
au moins fondée jufqu’à ce que l'expérience^n ait
détermine la valeur.
T ô u r t e r e l l e , du Sénégal à gorge tachetée.
B r i s s . tom. 1 , p a g. 12.4. Voye^ T o u r t e r e l l e du
Sénégal.
T o u r t e r e l l e g r i s e delà Chine. Voyag. aux
Jades 6* à la Chine , tom. 11, pag. 1 7 6 , pi. 102.
Elle eft un peu moins groffe que la tourterelle
à collier ; le deflus de la tete eft gris, mêlé d’une
teinte vincule lur l’occiput ; de petites plumes
blanches entourent la paupière ; le devant du cou ,
la poitrine & le ventre font d’un gris-rougeâtre
fort-clair ; les plumes du derrière du cou font
noires, avec une tache ronde , blanche, fur chaque
côté , & ces plumes ont la forme d’un coeur ren-
verfé ; le dos , le croupion & les petites plumes
des ailes font d’un brun-fombre ; les grandes pennes
de l’aile font noires ; le bec eft, noir ; l’iris eft
rouge ; les pieds font jaunes. Genre 1 . '
1 o u r t e r e l l e g r i s e de Surate. Voyag. aux
Indes & à la Chine , tom. I l , pag. 180.
Elle eft à-peu-près de la grofleur de la tourterelle
à collier ; la tête eft d’un gris-rouffeâtre ;
le'devant du cou paroît de cette dernière teinte,
quoique les plumes foient noires à leur origine;
le derrière du cou & le.dos font d’un gris-fombre ;
les couvertures du deflus des ailes font d’un gris-
cendré ; les pennes font noires ; le ventre , les
jambes & les couvertures du deflous de la queue
iont blancs ; les pennes intermédiaires de la queue
font d’un gris - iombre , les latérales font noires
dans leur première moitié , d’un gris-blanc dans
la fécondé ; le bec eft noir -; l’iris & les pieds
font rouges'. Genre 1.
T o u r t e r e l l e g r i s e e n s a n g l a n t é e . Voy.
a la nouv. ' Guinée. Voye£ T o u r t e r e l l e
BLANCHE ENSANGLANTÉE.
T o u r t e r e l l e r a y é e de la Chine.
B r i s s . tom. 1, pag. 10 7 , genre I.
Elle eft à-qjeu-près de la grofleur de la tourterelle
à collier ; le fommet de la tête eft cendré ;
les joues & les côtés du cou font jaunes, & les
plumes font terminées de rouge fur les côtés du
cou ; une bande bleue s’étend de chaque côté en
travers du bas des joués ; le derrière de la tête
& du cou , le dos, le croupion & les couvertures
du deflus de la queue font d’iin brun, rayé tranf-
verfalement de petites bandes noires , formant
chacune un arc de cercle : la poitrine , le ventre ,
les côtés & les jambes font d’une couleur de rofe-
pâle ; les petites couvertures du deflus des ailes
font d*un brun-clair , & elles font rayées tranf-
verfalement à leur extrémité de blanc & de noir ;
les couvertures mitoyennes font blanches & les
grandes font noires , bordéés extérieurement de
Mahc ; les pennes des ailes font noires , bordées
de blanc-du côté extérieur ; la queue eft d’un brun-
clair ; le bec eft d’un cendré - bleu ; les pieds font
•rou g esles ongles blancs.
• T-OURTERELLE RAYEE dfiS.IndeS>
B r i s s . tom. 1 , pag. 109 , genre ï .
Elle n’eft pas tout-à-fait fi groffe que notre tourterelle
; le front , les joues &. la gorge font d’un
bleu-clair ; le deflus & le derrière de la tête font
rouffeâtres ; le derrière- du cou , le dos & les
couvertures des ailes font d’un cendré-brun rayé
tranfverfalement de petites bandes noires en arc
de cercle ; le croupion & les couvertures du deflus
de la quèue font du même brun-cendré , mais
fans rayure ; les côtés du cou &. du corps font
bleuâtres, rayés dé bleu-noirâtrë ; le devant du
cou , la poitrine , le ventre & les jambes font couleur
de rofe ; les couvertures du deflous de la
queue font blanches ; une bande de la même couleur
s’étend des narines aux y e u x , qui font aufii entourés
de blanc ; les pennes des ailes & les deux
du milieu de la queue font d’un cendré-brun plus
foncé que celui qui colore le dos ; les pennes latérales
de la queue font de la même teinte.que les -
deux du milieu, & terminées de blanc ; l’iris eft
d’un gris-bleu ; le bec dune couleur de corne claire;
les pieds d’un rouge-pâle ; les ongles bruns. On ne
nous apprend pas dans quelle partie des Indes orientales
on trouve cette belle efpèce de tourterelle.
T o u r t e r e l l e ( p e t i t e ) t a c h e t é . C a t . tom.
1, pag. & pl. 2.6. Voye^ Co-COTZIN.
• T o u r t e r e l l e v e r t e d ’A m b o i n e . B r i s s ,
tom. I , pag, ica. Voye? Tu R. VE RT..
TO U YO U .
Br is s / tom. K , pag. 8 , genre L X I I1.
C’eft le nhanduguacu de Maregrave , hiß. nat.
brafel., pag. 190. Cét oifeau peu connu , a été
I confondu par Barrère , avec le touyouyou des
habitans de la Guyane $ qui eft très-différent. Des
voyageurs, qui ont cherché 1q touyou à la Guyane,
& qui ont trouvé que cet oifeau y étoit bien connu,
mais t^s-différent du touyou, tel que M. le comte
de Buffon & M. Briflbn l’on décrit d’après beaucoup
d’auteurs, ont imaginé qu’il n’exiftoit pas. Il
I paroît qu’en effet on ne le trouve pas à la Guyane,
! qu’il ne doit pas conferver le nom de touyou que
Barrère a mal-à-propos appliqué au jabiru , qui
j eft le touyouyou des lauvages de la Guyane. Voyeç
ce que nous avons dit à ce fujet, au mot J a b i r u .
Mais parce que le nhanduguacu des brafiliens ne
fe trouve pas à la Guyane , on n’eft nullement
fondé à nier fon exiftence atteftée par Maregrave,
& par nombre-de voyageurs-obfervateurs, & d’auteurs
qui en ont parlé après eux.
Le nhanduguacu , qui eft lé touyou. de JMrs. de
Buffon & Briffon , eft un oifeau très-grand , un
I .peu moins gros que l’autruche ; il a trois doigts
devant , dénués de membranes, & point de doigt
• de derrière ;
j La partie inférieure des jambes , dégarnie de
; plumes j
Le bec droit ,applatr horifontalement ; /on bout
arrondi y
Les aile,s petites .& trop fofbles pour qu’il puiffe
| voler |
Tout fon corps eft couvert de plumes grifes ;
il n’a point de queue, mais à fa place les- plumes
du croupion font longues & retombent en-bas ;
les doigts font armés-d’ongles gros, obtus & noirs :
à la place du doigt de derrière il a une callofité
épaifl’e & arondie.
Quelques voyageurs ayant trouvé à cet oifeau
des raports avec Yautrucr.e , lui ont donné le nom
d'autruche d'occident.
Le nhanduguacu étoit autrefois très-commun dans
lePàraguai-; depuis que ce pays a été,peuplé &
cultivé ,. l’efpèce y eft devenue rare. Il n’eft ,pas
facile de déterminer précifément où elle fe fera
retirée ; car un oifeau très grand &. hors d’état de
voler , eft néceffairement forcé de s’éloigner à me-
fure que l’homme policé s’établit dans un pays.
Tout ce qu’on peut dire , d’après les premiers
obfervateurs, c’eft que le nhanduguacu çft un oifeau
de l’Amérique méridionale. Suivant Marc-
grave il vit de chair & de fruits : cela peut-être
dans l’étât de domefticité ; mais il ne paroît pas
armé de façon à pouvoir arrêter d’autres animaux,
& à en faire fa proie dans l’état de liberté.
On a raconté fur les habitudes de cet oifeau ,■
entr’autres fur Ùl. manière de couver, des faits trop
peu vraifemblables- pour. les. recueillir.
TOUYOUYOU.- Mémoire pour fervir à fhistoire
de Cayenne, & c . , par M. Bajon , tom. I l ,
pag. 263 &Juiv. pl. 3 e. Voye^ J a b ir u .
T R A IN , ( fane. ) , fe dit en fauconnerie d’un
oifeau bien dreffé, qu’on lâche en même temps
que celui qui eft moins inftruit, & auquel le premier
fert de guide.
TRAINEAU- {faîte, ) , peau de lièvre préparée
pour leuner certains-oifeaux de proie.T'ayeç F auconnerie
, fin de l’article Affaitage du G erfaut
de. Norwege.
T raîneau ( chaff. Y
C’eft un filet traverfe par un bâton à chacune:
de fes extrémités. On attache à un des côtés ,
dans fa-longueur, de diftânee en* diftance , de
menues branches, des épines, &c. Ôn porte ce
filet la nuit, tendu , à deux, levé, à environ trois
pieds fur les terres labourées, les chaumes, les
pièces enfemencées & couvertes de blés encore
bas, fur les prairies l’hiver : auflitôt qu’on apper-
çoit des oifeaux deflous , on le lâche &. on les en
couvre. On prend avec le.traîneau des cailles,
des perdrix, des pluviers , des vanneaux &. même,
des oies- & canards fauvages , &c. C’eft une manière
de chaffer très-deftruéfive.
T R A I N E - B U I S S O N. Voye^ F auvette
D? HIVER.
T ra în e - charrue. Voye^ Motteux.
T R A Q U E T .
PL enl. 678 , fig. i..
Briss. tom. 1 1 1 , . pag, 428 , pl. X X I I I , fig. 1 ,
genre X L .
Traquet: ,ou groulard, B e l , hifi. nat, des otf. pag.
360 j fig. ibid.-
Traquet, groulard, tarier} thyou. B e l . port, d ’oif.
pag. 92.
Le traquet eft du même genre que le bec-figue ; c’eft
un oifeau commun dans nos campagnes , remarquable
par l’habitude de fe percher fur l’extrémité
des branches les plus élancées des haies ’& des
buiffons ■ ou fur le fommet des échalas les plus
hauts. 11 ne tient pas long - temps en place ,
il voltige d’un lieu à un autre , & pendant le
temps même qu’il eft pofé , il ne ceffe d’agiter
I & de remuer les ailes & la queue , comme “pour
prendre fon efîor * c’eft , fuivant Belon , de ce
mouvement continuel , comparé au traquet d'un
moulin , que l’oifeau traquet a reçu fon nom. Il
fe plaît fur les terreins fecs & en pente , dans
les bruyères ôc les prés en coline.
11 eft à-peu-près de la grofleur d’une linotte
un peu plus petit ; fa longueur eft de quatre pouces1
dix lignes ; fon vol de près de huit.pouces-; il a.
le deflus de la tête & du cou, le dos &. le crou--
pion variés de noirâtre , qui occupe le milieu des-
plumes, & de roufleâtre,;dont elles font bordées;
les couvertures du deflus de la queue blanches , •
terminées de roux, pointillées de noirâtre ;les joues
& la gorge couvertes de plumes noires , terminées-
de roufleâtre; une bande blanchâtre , étroite fur
le devant du cou ;• une tache noire de chaque
côté , entre l’oeil & le bec ; le devant du cou, la
poitrine , le ventre,-les côtés , les jambes & les-
couvertures du deflous de la queue d’un roux qui
) s’éclaircit fur le ventre, Scies couvertures du deflous
de la queue ; les couvertures du deflus des ailes-
noires, bordées de roufleâtre , & quelques-unes
des grandes b la n c h e s le s pennes des ailes noirâtres
, bordées- du côté extérieur , les grandes,
de gris, les moyennes, de roufleâtre.; la première-
penne eft.tr ès-courte ; 1 a quatr i ème eft la plus longue ; -
celles de la queue l’ont noirâtres , bordées de
blanc-rouffeâtre par le bout : la plus-extérieure de
chaque côté eft bordée en-dehors de blanc-rouffeâtre
; le b e c , les pieds> & les/ongles-font noirs.
La gorge de la femelle eft d’un rouffeâtre-clair ;
fes joues font de la même couleur que le refte de
la tête ; les couvertures du deflus de la queue font
rouffesv, les pennes-font bordées de blanc-
rouffeâtre.
Le traquet■ niche dans les-landes, au pied des
buiffons, ou fous l’avance d’une pierre ou d’une
racine il cache fi bien fon nid , & il y entre-
avec tant de précaution , qu’il eft fort difficile à
découvrir ; il le conftruit dès la fin de mars ; la
ponte eft de cinq à fix oeufs d’un verd-bleuâtre,
légèrement tacheté-de roufleâtre ; le përe & la mère ■
noonriffent les petits d’infeéles , dont ils vivent
eux-mêmes- pendant toute l’année : .c’eft par cette
raifon que ces oifeaux difparoiffent à l’automne ,
quand les inl'eftes- viennent à leur manquer. Le
traquet \ it fe u l, hors le temps des couvées ; 011
le prend facilement aux-gluaux , en les plaçant
fur des piquets il'olcs où le traquet ne -manque pas: