clair ; la poitrine, le
haut du ventre verdâtre ; le bas- ventre 6c les
couvertures du deflous de la queue d’un jaunâtre
eteint ; les deux pennes du milieu de Ja queue
verdâtres y les latérales brunâtres , lavées d’un peu
de verd ; le bec 6c les pieds d’un brun-clair. '
. Le roitelet-mèfange, par fa taille , par les plumes
jaunes du fommet de fa tête., a du raport avèc le
roitelet ‘ mais il en a davantage encore avec les'
méfanges par fon bec moins eftilé, plus court 6c
en forme de coin d’une façon plus décidée que ne
le lt le bec du roitelet. Sa longueur n’eft guère que
de trois pouces. Genre X L I.
RO L L E de Cayenne. Voye{ G r i -v e r d .
R o l l e de la Chine.
Rollier de la Chine. PI. enl. 620.
B r is s . tout. I I , pag. 7 7 3 genre X V III.
Il n’eft pas tout-à-fait fi gros que notre geai, quoique
d’une forme plus alongée ; il a douze pouces fix
lignes, du bout du bec à celui de la queue , quinze
pouces de vol , 6c fes ailes pliées s’étendent un
peu au - delà du tiers de la longueur de la queue ; la
tete , le derrière du cou, le do s, le croupion , les
couvertures du deffus de la queue font d’un v.erd-
clair & gai ; les plumes qui couvrent le fommet
de la tête font prolongées., 6c elles forment une
huppe rabattue en-a rrière ; une bande noire tra-
verfe les joues de l’origine du bec à l’occiput en
paffant par l’oeil ;.la gorge , le devant du cou, la
poitrine , le ventre, les côtés & les couvertures du
deflous de la queue font d’un blanc- jaunâtre,
mêlé d’une teinte de verd ; les jambes font grifes ;
l ’aile eft compofée de dix-huit plumes ; les cinq
premières font d’un brun - olivâtre ; les trois fui-,
vantes font de la même couleur avec une teinte
marron du côté extérieur ; les autres pennes , font,
d’un brun mêlé d’une teinte marron ou olivâtre ,
& les tr^is dernières font' terminées de blanc,
mêlé d’une légère teinte verdâtre ; la queue ,eft
compofée de douze pennes , dont lés deux du
milieu font du même verd que le dos , 8c les
latérales font vertes du côté extérieur, d’un gris-
verdâtre du côté interne , depuis leur origine
jufque vers les deux tiers de leur longueur ; en-
fuite elles font noirâtres 8c terminées de gris-
-hlanc tirant fur le verd ; la queue eft étagéç ; l’iris.
& le bec font d’un beau rouge; les pieds 6t les
ongles d’ un rouge-pâle. .
M. de Montbeillard fépare le rolle de la Chine
des rolliers, 6c le place entre ces oifeaux 8c les
geais , parce que quoiqu’il ait les caractères des
premiers , il fe rapporte au fécond par fâ huppe,
par fa queue étagée , par fes ailes plus courtés,
& par le nombre des plumes dont elles font
compofées ; nous ferions de l’avis de M. de
Montbeillard par raport à une méthode dont les
caraCtères feroient tirés des parties qu’il cbnfidère,
mais eh en iuivant une qui emprunte fes carac-
| tères de la forme du bec 6c des pieds , nous
1 penfons que le rolle de la Chine doit être placé,
!' comme, l’a cru auili M. Brillon, parmi les.ro/-
liers y en notant, dans la defcription, ce qui lui
eft particulier , & nous, fommes d’autant plus
fondés à adhérer à ce fentiment qu’une méthode ,
comme nous l’avons déjà dit bien des fois , eft un,
moyen facile de. reconnoître un oifeau ou un animal
quelconque , de le trouver dans, les catalogues qui
ont été drefîes, 6c non pas un tableau de la marche
que fuit la nature.& que nous ignorons..
, RO L L IER .
Les rolliers ont beaucoup de raports avec les
geais, ils en diffèrent par la forme du bec 8c.la dif-
poution des plumes qui couvrent les narines ;
M. Briffon, qui en compofe fon X V II Ie genre,
leur afligne pour caraCtères d’avoir :
Quatre doigts dénués de membranes, trois dev
ant, un derrière, tous féparés, environ jufqu’à
leur origine :
Les jambes couvertes de plumes jufqu’au talon :
Le bec en cône alongé, droit, 8c fon bout un
peu tourné vers le bas :
Les. plumes de la bafe du bec Tournées en-
arrière & laiflfant les narines à découvert.
Beaucoup d’auteurs nomment le rollier en Latin
garrulus , d’autres cornix y & M. Briffon lui afligne
le nom de galgulus.
Nous ne connoiflons en Europe qu’une efpèce
de rollier, affez nombreufe en été dans , les contrées
du midi, & dont quelques individus, comme
échappés & perdus , s’avancent jufqu’à l’entrée des
régions feptentrionales ; ces oifeaux appartiennent
en général aux climats chauds de l’ancien continent,
de les efpèces en paroiflent beaucoup moins
multipliées en Amérique.,
VM. de Montbeillard fait plufieurs réduâions
dans le dénombrement des rolliers compris fous
le même genre par M. Briffon, 8c il ajoute des
efpèces que ce lçavant n’avoit pas connues ; on
trouvera l’indication de ces. changemens à chaque
article en particulier.
R o l l i e r . B r i s s . tom. I l ,p a g . 64. Voye^ R o l l
i e r d’Europe.
R o l l i e r d’Abyffinie.
P L enl. 626.
11 eft de la même grandeur que le. rollier d’Eu-
r.ope.; il lui reffemble par les couleurs du plumage
& par la manière dont elles font diftribuées,
mais les nuances en font plus vives 6c plus éclatantes
; il diffère encore en ce qu’il eft facé de
plumes blanchâtres, c’eft - à - dire que le bec eft
entouré de petites plumes de cette couleur ; mais
le trait le plus diftin&if confifte en ce que les deux
pennes externes de la queue fe prolongent , une de
chaque côté , en un filet à barbes courtes 6c qu’elles
dépaffent les autres plumes de cinq pouces ; enfin
le bée eft plus long 6c fa partie lupérieure eft
plus crochue.
Le rollier repréfenté, pi. enl. 3 26 , fous le nom
de rollier du Sénégal, ne paroît être qu’une variété
du précédent; la principale différence confifte en
ce que dans le rollier du Sénégal la couleur du
dos remonte fur le derrière du cou jufqu’à l’occiput,
ce qui n’a pas lieu dans celui d'Abyflinie-;
mais cette différence entré deux oifeaux, qui habitent
à-peu-près le même climat, eft trop légère,
. tude, ces oifeaux n’étant pas dans ma colleéfion,
je les décrirai d’après cet auteur ; le leéreur em-
braffera enfuite l’opinion qui lui paroîtra. la mieux
fondée.
pour conffituer deux efpèces , 6c établir entr’eux
d’autre divifion que celle d’une fimple variété.
Genre XVIII.
R o l i e R d’Angola.
M. de Montbeillard regarde le rollier d'Angola-
comme ne ‘faifant qu’une feule -6c même efpèce
avec le rollier de Mindanao ou le lu it ; il penfe
que l’un peut être le mâle 6c l’autre' la femelle , ou
l’un le jeune 6c l’autre le vieux ; dans les planches
enluminées cesBeux rolliers font repréfentés comme
deux efpèces diftinéies , l’un pi. 88 , fous le nom de
rollier- d’Angola y 6c l’autre pi. 285 , fous celui de
rollier de Mindanao ; ces deux planches me paroif-
fént préfenter, en effet, d’affez grandes différences
pour qu’on regarde ce.s oifeaux comme n’étant pas
de même efpèce ; le premier a les deux longues
plumes latérales de la queue, comme le rollier
dAbyfinie , 6c l’autre a les pennes égales; l’un eft
à-peu-près coloré comme le rollier d’Europe , 6c
l’autre a pour couleur dominante un verd-foncé
avec des nuances fur les ailes , 6c la queue d’un
violet ~6c d’un bleu beaucoup plus v if que l’autre ;
ces différences jointes à la diftancè des climats n’em-
pêcheroient de fuivre l’opinion de M. de Montbeillard
; je conviens cependant qu’il peut avoir
raifon, parce que les différences entre les. deux
rolliers portent fur des parties fi mobiles, que la
diverfité des climats , celle de l’âge ou du fexe
fuffifent pour les produire ; mais ce font des con-
je&ures excellentes à former 6c à propofer comme
des .doutes fur les oifeaux en général qui ont certain,
nombre de raports entre eux, fans qu’on puiffe,
ce me femble , appliquer ces doutes ou ces conjectures
à des efpèces particulières d’une manière
Rollier d'Angola. Briss. tom. I l , pag. 72 , pi.
V U , fig. 1 , genre X V 111.
Il eft à-peu-près de-la groffeur d?un g ea i; les
• parties fupérieures de la tête & du cou font vertes;; '
| la partie fiipérieure du dos 6c les plumes feapu-,
I laires font d’un fauve changeant en verd-d’o liv e ,
J fuivant les effets de la lumière ; le bas du dos, le
croupion 6c les petites couvertures du deffus des
ailes.font d’un beau bleu ; les couvertures du deffus
de la queue font variées de bleu 6c d’aigue-marine,
la gorge, le devant du cou 6c la poitrine font
d’un beau violet, avec une ligne blanche au milieu
! de chaque plume 6c dans fon fens fur la gorge 6c "
: le cou ; le ventre , les côtés", les jambes , les couvertures
affirmative & pofitive , à moins qu’on y foit au-
torifé par l’obfervation 6c des faits particuliers ;
quelque vraifemblable que foit donc l’opinion de
M. de Montbeillard généralement parlant, je ne
la crois pas démontrée en particulier pour les deux
voiliers , Sc comme l’un & l’autre font décrits fépa-
rémgnt par M. Briffon, dont on connoît l’exadi-
du deflous de la queue font d’un bleu
d’aigue-marine ; les grandes couvertures du deffus :
des ailes font variées de, bleu , d’aigue-marine 6c
de verd ; les pennes de l’aile font d’un bleu d’aigue-.
marine depuis leur origine jufque vers la moitié
de leur lojngueur ; le refte eft en-deffus1 d’un bleu
très-foncé, du côté extérieur 6c noir du côté intérieur
; la queue eft; compofée de douze pennes ;
1 les deux du milieu font d’un verd - l'ombre , les
latérales font d’un bleu d’aigue-marine,-excepté
la plus extérieure de chaque côté , dont la partie
qui excède la longueur, des autres , eft noire. Le
bec 6c les ongles font noirâtres 6c les pieds gris. •
On le trouve au royaume d’Angola.
Rollier de Mindanao. Briss. tom. I l , pag. 69 ,
pi. VI*, fig. 1 , genre X V II 1.
Il eft à - peu - près de la groffeur du geai ; la
partie fupérieure de la tête eft verte ; cette couleur
tire fur l’aigue-marine au-deffus des yeux ;
la partie fupérieure du cou eft d’un fauve tirant
fur le violet ; le haut du dos, 6c les plumes fea-
pulaires font d’un fauve changeant en verd-d’olive ;
le bas du dos 6c le croupion font variés de bleu
6c de verd ; la gorge eft d’un blanc - rouffeâtre
les joues 6c le devant du cou font couvertes de
plumes violettes qui chacune ont dans leur milieu
6c dans le fens du tuyau une raie d’un blanc tirant
fur le violet ; la poitrine eft d’un roux-violet ; le
ventre , les côtés , les jambes , les couvertures du
deflous de la queue font d’un bleu d’aigue-marine ;
J les petites’ couvertures du deffus de l’aile 6c. celles
' du deffus de la queue font d’un très - beau bleu-
foncé, les grandes du deffus de l’aile , ■ les plus
éloignées du corps font d’un bleu d’aigue-marine,
celles qui occupent le milieu font variées de bleu
6c de v e rd , 6c les plus proches du corpsxfont
vertes ; les cinq premières pennes de l’aile font
en-deffus depuis leur çrigine jufque vers les deux
tiers.de leur longueur d’un bleu-foncé , le. refte
eft d’un bleu d’aigue-marine; les quatre fuiy an tes
font d’un bleu d’aigue-marine dans leur première
[ moitié 6c d’un bleu-foncé dans la fécondé ; les fix