
R â l e b r u n des Philippines. P l. enl. 773*
B r is s . tom. V , pag. 173. Voyez T ik l in BRUN.
R â l e d’e a u .
PU ehl. 749.
B r is s . tom. V) pag. 1 5 1 * »/. X I I , fig. 2 ■
L X X IV .
Râle noir. B e l . /Æ/2. /wf. oi/7 2 12 , fig.
pag. 2 13 .
Il eft à-peu-près, de-la groffeur d’une caille y fa
longueur eft de neuf pouces trois lignes, fon vol
d’un pied & fes ailes pliées atteignent à la moitié
de la longueur de fa queue ; le deflus de la tête
Sc du cou , le dos &. le croupion font couverts de
plumes noirâtres dansdeur milieu Sc d’un roux-
olivâtre fur leurs bords ; les plumes fcapulaires &
les couvertures du deflus de la queue font teintes
des deux mêmes couleurs que les parties précédentes
; les joue s, la gorge, le devant du cou , la
poitrine & le haut du ventre font cendrés ; les
côtés font noirâtres , rayés tranfverfalement de
blanc, le bas ventre & le haut des jambes font
couverts de plumes cendrées , terminées de fauve-
clair ; les grandes pennes des ailes font brunes r
les moyennes le font auflï, mais elles font bordées
extérieurement de roux-olivâtre ; les pennes de la
queue font noires bordées de brun - roux & oliv
â tre ; la bafe du demi-bec fupérieur eft rouge,
fa pointe eft noire ; le demi-bec inférieur eft rougeâtre
dans toute fa longueur ; le bec a un pouce
cinq lignes de long ; la partie nue des jambes,
les pieds & les ongles font d’un brun-verdâtre.
L e râle d ’eau vit dans les marécages au bord
des eaux ; il court parmi les joncs & les plantes
aquatiques. , comme le râle de terre entre les
plantes des prairies ; il pafle foùvent l’eau à la
nage & quelquefois il fe foutient fur les plantes
Aquatiques » telles que les feuilles de nénuphar,
tréfilé d’eau , & c . ; il fe tapit quand il eft pour-
fuivi par les chiens avec la même ténacité que le
■ râle de terre ÿ il eft beaucoup moins eftimé des
chaffeurs & il ne pafle pas pour un fort bon gibier.
Quoique le râle d’eau ait des migrations marquées
, comme le râle de terre, il en demeure
toujours quelqu’uns l’hiver ; on en voit par les
plus fortes gelées Sc ils cherchent alors les fources
chaudes»
R â l e d’e a u (p e tit). Voyez Ma r q u e t t e .
R â l e d ’ea u d’Amérique (petit). E d v . glan.
art. H , pag. 14 4 , p l i 279. Voyez R â l e d e
e n s y l v a n ie .
R â l e de Cayenne (pé rit).
P l. enl. 847.
C ’eft une efpèce nouvelle & la plus petite qu’on
eonnoifle encore parmi les oifeaux de ce genre ;
le deflus de la tête & du cou font brunâtres ; le
d o s , le croupion, les couvertures du deflus des
ailes font variés de noir , de roufleâtre & de blanc
le noir occupe le milieu de la plupart des.plumes,
le blanc forme fur quelqu’unes un trait longitudinal
au milieu du noir Sc le roufleâtre les borde;
R A L
la gorge, le devant du cou Sc la poitrine font
d’un gris-blanc , teint de roufleâtre ; les côtés , le
ventre & les couvertures du deflfous de la queue
font rayés tranfverfalement de noir fur- fond gris-
blanc roufleâtre.; les pennes des ailes Sc celles
de la queue font brunâtres lavées d’une teinte
roufleâtre ; le bec eft d’un brun-noirâtre ; la partie
nue des jambes , les pieds Sc les. ongles paroif-
fent, dans l’oifeau defféché , avoir été jaunâtres.
Ce râle n’eft pas plus gros qu’une alouette ; il
a été envoyé de Cavenne ; il eft fort rare. Genre
L X X IV .
R âle de gênet» Voyer R a l f de terre.
R âle de la Jamaïque. B r is s . fuppl. pag. 140^
Voye% R âle b id i -b id i ..
R âle de l’Amérique. C at. tom. I , pag. 7 0 *
f l - 70. Voyer R âle de Virginie.
R âle de Penfilvanie. Br is s . fuppl. pag. 138,;
genre L X X IV .
Râle d’eau d’Amérique (petit),. E dw. glani
p an. I I , pag. 14 4 , pl. 279.
Il eft à-peu-près de la taille de notre râle d’eau ;
il a lé deflus de la tête noirâtre, les-joues cendrées
, traverfées d’une raie blanche au-defîus des
yeux ; le derrière du cou & le deflus du corps
noirâtre varié de roufleâtre qui borde les plumes ;
le haut de la gorge blanc ; fa partie inférieure,
le devant du cou , la poitrine Sc le haut du ventre
I d’un fauve - obfcur ; le bas ventre , les côtés , le
haut des jambes d’un brun-foncé, rayé tranlver-
falement de blanc ; le bord de l’aile de cette dernière
couleur ; les grandes pennes des ailes; noirâtres
en-deflus , les moyennes rouffeâtres, & les
unes Sc les. autres cendrées en-deflous ; une tache,
de couleur marron formée fur chaque aile par les.
petites couvertures fupérieures ; la queue noirâtre,
terminée de roufleâtre ; le bec brun , rougeâtre à.
la bafe de la mandibule inférieure ; le bas des
jambes & les pieds d’une couleur de chair foncée..
R âle de terre o u de genet , vulgairement
R O I DES C A IL L E S .
PU enl. 750.
B r is s . tom. V , pag. 1 3 9 , pl- X I I I x fig. 2,.
genre L X X IV .
Râle rouge ou- de genet. Be l . Hifi. nat. des oifi
p a g ~ 2 i4 ,f ig . ibid.
Idem , port, d’oifi. pag. 49.
• Ortygometra en Latin ;
Re de quaglie en Italien ;•
Schryck, wachtel keenig, &c. en Allemand ;
Korn knarren en Suédois ;
Daker-hen, land rail en Anglois ;
Mère des cailles dans quelques - unes- de nos
Provinces..
Le râle de terre eft plus grand1 qu’une caille fans-
être plus gros ; fa longueur eft de neuf pouces &
demi y fon vol? de feize pouces & fes ailes pliées
s’étendent jufqu’au bout de fa queue ; le defîus de
la tête, le derrière du co u , lé d o s, le.-croupion;
font couverts de plumes noirâtres dans leur milieu
R A L
& d’un gris-rouffeâtre fur leurs bords ; les couvertures
du deflus de la queue & les plumes fcapulaires
font couvertes de ces mêmes teintes ; la
gorge eft d’un blanc-roufl'eâtre ; les joues , le devant
du cou , la poitrine font d’un cendré - clair ;
le ventre eft d’un blanc mêlé d’une très-foible
nuance de roufleâtre ; les côtés font roux, rayés
tranfverfalement de blanc ; les jambes font rouf-
feâtres; les couvertures du deffous de la queue
font rouffes dans leur milieu, marquées d’une
large bordure blanche ; le bord de l’aile eft d’un
blanc lavé de roufleâtre ; les premières pennes
des ailes font fauves du côté extérieur , d’un gris-
brun du côlé intérieur ; les autres font fauves ;
les pennes de la queue, noires dans leur milieu,
font d’un gris-rouffeâtre fur leurs bords ; le demi-
bec fupérieur eft gris - brun , l’inférieur eft de la J
dernière de ces deux couleurs ; la partie nue des
jambes & les pieds font bruns , les. ongles gris-
bruns.
Le râle de terre arrive avec les cailles au com-_
mencement de mai ; il part avec elles en feptembre,
S i c’eft ce qui l’a fait nommer roi des cailles ; il
habite les prairies humides ; il y vit feul ou par
couple ; comme il vole p eu , on le voit rarement; j
mais il fe décèle par fon cri qu’il ne ceffe guère
de répéter pendant la journée , S i qui reffemble.au
croaffement d’un reptile ; fi l’on s’approche de cette
voix elle s’éloigne fans difeontinuer ; le râle fu it,
non en prenant fon effor, mais en courant fort
vite à travers les herbes ; il place fon nid au milieu
des prairies, dans quelque petite foffe ; il eft com-
pofé d’un peu de moufle Si d’herbe sèche amaffees
fans beaucoup d’art ; la femelle pond huit a dix
ceufs Sc non pas dix-huit à vingt, comme beaucoup
d’auteurs l’ont avancé : les ceufs font tachetés de
rougeâtre ; les petits fuivent la mère prefque aufll-
tôt qu’ils font nés^ lorfqu’on fauche les prairies ces
©ifeaux fe réfugient dans les avoines, dans les
pièces de blé, S i fur-tout dans les friches couvertes
de genêt, ce qui leur a fait donner le nom de râles
de genêt ; il n’eft point de gibier que le chien pour-
fuive avec plus d’ardeur & qui tienne plus conf-
tamment, enforte que quelquefois on le prend a la
main, Sc quelquefois auflï le chien s’emporte | Sc
pafle pardeffus ; l’oifeau ne part qu’à la dernière
extrémité ; fon vol eft pefant &. court ; en s’abattant
, il fe fauve en courant à travers les plantes ,
S i il faut en trouver la voie de nouveau : lQ'rale
voyage la nuit au temps du çlépart, il fe retire
d’abord dans nos-provinces méridionales, S i fécondé
par un vent favorable , il pafle la méditerranée ;
l?efpèce à fon arrivée au printemps- fe répand en
Europe jufque dans les parties les plus feptentrio-
males ; cet oifeau eft fi connu au Kamtfchatka juf-
qu’oh il pénètre , que le mois de mai y eft appelle
en langue du pays x mois des râles*
Le râle fe nourrit de différens grains , principalement
de graines de genêt, mais i f v it auflï d’in-
R A L 40'f
fe ftes, de vermifleaux, & c . : il paffe pour un excellent
gibier, & c’eft un mets très-eftimé..
R â l e de Virginie.
B r i s s . tom. V , pag. 17 5 , genre L X X IV .
Râle de l ’Amérique. C a t . tom. 1 3Pag' & p l• 7®*
Il eft un peu plus petit que notre râle S e a u ;
le deflus de la tête & du cou, le dos & le croupion
font bruns , ainfi que les plumes fcapulaires
Sc les couvertures du deflus des ailes &. de la
queue ; la gorge, le devant du cou Si tout le
deffous du corps font d’un brun-rouffeâtre ; les
ailes Sc la queue font brunes ; la partie nue des
jambes, les pieds Si les ongles font de cette dernière
couleur.
Ce râle devient fl gras en automne que^ les
fauvages en prennent une grande quantité a la
courfe; c’eft, fuivant Catesby , un excellent gibier,
& auflï délicat que notre ortolan ; on le trouve-
non-feulement à la Caroline , mais, en diverfes
faifons, dans toutes les parties de l’Amérique fep-
tentrionale, Sc jufqu’à la Baie d Hudfon.
R â l e s des Philippines. Voyez T i k l i n .
R â l e n o i r . B e l . hift. des oifi. pag. 2 1 2 , t.
pag. 2 13 . Voye^R A L E d ’ e a u .
R âle rayé des Philippines. B r is s . tom. V ,
pag. 167. Voyez T ik l in r a y e .
R â l e r o u g e . B e l . Voyez R â l e d e t e r r e »
R â l é t a c h e t é de Cayenne.
PU enl. 775 * „ ,
Il eft un peu plus grand que notre raie d’eau;.
la tê te , le cou Sc tout le deflus du corps font
variés de blanc Sc de noir, la dernière de ces deux
couleurs occupant le milieu des plumes ; la gorge
eft blanche ; là poitrine Sc tout le deffous du corps
font,. comme les parties fupérieures, variés de
noir & de blanc ; mais le noir termine & coupe
tranfverfalement le bout des plumes qui font
blanches ; les couvertures du deflus des ailes font
variées de brun-rouffeâtre , de noir Sc de quelques-
traits blancs ; les pennes des ailes font noirâtres ;
celles de la queue font noires , touchées de filets
blancs fur leurs bords : le bec eft fort long , jaunâtre,
avec une nuance de rouge a la bafe du
demi-bec inférieur : la partie nue des jambes, les
pieds Sc les ongles font jaunâtres.
Cette efpëce , qui fe trouve à la Guiane, n’en
a été envoyée encore que rarement, & paroîfc
n’y être pas abondante. Genre L X X IV .
R A L LO -M A RO U E T .
C’eft une nouvelle efpèce de râle obfervée p ar
M. le baron de la Peyrouze, qui en parle dans les
termes fuivans :■
Le rallo-maroiïà eft un oifeau mi-parti, un com-
pofé du râle d’eau Sc de la marouette ; o n peut le
regarder comme le chaînon intermédiaire qui unit
ces deux oifeaux : fa longueur, du bout du bec a
celui de la queue, eft de fept pouces ùx lignes ;
; les ailes- étendues ont environ un pied ; le bec r
les jambes Sc les pieds font pour les dimenftons , la-
; forme Sc les couleurs,.les mêmes que ceux d e là