
grèbe commun. Fernandez l’a retrouvé au Mexique
où il dit qu’on l’appelle lièvre d'eau.
G rèbe c o r n u (petit).
B r iss. tom. V I , pag. 50. Genre XCL
Grèbe de l’Efclavonie. PL enl. 40 4, fig. 2.
Foulque à aigrettes ou à cornes. Edw. tom. I I I .
pag. C X LV , pl. 145.
Sa longueur eft de quinze pouces huit lignes du
bout du bec à celui des pieds ; la tête &. le haut
du cou font renflés par des plumes alongées d’un
noir-verdâtre ; derrière chacun des yeux naît un
failceau de plumes longues, étroites , rouffes ,
dirigées en arrière , qui forment à chaque côté de
la tete un pinceau femblable à une corne par la
forme : une ligne d’un roux v if s’étend de l’origine
du bec a l’oeil de chaque côté ; le devant du cou
& les côtés font d’un marron rougeâtre ; le derrière
du cou & le deffus du .corps font bruns ; la
poitrine & le ventre font d’un blanc argenté ; les
ailes font brunes marquées dans' leur milieu d’une
tres-large plaque longitudinale , blanche : l’iris eft
rouge ; le demi-bec fupérieur eft noirâtre , blanchâtre
à fon bout ; l’inférieur eft rouge à fon
origine, noirâtre dans fon milieu, blanchâtre à
ion extrémité ; les pieds font en dehors d’un cendré-
bleuâtre & en dedans d’un brun-rougeâtre. On le
trouve dans la plupart des contrées de l’Europe,
& M. Edwars l’a reçu de la Baie d’Hudfon.
G r è b e de Cayenne. PL enl. 404. Voyez
G rèbe ( grand ).
G rèbe de la Louifiane. PL enl. 943.
C ’eft une efpèce nouvelle apportée de la Loui-
-fiane par feu M. Lebeau , médecin de cette
colonie : le grèbe dont il s’agit, eft d’un tiers plus
petit que le grèbe ordinaire ; le defius du corps eft
d’un brun-fombre & terne ; la gorge eft grile ; le
devant & les côtés du cou font d’un gris-clair ; le
haut de la poitrine & les flancs font d’un gris-
rouffeâtre tacheté de . brun ; le bas' 'de la poitrine
6c le refte du deffous du corps font d’un gris -, à travers
lequel perce .le.fond argenté qui éft la couleur
ordinaire de ces parties dans les grèbes ; mais ce
qui diftingue celui-ci de tous les autres , c’eft qu’il a
le bec beaucoup plus épais, déprimé fur les côtés ,
légèrement convexe en deffüs, & un peu courbé a
1 extrémité de fa partie fupérieure ; il eft blanchâtre
, les pieds font noirs. Malgré <la conformation
du. bec , on ne peut s’empêcher de reconnoître
un grèbe dans cet ôifeaü : quant à la côuleür de
la partie anterieure du corps , on pourroit penfer
que c’eft un jeune qui n’avoit pas encore pris fon
plumage blanc-argenté. Je regarde donc cet oifeau
comme du X C Ie genre, malgré les différences qui
femblent l’en féparer , & M. le comte de Buffon
n’a pas non plus héfité à le compter parmi les
grèbes.
Grèbe de l’île de Saint - Thomas* Br is s . tom.
W » pago 58. Voyez GrÈBE D U C -LA A R T .
G rebe de r iv iè r e . Br iss. tom. V I , pag. 59»
Voyez Castagneux.
G rebe de r iv ièr e de la Caroline. Br iss.
tom. V I, pag. 63. Voyez C astagneux a bec
C E R C L É .
G rebe de r iv iè r e de Saint - Domingue.
Br is s . tome V I, pag. 64. Voyez C astagneux
de Saint-Domingue.
G rèbe d’Efclavonie.7 3/. enl. 404 , fig. 2. Voyez
G rèbe cornu (pe tit).
Grèbe d(uc-laart.
Grèbe de l’île de Saint-Thomas. Briss. tom. V I »
pag. 58. Genre XCI.
Ce grèbe a été indiqué par le père Feuillée ;
il le compare pour la groffeur à une jeune poule,
& nous apprend que les habitans de l’île de Saint-
Thomas le nomment duc-laart. Il a le delîus du
, corps brun ; une large tache noire fur la poitrine ;
le ventre, les côtés & les jambes tachetés de gris
fur fond blanc-argenté ; les ailes d’un roux-pâle ,
les yeux d’un gris-roux entourés de.blanc; le bec
eft noir dans la première'moitié de fa longueur ,
d’un blanc - fale dans la dernière ; les pieds font
noirâtres.
G rèbe du lac de Genève. Voyez G rèbe.
G rèbe-foulque.
Plt enl. 893.
C’eft une-efpèce nouvelle & même un genre
julqu a préfent inconnu. Le grèbe-foulque tient à la
fo is, comme le nom que M. le comte de Buffon lui a
donné l’exprime, du grèbe & de la foulque ; du
premier par la forme du b e c , & du fécond par
celle des pieds^: il a le bec femblable à celui de
'la foulque ^quatre doigts aux pieds , trois en
avant, un en arrière ; le doigt de derrière léparé
Sl armé d’une petite membrane tout du long de
fon côté extérieur ; les trois doigts antérieurs'reunis
par une membrane qui ne s’étend que jufqu’à la
première articulation à compter de l’intérieur du
pied ; le refte des doigts libre , & chacun de leurs
côtés bordé d’une large membrane unie 6c fans
feftons.
Cet oifeau eft à - peu-près'de la groffeur du
cafiagneux ; les joues , la gorge & le devant du
cou font blancs ; le refte du deffous"du corps eft
d’un gris-blanc légèrement argenté ; le deffus de
la tête eft noir ; cette couleur s’étend fur l’occiput
& le haut du derrière du cou ; On la retrouve fur
fes côtés ou elle forme , depuis la moitié de fa
longueur jufqu’à la poitrine, une ligne étroite &
perpendiculaire.; il y a aufli une raie noire qui
coupe la joue & qui va de l’oeil à l’occiput ; le
bas du cou en arrière & tout le deffus du corps ,
ainfi que les couvertures, les moyennes pennes
des ailes & la queue font d’un brun-olivâtre ; les
grandes pennes des ailes font brunâtres ; la queue
eft très - large & fortement étagée, bordée d’un
trait blanchâtre à l’extrémité des pennes ; le bec
eft d’un blanc tin peu jaunâtre ; les pieds , les
doigts & les membranes font rayés , les pieds
perpendiculairement, les doigts & les membranes
tranfverfalement, de larges bandes noires fur un
fond d’un jaunâtre-clair : cet oifeau a été quelquefois
envoyé de la Guiane, où il ne paroît pas
être commun. Sa place dans l’ordre méthodique
eft entre lé grèbe & la foulque.
G rèbe huppé.
PL enl. 944.
Br is s . tom. V I , pag. 3$ , pl. 4 , genre XCL
Grand plongeon de rivière. Be l . Hifi« nat. des
o ïf pag. 178 , fig. pag. 179.
Idem , port, d’oij. pag. 38.
• Quelques plumes prolongées fur le derrière de
la tête &. raffemblées en une forte de huppe que
ce grèbe relève fuivant fes fenfations, lui ont fait
donner le nom de grèbe huppé ; il eft beaucoup
plus grand que le grèbe commun ; fa longueur eft
de vingt-cinq pouces du bout du bec à celui des
•doigts ; d’ailleurs les couleurs font, comme dans
le grèbe ordinaire, un blanc argenté fur le devant
du corps , un brun - foncé fur le do s, la même
couleur fur les ailes avec un mélange de blanc.
Ce grèbe fe trouve également fur la mer & les
rivières ,. & il a été reconnu dans l’Amérique
feptentrionale.
G rèbe huppé (petit).
B riss. tom. V I , pag. 42 , pl. 1113 fig. 2. Genre
XCI.
Ce grèbe eft au plus de la groffeur d’une farcelle ;
il n’a que quatorze pouces & demi de long; deux
pinceaux de plumes prolongées lui forment fur
les côtés de la tête en arrière une forte de huppe ;
fes couleurs font, comme dans les autres grèbes,
le blanc argenté fur la partie antérieure du corps,
le brun fur la poftérieure ; mais dans celui - ci le
brun du dos anticipe fur le blanc & s’y répand
par taches fur les côtés.
G rèbe montagnard ( le ).
(A rt. de M. le baron de la Peirouze.)
C ’eft une des plus petites efpèces de ce genre ;
aucun auteur n’en a parlé : ce grèbe a huit pouces
fix lignes de long du bout du bec jufqu’au croupion
, &. quatorze pouces de vol ; la tête & le
deffus du cou font d’un brun très-fombre, qui reflet
te des nuances les plus brillantes de verd ; le
bec eft noir , long de dix lignes ; les coins des
deux mandibules font recouverts d’une peau d’un
blanc verdâtre ; le deffus du'corps eft brun taché
d’olivâtre ; le croupion a des teintes rouffes ; la
gorge , les joues & la moitié de la partie inférieure
du cou font d’un mordoré brillant. Le ventre &
les flancs font g ris, frappés de brun ; les jambes
& les pieds font d’un gris-verdâtre ; la côte extérieure
de l’os du pied eft découpée en fcie ; le
croupion dépaffe les ailes d’un pouce.
Le feul individu de cette efpèce que nous ayons
encore obfervé , avoit été pris au printemps dans
un ruiffeau des Pyrénées. Genre XCI.
G R EN AD IN.
PL. enl. 109 , fig. 3.
Br is s . tom. I I I , pag. a i 6 , pl. I X , fig. 3.
Genre X X X I 11.
Pinfon rouge & bleu du Bréfil. E dw. pl. 19 1 .
Le grenadin n’eft guère plus gros que le tarin,
mais il eft. d’une forme plus alongée ; il a quatre
pouces neuf lignes'du bout du bec à celui de la
queue ; le deffus de .la tête, le cou , la poitrine,
le haut du ventre & les côtés d’un marron-pourpré
; le dos , les couvertures des ailes, les plumes
fcapulaires d’un brun mêlé de marron ; la gorge ,
le bas-ventre & les jambes noires ; une large tache
d’un violet très-vif de chaque côté de la tête; le
croupion & le deffus de la queue d’un bleu éclatant ;
les couvertures du deffous de la queue noires terminées
de bleu ; les ailes brunes-.; la queue d’un
noir luftré , étagée du milieu fur les côtés ; le tour
des yeux & le bec d’un beau rouge ; les pieds d’une
couleur de chair obfcure ; le tour du bec eft entouré
en-deffus, dans quelques individus, dè petites
plumes pourpres ; d’autres ont fur le devant de
la tête quelques plumes d’un beau bleu.
La femelle eft un peu plus petite que le mâle ;
elle a les mêmes couleurs, mais elles, font beaucoup
plus foibles; la tache qui eft fur les joues eft gris-de-
lin , au lieu qu elle eft dans le mâle d’un violet
très - vif. Nos. oifeliers ont affez fouvent ce joli
oifeau : il leur eft apporté avec les v euv e s , les
bengalis & les fénégalis, par les marins qui vont
à la traite des nègres ; ainfi M. Edwars paroît
s’être trompé quand il indique le Bréfil comme
le lieu où on trouve le grenadin , & M. Briffon
eft mieux fondé à le donner comme un oifeau cîe
la côte d’Afrique ; il cite d’ailleurs l’exemple d’un
grenadin qui en avoit été apporté.
Le grenadin n’a qu’un chant très-foible ; cet oifeau
eft v if fans être pétulent ; fes plumes font toujours
liffes, & il plaît autant par fon air de propreté que
par l’élégance de fa forme &. de fes couleurs ; on
le nourrit de millet & de graine d’alpifte. J ’ai connu
quelqu’un qui a confervé un grenadin près de fix
ans ; la même perfonne avoit le mâle & la femelle
qui mourut au bout de deux ans ; ils ne témoignèrent
rien fentir l’un pour l’autre tant qu’ils
turent enfemble, quoiqu’ils vécuffent paifiblement.
G R EN A T ( le ).
C ’eft un colibri de la grande taille : il a cinq
pouces de long ; le bas des joues, la gorge_&
le devant du cou de la couleur & du brillant
fombre du grenat : la tê te , le deffus du cou ,
le dos & le deffous du corps d’un noir de velours ;
les ailes & la queue font d’un verd-doré fombre,
fur un fond brun-noir ; le bec & les pieds font
noirs. On le trouve à Saint-Domingue , à la Martinique
, plus rarement à Cayenne. Genre XLIV\
G R IA N O T . Voyez T étras (petit).
G R IÊ CH E . Voyez Pie-griêche gr ise .
G R IF F E R {faite, y , faifir avec les ferres.
G R IF F Ë T . Voyez Martinet noir.
GRIFFON'. Voyez Martinet noir.