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fions, ne font pas to u t -à - fa it aufli gros qu’ une !
alouette : le male a tout le plumage noirâtre , varié
de rouffeâtre > le noir occupant le milieu des
plumes qui font bordées de roulTeâtre ; la gorge
eft blanche, une ligne de la même couleur pâlie
au-deffus des yeux.
L a femelle a la tête, le cou, les petites couvertures
du deffus des ailes variés de roux-jaunâtre
8c de blanc-rouffeâtre, la première des deux couleurs
occupant le milieu des plumes ; l’un 6c l’autre
ont le bec grifâtre , les pieds rougeâtres.
Ce troupïale, très-rare dans nos cabinets, que je
n’ai jamais vu parmi les oifeaux qu’on nous apporte
de Cayenne, a de grands raports, comme le remarque
M. de Montbeillard , avec le carouge tacheté.
Je foupçonne que c’eft le même oifeau , 8c
que le troupïale tacheté de Cayenne fait un double
emploi. Voye% C arouge tacheté.
T roupïale tacheté de Madraft. B r iss.
tom. 11, pag. 9 1. Voye^ L oriot de la Chine.
T RO U SSE -CO L . Voye^ T orcol.
T R U B L E . Foyer Spatule.
T U 1T E . ?
Pinfon varié de la nouvelle Efpagne. Br is s . tom. 111 j pag. 17 8 , genre X X X I 11.
Cet oifeau a été indiqué par Seba fous le nom
à*avis tuite, &c. Il eft à-peu-près de la groffeur
de notre pinfon : tout fou plumage eft varié &
chamaré de rouge, de jaune, de bleu 8c de blanc ;
il faut excepter la tête, qui eft d’un rouge-clair,
mêlé de pourpre , la poitrine, qui eft d’un jaune
p âle , nue d’un jaune plus foncé; le bec eft jaune ;
les pieds & les ongles font rouges.
T U IT , T U 1T . Voyei Pouillot.
T U R C O T . Voye^ T orcol.
T U R LU . Foyei C ourl is.
T U R LU I. Foyeç C ou rl is.
T U R L U T . Foye[ Cu je l ie r .
T U R N IX .
Caille de Madagafcar. P L enl. 1 7 1 .
B riss. tom. I , pag. 252, p i. X X I F } fig. 2 ,
genre F l.
Elle eft un peu plus petite que notre caille ; le
deffus de la tête, les joues & les côtés du cou font
variés de noir, de blanc 8c de roux; le derrière
du cou, le dos, le croupion, les couvertures du
deffus de la queue font rayés tranfverfalement de
cendré, de noir 8c de roux; les couvertures du
deffus des ailes font pointillées de taches blanches
rondes 8c d’autres taches noires en demi-cercles ,
fur un fond confufément mêlé de cendré 8c de
ro u x ; la'gorge 8c le devant du cou font noirs ;
le milieu de la poitrine, le ventre , les flancs, les
jambes font cendrées; les côtés de la poitrine font
roux : les pennes des ailes font brunes & les trois
ou quatre plus grandes font bordées de blanc du
côté • extérieur ; la queue eft rayée des mêmes
couleurs que le deffus du corps ; le be c, les pieds 6c
les ongles font cendrés.
Cette caille n’a que’ trois doigts 6c point de
T R O
doigt de derrière ; ce qui lui eft commun avec
quelques autres efpèces de cailles. M. Briffon ne
parle pas de cette particularité, qui eft cependant
obfervée dans 4a figure qu’il a fait graver.
TU RQ U IN .
Tangara bleu des Barbades. B r i s s . tom. 111,
pag. 8 , genre X X X I .
Tangara bleu du Bréfil. PI. enl. 17 9 , fig. J . .
Il eft â-peu-près de la groffeur du moineau-
franc. : la tê te , la gorge, le devant du cou 8c la
poitrine font bleus ; le deffus du cou, le dos, les
plumes fcapulaires 8c le croupion font d’un beau
noir ; les couvertures du. deffus de la queue font
d’un verd-foncé ; le ventre , les côtés, les jambes
6c les couvertures du deffous de la queue font
d’un beau blanc ; celles du deffus des ailes font d’un
; noir brillant, bordées de pourpre-clair ; les pennes
des ailes 6c celles de la queue font noires , bordées
du côté extérieur de pourpre peu foncé ; le bec 8c
les pieds font noirs,. On le trouve aux îles Barbades
6c au Bréfil.
T U R V E R T .
Tourterelle à gorge pourprée d’Amboine. Planch.
enl uni. 14 2.
Tourterelle verte d’Amboine. B r i s s . tom. I , pag.
15 2 , pl. X F ,fig . 2 , genre 1.
Le turvert eft une tourterelle un peu plus petite
que la nôtre : il a le front 6c la gorge cendrés ; le
derrière de la tête 6c du cou, le dos, le croupion,
les couvertures du defius de la queue 6c des ailes,
le ventre, les côtés, les jambes *d’un verd-dpré à
reflets couleur de cuivre de rofette ; le devant du
cou d’un violet-pourpre ; les pennes des ailes noirâtres
du côté intériéur, 6c du côté Extérieur du
même verd-doré qui brille fur la plus grande
partie du plumage ; celles de la queue font de
cette dernière couleur, terminées de jaune^pâle ; le
bec Scies pieds font rouges : on le trouve àAmboine.
On a repréfenté dans la fuite des planches enluminées,
deux tourterelles qui ont du raport avec
la précédente..
i ° . La tourterelle de Batavia, pl. enl. 2 14 : elle
eft un petf plus petite que là précédente ; le devant
de la tête , les joues, les côtés 8c les bas du
cou, tant en-arrière qu’en-devant font gris-cendré
; le derrière de la fête 8c le haut du cou, aufli
en-arrière, font noirs ; la gorge 8c le -%as-ventre
font d’un beau jaune ; les plus* grandes couvertures
du deffous de la queue font rouges ; tout le
refte du plumage eft d’un verd-brillant ; le bec &
les pieds font rouges.
20. La tourterelle de J a v a ,pl. enl. 1 1 7 ; elle eft
la plus grande des trois : les petites plumes qui
couvrent en-deffus la bafe du b e c , font blanches ;
le refte de la tête , le cou , la poitrine, font d’un
violet-fombre ôq tirant fur le pourpre ; le ventre
6c les couvertures du deffous de la queue font
d’un gris-blanc ; les couvertures 8c les moyennes
pennes des ailes font vertes; les grandes pennes
font brunâtres ; le bec 6c les pieds/font rouges.
T y o
M. le comte de Buffon comprend les trois
oifeaux dont on vient de lire la defcription, fous
le nom de turvert; fondé fur leurs raports 8c la
proximité des climats où ils fe trouvent, motifs qui
les lui ont fait regarder comme de Amples variétés.
J ’obferverai ? à l’égard de ces trois tourterelles à
plumage éclatant, qu’elles font toutes trois des
grandes Indes ; que c’eft dans ces belles régions
en général qu’on trouve les tourterelles 6c les p igeons
remarquables par la beauté de leur plumage ,
tandis que les mêmes oifeaux répandus quant au genre,
fous tous les climats, n’ont guère ailleurs que des
couleurs fombres, même dans les pays méridionaux
du nouveau continent. Comme les tourterelles
8c les pigeons font en général des oifeaux
faciles à tranfporter, qui s’habituent aifément à
la dômefticité, qui fe font moins difficilement que
beaucoup d’autres efpèces aux différens climats 6c
qui s’y propagent le plus aifément, que ces mêmes
oifeaux ont la plupart un très-ffieau plumage dans
les grandes Indes, les voyageurs qui fréquentent
ces belles contrées devroient s’attacher à en apporter
les pigeons 6c les tourterelles qui y font fi
richement vêtus.
TYON. Foyei T raquet.
T Y R A N .
L ’ufage avoit prévalu de donner le nom de
tyrans à quelques efpèces du genre des gobes-
mouches, fans qu’on eût allégué de raifons de
cette dénomination. M. le comte de Buffon l’a
appliqué aux efpèces de gobes-mouches du nouveau
continent, qui diffèrent des autres oifeaux du
mêmé genre par une taille plus grande, un bec
plus fort 6c plus crochu, 6c des habitudes plus fau-
vages, un naturel plus dur 6c plus audacieux ;
trilles 6c ordinaires effets d’une puiffance plus
grande dans toute la nature.
T yran. P l. enl. 537.
Briss.- tom. I l,p a g . 391. Foye£ T it ir i .
T yran a queue fourchue de Cayenne. P l.
«*{•57 1 >ƒ£•*•
Briss. tom. X I , pag. 395, Foye^ Savana.
T yran de Cayenne.
T Y R 495
Petit tyran de Cayenne. P l. enl. 5 7 1 , fig. 1.
B r is s . tom. 11, pag. 400, genre X X 1F.
Il eft à-peu-près de la groffeur d’une alouette :
la tête, le derrière du cou, le dos, le croupion ,
les couvertures du deffus de la queue 6c les plumes
fcapulaires font d’une couleur brune; la gorge ,
le devant du cou ,1a poitrine font cendrés ; le refte
du deffous du corps eft d’un j-aune de foufre-pâle ;
les pennes des ailes font brunes , bordées de rouffeâtre
du côté extérieur ; celles de la queue font
aufli brunes, mais bordées de rouffeâtre du côté
intérieur ; le b e c , les pieds 6c les ongles font noirâtres
: en écartant les plumes du fommet de la
tê te , on apperçoit unè tache jaune produite par
l’origine des plumes, qui font de cette couleur à
leur naiffance.
T y r a n ( petit) de Cayenne. Pl. enl. 5 7 1 , fig. f»
B r is s . 1. 11, p. 400. Foye^ T yran de Cayenne.
T yran d e là Caroline.
Gobe-mouche de la Caroline. P l. enl. 676.
M. Briffon ne paroît pas avoir diftingué cet
oifeau du tyran proprement dit, puifque c’eft à
celui-ci qu’il raporte le tyran décrit par CatesBy,
tom. I , pag. 6 'pl. 55 ; cependant il eft un peu plus
petit, 6c il diffère du tyran en ce que la tache qui
eft furie fommet de la tête eft d’un jaune-orangé;
au lieu qu’elle n’eft que jaune dans le tyran ou
pipiri. Catesby dit que cet oifeau arrive à la Caroline
6c à la Virginie au mois d’avril, qu’il y fait
fes petits 6c qu’il s’en retourne au commencement
de l’hiver : cet* même oifeau a été apporté de la
Louifiane par feu M. le Beau, 6c le gobe-mouche
décrit fous le nom de tyran de la Louifiane, me
paroît trop reffemblant à celui de la Caroline pour
l’en diftinguer. Genre X X 1F.
T yran de la Louifiane. Foye£ T yran de la
Caroline.
T yran de Saint-Domingue. Br is s . tom. I l ,
pag. 394. Foye^ T it ir i .
T yran du Bréfil. P l. enl. 212*
B riss. tom. I I , pag. 402. Foyeç Bentaveo. •
T yran h u p p é de Cayenne. PL enl, 289. Foye%
R o i d e s g o b e s -m o u c h e s .