
G uit-Gu i î verd et bleu a tête noire.
■ Grimper eau verd à tête noire d’Amérique. Br is s .^
loin. 111, pag. 634.
Cet oifeau, indiqué par Séba, qui dit qu’on
le trouve en Amérique, fans Spécifier dans quelle
partie ,^eft a-peu-près de la groffeur du pinfon ;
il a la tête & la gorge d’un noir de velours ; le
deffus du corps d’un, verd éclatant ; le deffous
d’un bleu foncé ; les pennes des ailes du même
verd que le deflus du corps, & celles de la queue
dun verd plus foncé; le bec blanchâtre. Genre
X L 111.
Gu it - guit verd tacheté.
Grimpereau verd de Cayenne. B riss. tom. 111,
PPg- 63 6 , pl. X X X 111 , fig. 2 , genre X LU L
P l. enl. 62i , fig. 1.
• Sa groffeur, fuivant M. Briffon, eft à-peu-près
la meme que celle de notre grimpereau ; toutes
les parties fupérieures font revêtues de plumes
dun beau v e rd ; la gorge eft rouffeâtre, encadrée
fût les côtés par deux lignes étroites bleues ;
les joues font variées de verd & de blanchâtre ;
le deffous du corps eft nué par traits alongés &
dans le fens des plumes, de bleu, de v e rd , dè
blanchâtre ; les pennes des ailes font noirâtres,
bordées de verd du côté extérieur ; les deux
pennes du milieu de la queue font vertes ; les
latérales font verdâtres du côté extérieur , &.
noirâtres du côté interne ; le bec eft noir ; les
pieds & les ongles font gris. La femelle a les
couleurs moins v iv e s , point de roux au milieu
de la gorge, ni fur les bords.'Je n’ai,décrit cette
efpèce que pour me conformer au. fentiment
de Mrs de Mantbeillard & Briffon. Mais je ne
regarde pas le guitr-guit verd tacheté comme conf-
tituant une efpèce : je crois que c’eft la femelle du
guit-guit noir & bleu. Voyez Guit- guit noir et
bleu. Je le penfe d’autant plus> que les mêmes
auteurs qui en font une efpèce., annoncent que
certains individus ont le plumage varié de bleu ;
je crois reconnoître à ce trait un jeune oifeau ou
un adulte dans le paffage d’un plumage à un autre ;
ces individus à plumage moucheté de bleu me
fervent à reconnoître la femelle dans l’individu
nmplement verd, en le liant au mâle devenu entièrement
bleu. Voyez à ce fui et le Guit-guit noir
ET BLEU. -
G Y N T E L .
Linotte de Strasbourg. B r iss. tom. 111, pag. 14 7 ,
genre X X X IU .
Mêmes caraélères génériques, même taille,
même fond de couleurs, & leur diftribution à-
peu-près pareille que dans la linotte commune ;
tout femble indiquer que le gyntel n’en eft qu’une
variété, dont la principale différence confiftg en
ce que le gyntel a les pieds rouges..
H A B
H a b i t u n i ( 1’ )• ,,
Fauvette de haie delà Jamaïque. Br is s . Supple- ■
ment, tom. VI , pag. 100. Genre X L . |
Moineau de buiJJ'on de. l’Amérique. E dw. tom*
111, pag. &pl. 111.
Cet oifeau a bec effilé , du.nombre de ceux qui
vivent d?infeftes , eft à-peu-près de la taille de
notre fauvette ; il a la tê te , la gorge & le - cou
d’un cendré tirant un peu fur le verd ; le deffus
du corps , des ailes & la queue d’un brun-rouf-
jfeâtre ; la poitrine & le deffous du corps d’un blanc-
brunâtre ; le deffous des ailes cendré , le bec noir,
les pieds & les ongles bruns : on le trouve a la
Jamaïque.
H A L EU R (le ) . Voyez Engoulevent a lunettes..
.
H A L L E B R A N D . C’eft le petit du canard. Voyez
C anard.
‘ H A L L IE R ( cliaf ) Le huilier eft un filet qu’on
tend verticalement , pofé fur des piquets , en
travers des fentiers fréquentés par le gibier , ôc
qui les barre, comme le pourroit .faire une haie ,
dans les mailles-duquel le gibier fe prend en .voulant
traverfer le hallier ; pour l’exciter plus p.uif-
famment à le traverfer , on répand au-delà du
hallier du grain , dont la vue. irrite l’appétit du
gibier & l’engagé à tenter le paffage. On prend-
au hallier les iaiiàns , les perdrix,,. les cailles ^ le s .
raies & J e s poul.es d’eau. La hauteur, la for ce. du
tiffu, la grandeur dès maillés dés huiliers doivent,
être proportionnées, à l’efpèce de gibier pour lequel
;on lès fabrique., •
H AM BO U V R EÜ X . .
Bouvreuil de Hambourg*..B R i s s. tom. 1119.
pagï‘ 3 14 . Genre X X X V 11. f f ; ”
M. de Montbe-illard., polir .exprimer d’un, feule
tnotfîe. pays où fe trouve foifeau, dont -.il • ,s agit
dans-; cet article , &. l’efpèeej avec laquelle,;il a- le?
plus de rappprt,lui a donn.é--le; nom âùhambouvreux.
C ’eft aux environs de-la ville d’Hambourg qu’on,
l’a pbfervé ,. & il a .paru., à M* Briffon du-même:
genre-que le bouvreuil. Albin...ayant plus d’égard
à fes habitudes qu’à la çç/iformation., fui-a .dpnner
le nom de grimpereau. M. de Montbeillard , .pour,
concilier les caraâères que fa < conformation pré-
fente & l'habitude qu’il a de.grimper lé long-,des’
arbres, l’a placé à la fuite des bouvreuils ,Yans
cependant le réunir à ces .oifeaux dont il lui a
paru différer , par l’habitude de grimper , par la:
forme de fa queue qui. eft- étagée;, & ..pan l’efpèce
d’alimens dont il v it, car il fe nourrit d’infe£les,
&. cette obfervation peut feule faire penfer que ce
n’eft pas un bouvreuil, puifque ces . oifeaux n’ont
H A R
pas le bec conformé favorablement pour ne pouvoir
vivre que de cette feule proie. L hdmboùvreux
eft un peu plus? gros que notre L o u v r eu ily 'ù d
cinq pouces neuf lignes de long.; le deffus de la
tête & du cou d’un brun rougeâtre & pourpré;; la
gorge brune , le devant du cou blanc &. coupe .dans,
le milieu de fa longueur par une large bande tranf-
yerfale , ou demi-collier brun ; la poitrine ,;le dos,
le croupion, le deffus de la queue d un brun-jaunâtre
, varié de taches longitudinales j noires ; le-
ventre, les'côtés, les jambes & le deffous de la,
queue b la n c s ;■ les ailes d’un brun-clair St-jaunâtre ,
marquées de deux tachés blanches ; là; queues d un-
brun fombre en-deffus& blanche^ en-deffous faiblement
étagée- dufcentre fur lés cotes.?; 1 iris jaune ,,
le bec noir. | • >
HANIPPON. Sa l. Voyez Bécassine ( petite ) .
H A R FA N G (le ) .
P l.-en l. 458. _
Chat-huanvblanc de la Baie d’Hudfon.; Br is s .
tom. 1, pag. 52.-- Genre X II. -
! Grand. hibou blanc. E dw. tom. I I 3 pag. & pl. 61.'
Le harfang ou hûrfiang en Suédois, eft la plus
grande des chouettes connues. J ’ai vu trois peaux
de cet oifeau r imé avoit ete. apportée de Sibérie,
ôc lest deux autres;de la Louifiane. Qn fçavoit déjà
que le. harfang -fe trouve dans l.es coritrées feptenr
trionales. dé fu n &- de; l’autre continent y mais il
ne paroiffoit pas qu’il s’avançât dans _1 une ,ni dans
l’autfe v e r s . des régions, auffi. i^éijïdipnades .que la
Louifiane. Il eft à-peu-près.de[la; groffeur dupand->
duc -, tout le - plumage ,fuHesip.eauxf que j?ai y ues,
étoit d?un blanc éclatant moüchété devoir. Lajpeau
quiayoit été apportée« de Sibérie , qui.m;avoit .ete
confiée par M. de Sa®fùre., de .Genève* pour la lui
faire tnontér je& .d'âprcs laqueHé M. Dâub.antQn le
jèunêai fait ;exécsiteria planche, enluminée -ÿé|oit variée
dé taches noù'es qui. tetminoient 1 extrémité dès
plumés ;icëpèndant celles.qui entouroient )és y eu x ,
la gorge & le. devant du cou- étoient; blanches ,
fans aucune tache: ; il n’y en avoit pas non plus
fur ,ks :pieds f le bec & les ongles étoient noirs.
-LLes «dieux rpeaux apportées. rde la Louifiane dif-
féroientifort.p'éu de celle qui avoit été envoyée
de Sibérie nnes deux premières étoient, ou m’ont
paru d’un : bime; moins? éclatant , & chargées de
taches plus larges , d’un noir moins foncé & brunâtre.
Il paraît , d’après les auteurs qui ont parlé
du harfang, que , fuivant les lieux.qu’il habite,
fon blanc .eft plus pur ou plus . varié de taches
noires.: Cette efpèce eft commune à la Baie d’Hudfon.,
& y donne la ékaffe afixi^gopèdesen plein jour.
H A R L E . ? - - .- - 'f .
Les. hurles font des.oifeaux palmipèdes.; ils,ont lé
N ij