
Moqueur v a r ié . Br i js » ,tam.. I I pag. 264,
Yqyeg_ jM<j q u iu r , , . ' .. 0
MOR'DORÉi !
Tapgara,jaune à.tête noire de Cayenne. P l. ail.
o 09., fig. 2v-
G éft un tançant de la première feétion ou du
nombre des plus grands.;; il- à fept pouces-de long
& ir eft à-peu-près- de la groffeur d’une alouette ;
la* te te , les- ailes» & la, queue -font noi'res ; il y a
une tache blanche; au haut du pli: de l’aile ; le.
refte du.plumage eft d’un jàùne^rouffèâtne ou mor-
f orf > beaucoup plus foncé fur lè devant du cou &
ie haut-.de la poitrines le bec' & les pieds font,
noirs ; les plumes, dont le corps eft revêtu, fo n t
P longues qu’elles n’ont coutume de T-être ; leurs
barbes font- moins, étroitement unies les plumes
font en général^ effilées, &. à demi déeômpofées :
cette efpèce n’efti probablement pas commune ;
Ga J ^le- ne v fait' -que' rarementj 'partie des énvdis: 3 u ? n reÇQit de là Guiane. Genre- X X X I .
MORDORÉ.’.
I f de.Vite:de Bourbon, f l. enl..
Leniplôi du nom dé mordoré, faut'i^af M..-
le comte de. BuÔqn-, .pour, la, huitièine èfpècédé
ti*në ? ra>i a; eebapp^.a M ..de Mqnfb'éiliàrdy occupé-
d un travail qpi nè'le'Juii mettoit/pas nécejffairement;
lpus- fes. y eu x comme l’ordre,, alphabétique ; cjuè’
nous fuivons ;; mais pour ne: pàs perdre une dé*»,
nomination,, que,.fon double’ emploi néqêlBte de
onangpr , & qui/ dqnne une. idée, fort jufte du
plumage de l’oifêau dpnt» il 's’agitv;'ilfùffitr â ÿ l
ajouter un- mot quf déligne fon .même"temps le
genre, & de nommert>Waut;'objetde' c e t .à r^ tk j
muant., mordorée
ï t eif.de lar grofféqc- du: verdier d'Europe , a en;
Ear la. figpre ; il, IuLreftemble par les, proportions,
par la taille pleine.,6c. ramaffée-, même,
par fon bec gros, conique, & qui,,, dans,la p)anchea .
ne grefente pas la. dépreffion. fur* les.pbté.s. qui a.
l<eu fur le ^ bec des. bru-ans j je n’béfiterois donc/
P-as/>~ d’après, la figure ,, de le- placer parmi Ies>
moineaux, & cle- le. rapporter, au-verçLier ; fi M. de
Montbeillard ,. qui en a ians. doute jugé d’après*
un individu, &, non d’après la , planche , ce. dont
je nai- pas été. à portée., , ne lîavoit placé. parmi
% oifeaux- qui ont,raport aux; bruansp. f
« T ô u t l e corps, de. cet oifeau; eft mordoré ,,
ît tant; dellus. que deffous, & prefque par-tout de
n la même,teinte.; les couvertures des ailes , leurs;-.
n pennes & celles. de la queue font brunes , bordées»
s»- d un mordoré, plus .ou moins; clair ;. le? bec éft.:
» brun,..de les pieds font jaunâtres teintsdégère-;
s* ment; de. mordoré* Genre XXXV...
M Q R E L L E . Voyez F oulque. MORILLON. BH enl. 10 0 1;.
B r îs s l ./0/b, .W , pag: 406. RI. X X X V I , f i g . i 3 .
ïb- mâlà,;; la. femelle , genre- CVIL t
Q éft? un : canard moins, gros que: le . millouia ^fâ.. I
longueurin’eft que de quatorze pouces & fon vol
1 Ip y^gt-cmq,;, dp petites plumes variées de noir
j jC% de blanchâtre entourent la bafe du bec • la
; la gorge »- & le cou, dans, fa plus grande
’ a ^ 6Ur ’ ^ont d un HQÎr-^iolet ; le bas. du cou fP dan brun-roux ; le dos-,, le croupion, les
11 cap ulajr.es • 6c les. couvertures ; du deffus de la queue
; iont d’un-noirâtre teint de violet ; là poitrine eft
bjanche , les: plumes. étant- cependant brunes à
four origine 6c terminée^ de blanc ; le. ventre eft de
cette dernière- couleur ; les côtés., font tachetés, de
gris fur fond brun; les. couvertures du deffus des
ajles font. d’unc brun-noirâtre & nuancées de vbrd 9
excepté les; grandes les» plus éloignées du corps ;
• les dix, premières, pennes des ailes font d’un brun-
: nAiijatce du côté extérieur & à. leur extrémité &
j dêUn.;.cendr.é-brun» du coïté; intérieur; les pennes-
j moyennes font en plus; grande. pattie blanches ,
| t^tminées, de brumnoirâtr.e, les fix .plus près du
| eprps font, d’un brun-noirâtre ,, tirant fur le verd-
I o^'eut; les. pennes de la queue font. d’un brun-
| noirâtre tirant fur le. violet; lé bec, la partie
j nue des jambes les, pieds-, les. doigts, les me m-
| br.anps-font noirâtres^ les? ongles noirs;.
1 E,ai femelle; a. Ig : dos & les- plumes fcapulaires1
iparfemés del points^ gris- fur- fond brun ;. les-côtés*
1 d.pn- gris-brun* Elle reiXemble d’ailleurs au mâle.
! mprillon fréquente, les, eaux douces & les*
| eaux lalees.;,il plonge affez-profondément, & fait fa^
. pâture^ dp petits poiflons.*,: de menus coquillages ,,
j ^ ' c[“î ac^s & àe graines- de; plantes. aquatiques ;
J il le/laiüe approcher à.la portée;dufufil:, & lorlqu’ü
• a-Pri^fon eflor » il ne fait-pas de longues traverfées*-;
i . t II y, a- des morillo.m qui ont les plumes du der-
( r ? de la. tete prolongées,- en, forme, de huppe ,,
| oe. font; des mâiesi; ; quelques-uns ont une huppe?
; Jf-Ps-lniMue „d’autres en, ont do.fi courtes, qu’elles^
• font a peine apparentes..
Morillon (petit);,
B m w Omb. rj^ p a g f. 4 1 1 ; p l. X X X V II, fig . B
genre. CV1L ° ’
Petit plongeon , efptce, 4a canard Beb. Mifl. tùm.
des p if. pag._. 175,. .
’ b II eft. un. peu, plus’ petit, que le morillon; M
tete-, la gorge ÔC le haut du cou font d’un noir-
; vroiet tres-brillant ; les plumes^ de l’occiput font-1
| Jongues*, & forment une huppe qui pend en arrière *
le bas du cou, le haut du. dos & les plumes fea-^
pulaires fontrd’ün beau ; noir ;?lë bas du dos , «
croupion & les couvertures du;defliis. de la queue
. [ont d’un brun foncé,,, nuancé de. verd-obftur ; le •
haut de là poitrine eft revêtu de plumes noirâtres,<
bordées, au!, bout; de blanc argenté ;..le bas de la -
î poitrine , ,1e haut du ventre. & des. côtés, font de -
; cetm dernière, couleur,;; le. bas-ventre-,, la partie-'
: inférieure, des; côtés,/, le haufi des; jambes • &- les,
• couvertures,-dur deffous.-de la queue font d’un brun—
: noirâtre fort- brillant; les. couvertures du deflusi
des ailesfont brunâtres, les moyennes & les grand es*;
les. plus près du. corpsfont de plus nuancées d’une..
légère teinte de verd-obfcur ; les huit premières
pennes des ailes font brunes en-deffus, les dix
fuivantes font blanches, terminées de brun ; les
fix plus proches du corps font d’un brun nuancé
de verd-obfcur ; les pennes de la queue font en-
defius-d’un brun brillant & en-deffoüs d’un cendré-
brun ; l’iris eft d’un jaune brillant; le bec d’un
cendré-bleu foncé & fon bout eft noir; là partie
nue des jambes, les pieds & les doigts font de
couleur de plomb ; leurs membranes & les ongles
font noirâtres.
L e petit morillon paroît n’être qu’une variété
de l’éfpèce commune ; il eft beaucoup plus rare
fur les étangs où l’on le trouve quelquefois avec
le morillon ordinaire. M. Briffon parle d’une variété
dans l’efpèce. même du petit morillon , &c il
la nomme petit morillon rayé. lin e diffère du précédent
qu’en ce qu’il a le dos rayé tranfverfale-
ment en zig-zags de brun & dé blanc.
M o r i l l o n r a y é (p e tit ) . V. M o R iL L O N ( p e t i t ) ;.
M O T T E (prendre) ( Faucon. ) fe dit en fauconnerie
d’un oifeau , qui, au lieu de fe percher,,
fe pofe. à terre.-
M O T T E R A U X . Voyez M o t t e u x .
M O T E R E L L E . Voyeç M o t t e u x .
M O T T EU X ou CU L -B LAN C , en langage vulgaire
, anciennement Y IT R E C . N
Vitrée ou motteux ,p l. enl. 5.54 , fig. I le mâlé-,
£ la femelle. '
Cul-blanc vitrée , moteux. B r i s s. tom. 111,
pàg. 448 , genre X L .
Cul-blanc 3 vitrée. B e l . Hijl.nat. des oïfi.pag. 352^
Idem , idem , port, dioif. pag. 89^
; (Erianthe en latin ,. par la plupart des auteurs/
Suivant.M. Salerne , traîne-charrue, garde-charrue,
tburne-motte, cajfe-motte en Sologne ; trotte-chemin
aux environs de Romorentin. Artile , arguille,
moterelle en Beauce , mottereaux fes petits.
Le motteux. eft un oifeau à bec effilé , du
nombre de ceux qui vivent d’infeéfes-, un peu plus
gros qp’un moineau, d’une forme plus alongée &
plus hautfur jambes; il a , du bout du bec à celui
de la. queue , cinq pouces fix lignes neuf pouces
dix lignes de v o l , & fes. ailes pliéés s’étendent aux
deux tiers de la longueur de fa queue ; le deffusde
la tête & du cou , le dos ,, le croupion & lès plumes ■
Rapulaires font d’ün gris légèrement teint de fauve ;
lès couvertures du deffus delà queue font blanches;
il y a de chaque côté , au-deffus de l’oeil , une
bande.' d’un blanc-rouft'eâtre- qui s’étend fur les
plumes qui font à la bafe du demi-bec fupérieur ;
au-deffous. de cette bande-& plus bas que l’oe il, il
y en a une noire qui s’étend de l’ouverture du bec
à l’angle poftérieure delàtête ries joues, la gorge ,-
le devant du cou & le deffous du corps font-ffun
rouffeâtre qui s’éclaircit à mefure qu’il s’étend ,
enforte que. le. bas-ventre & lè deffous -de là queue
ffint blanchâtres les couvertures du deffus des
ailes font brunâtres ; les petites font bordées de gris ; '
les grandes de gris-fauve;, lès pennes-des ailes-font
noirâtres j & les moyennes font bordées par le-
bout & du côté extérieur de g^is-fauve : les. douze
pennes de la queue font blanches dans; la première
portion de leur longueur , & noires dans la fécondé ;
les deux du milieu ne font blanches que dans leur
premier tiers , ÔL les latérales le font d’autant plus
avant qu’elles font plus extérieures ; le bec , les
pieds, les ongles font noirs.
La femelle n’a pas de bande noire fur les joues
ou les. côtés de la tête.
Le motteux eft connu en France & dans la plus
grande partie de l’Europe ; il eft de paffage : fon
arrivée & Ion départ ont lieu plutôt- ou plus tard,
; fuivant que les pays-où il fe tranfporte font plus-
! ou moins au midi*'; il eft , en. général ,- du nombre
des oifeaux qui arrivent tard 6c qui partent de
bonne heure ;lorfqu’il eftfurpris, après fon arrivée,-
par le retour du fro id , il a peine à fuporter le
manque des infeétes dont il fe nourrit & qui en
eft la fuite : fi le froide dure, les motteux périffent-
en. plus ou moins- grand nombre. Cet oifeau _fré--
quente les terres labourées où il trouve des vers ,
& les friches, où il , ne manque pas d’infeôes ; il fe :
plaît fur les landes qui bordent les. bois , & en
général il préfère les collines ; il vole de tertres-
en tertres , &. i f fe pofe plus, fouvent furies pierres ■
ou les< mottes que fur les buiffons ; il change fou-
vent de place & paffe d’un lieu à une autre d’un
vol bas 6c terre à terre y en faififlant les infeôes au
paffage ou. en fe pofant ; lorfqu’il s’éloigne- davantage
, il-file en v o l a n t - , c ’eft dans ces occafions*
quefesailes étant déployées, on apperçoit le blanc-
qui termine la partie poftérieure de fon corps, d’où,
il a été nommé: cul-blanc, comme les autres noms»
qu’on lui donne font dérivés de fes habitudes , &
celui de vitrée paroît l’être de fon cri : il niche dans-
les champs nouvellement labourés fous les gazons»
ou les mottes , ou dans les friches fou s les pierres ;
il compofe en-dehors fon nid de mouffë ou d’herbe:
fine , dé plumés & de laine en-dedans ; il place au-
deffus une forte d’abrit qu’il lie à la motte ou à la-
pierre au-deffous de laquelle.le nid eft placé ; la
ponte eft de; cinq à fix oeufs‘d’un blanc-bleùâtre- -
ejair , avec un cerclé au gros bout d’un bleu plus^
foncé.-
Indépendamment du motteux ou cul-blanc dôiît -
je viens de .faire l’hiftoire , M. Briffon parle de -
quatre autres culs-blanps ,-qui font :
i ° ; Le cul-blanc gris, B r is s. tom. 111, pag. 4 5 2 ,.
pl. X X I , fig. 2. Il ne diffère pas du précédent quant-’
aux dimenfions ; & quant aux couleurs du plumage,.
le fond en eft à-peu-près lé même ; les principales 5
différences confiftent en ce que le gris eft varié'
d’un peu de blanc fur le deffus du corps-, & que -
là gorge & le devant du cou font tachetés de gris ;,
lés deux pennes» du milieu de la queue n’ont point-
de blanc. •
20. Le cul-blanc cèndfe', tom'. 111 s pag. 434:,-
pl. X X I \ fig. 3. Celui-ci diffère des deux autres en
,'ce qu’îl eft un peu plus grand ; qu’en général le fond ■