466 T C H
habitans de ^adagafcar, eft à-peü-pr'ès de la greffe
ut du merle , &. du genie de la pk-griScke. La
tê te , la gorge , le cou & le deffous- du corps font
d’un beau blanc ; le derrière du cou Sc toutes -les
parties fupérieures font d’un noir changeant en
verd ; les pennes des ailes font noires & bordées
en dehors de noir-verdâtre ;. celles de la queue
font de cette dernière couleur ert-deffes , & entièrement
noires en-deflous ; le be c , les pieds & les
ongles 'font couleur de plomb.'
T G H 1-PA RD R IZ . Foye{ P r o y e r .
T C H G U E T . Foyer F r iq u e t .
T E 1T É .
Tangara du Bréfil. P L enl. t 1 4 , fig. 2.
Tangara noir & jaune duBrélil. R R is s. tom. III-,
~pag. 3 1 pl. 11, fig. 2 , . genre X X X I .
Petit fe^ij- par lès habitans - dé Cayenne,
j Le teité, du mot < teitei, ciuî eft foh nom en
langue brafiliene , eft un tangara des plus petits ;
il xn'a que trois pouces neuf ligrtes de longueur ;
le front, la gorge , le devant du cou , la poitrine,
le ventre , les côtés , les jambes &. les couvertures
du deftous de la queue font d’un beau jaune *
tout le refte du plumage eft d’un noir brillant,
couleur d’acier poli ; le bec , les pieds & les
ongles font rioirs.
La femelie a toutes les: parties fupérieures d’un
verd-d’olive , l'a gorge cendrée & le deffous"du
corps d un jaune tirant fur l’olivâtre. Ce tangara
eft fort^commun à Cayenne. On en trouve un
autre, repréfenté ÿ pl. enl. i i4 ,J ? g .. 1 , fous la
dénomination de tangara de Cayenne, & décrit par
M. Brifion, tom. 111, pag. 34 ,p L 11, fig. 3 , genre
X X X I , fous le nom de tangara noir & jaune de
Cayenne. Il ne diffère du précédent , qu’en ce
qu’il eft plus petit ; qu’il a plus, de jaune fur le
deffus de la tête ; que fa gorge & font cou font
noirs; il reffemblë en tout,, d’ailleurs, au précédent,
& paroît n’être qu’une race plus 'petite dans la
même elpèce. Une .autre variété repréfentée,
même planche ,.flg-g. 9 fous.le nom de tangara
de Cayenne , eft de la groffeur du premier de ces
trois oifeaux ; fon plumage eft en entier d’un .noir
d’acier poli; mais il y a une tache jaune , demi-
circulaire ou-en forme de. croiffant , de chaque
côté au-deffous du pli du bord de l’aile , qui.en
cache une grande partie. Cette variété paroît être
rare à Cayenne , voù les deux autres races ou
efpèces font communes.
T E N E U R , ( fauc. ) Nom que les fauconniers
donnent au troilième oileau, qui attaque le héron.
T E N IR A MONT , ( fa u c .) fe dit, en fauconnerie
, de l’oifeau qui plane & qui cherche àa découvrir
urie proie au-deffous de lui.
T e n i r f i r m e , (faite. ) C’eft donner peu de
nourriture à un oileau de proie que l’on dreffe.
T e n ir l e b ec a u v e n t . Çfauc.) Terme de fauconnerie
, qui a la même lignification que CHEVAUCHER
LE VENT. Foyei ce mot,
T E T
T E R A -BO U LA N ou M ER LE des Indus.
Merle-des Indes. Pl. enl. 273 ; fig. 2.
B r is s. tom. 11, pag. 284 , pl. X X X I , fig. 3,'
genre X X L
> Ce merley que les Indiens appellent ierat-botil'an,
n’eft guère plus gros qu’une alouette ; il a fix
pouces & demi de longueur, dix pouces ftx lignes
de vo l; le deffus de la tête & du cou, le haut du
dos font noirs ; la partie inférieure du dos, le
croupion & les couvertures du deffus de la queue
font cendrés ; les joues , la gorge , le. devant & les
côtés du cou, la poitrine, & tout le deffous du
corps -font blancs, me bande tranfverfale noire
coupe les joues au-deffus de l’oeil ; les jambes
font grifes ; les couvertures du deffus des ailes font
de couleur marron & les grandes font bordées de
blanc 4 les pennes de l’aile font noires , les grandes
bordées en-partie: de blanc du côté intérieur , &
les moyennes-en entier du côté extérieur ; celles de
là queue font auffi noires, & le bout des trois plus
extérieures de chaque côté eft blanc ; le bec eft noi r;
les pieds & les ongles ne font que noirâtres.
M. Briffon , qui a indiqué ce merle, ne dit pas
dans quelle partie des-lndes on le trouve.
T ER CO U . Voye^ T o r c o l .
T E R IT S ou T E R ÏZ . Foye^ P r o y e r ."
T E R N IE R . F . G r i m p e r e a u d e m u r a i l l e .
T E R S IN E . ’
C’eft un oifeau du genre du cotinga, indiqué
par M. Linnée dans la treizième édition du Syft.
pag. 298. Ampelis nitïda c mule a,, dorfo nigro, abdo-
mine albo-flavefeente • ter-fa.
La tête, le haut du dos, les pennes des ailes &
celles de la queue font npirs ; la gorge , la poitrine,
le bas. du dos, le bord extérieur des pennes des
ailes font d’un brun-clair : cétte même couleur,
qui termine les couvertures du deffus des ailes, y
forme une bande tranfverfale; le ventre eft d’un
blanc-jaunâtre. M. Linné ne nous apprend pas où
l’on trouve ce cotinga. Genre X X 111.
T É T ÉM A ..
P L enl. 8 2 1.
C’eft un des oifeaüx que M. le comte de Buffon
a appellé fourmilliers. Foye{ F o u r m i l l i e r . Celui
ci eft un peu plus grand qu’une alouette. Tout
fon plumage eft d’un brun-noirâtre, excepté l’occiput,
le derrière dm'> cou & le fouet de l’aile qui
font d’un brun-rouffeâtre. Le bec eft nojr , les pieds
font gris-blancs ; les ongles noirs. On le■ trouve- à
la Guiane.
T E T E -C H È V R E ou C R A P A U D VO LA N T .
B r i s s . tom. II,p ag . 470. Foye^ E n g o u l e v e n t .
T e t e - c h è v r e de la Caroline. B r i s s . tom. 11
Pag- 475- '
C a t e s b . tom. 1, pag. & pl. 8. Foye^ E n g o u l e v
e n t d e la Caroline*.
T é t é - c h è v r e de la Jamaïque. B r i s s . tom. IF ,
pag: /\%QyVoye\ E n g o u l e v e n t a l u n e t t e s .
T e t e - c h è v r e de Virginie. B r i s s , tom. I f
pag. 4 7 7 * V°yei W k i p - p o u r e - w i l l .
T E T
: T etë-chÏ vbe du Bréfil. Br is s . tom. I I , pag.
4S1. Tbyq G uira-querea.
T ete- chèvre tacheté du B r éiil.BRiss.
tom.ll.pag. 4 S3 . /■ -'b/ijIb i ja u .
T ete - chèvre (grand) tacheté du Bréfil.
Briss. tom. H.pag. 485. Voye^ I b i ja u .
T ête rouge au corps jaun e . Edw. glun.
pag. 99. Foye^ F ig u ie r attete rouge.
T E T R A S ou G R A N D CO Q D E B R U Y È R E .
P l. enl. 73 & 74 le mâle & la femelle.
. Coq de Bruyère. B r i s s . tom. 1, pag. 182..,
genre F.
Coq de bois ou faifan bruyant. Be l . Ht fl. nat. des
oif. pag, 2 4 9 , fig. pag. 250. .
Idem. Idem. port, d oij. pag. 00.
Urogallus & tetrao en Latin ;
G allô alpeflre , fefan negro en Italien ;
Or-han, pirch- hem, grojfer berg-fafan en Allemand
;
Tjaeder en Suédois ;
Cock o f the wood en Anglois.
Le tétras , vulgairement connu fous le nom de
coq de bruyère, eft du même genre que la gelinote.
M. Briffon le compare au paon pour la. groffeur ;
cette comparàifon me paroît allez jufte par . ra-
port aux -coqs de bruyère qu’on nous envoyé de
l’Alfaee, des Vofges &• dé la Lorraine' y. mais
ces oifeaux font d’une taille différente fuivant-les :
lieux qu’ils habitent ; je n’en ai point vu qui
euffent été apportés des Alpes ; mais il y en
'avoit un affez -grand nombre dans un envoi
d’oifeaux de Sibérie, & c e u x - là rt’etoient pas
auffi gros que ceux que l’on trouve dans quelques
provinces de France. La longueur du coq de
bruyère , d’après M. Briffon, eft de deux pieds
neuf pouces , fon &o\ de trois pieds dix pouces
, & fes ailes pliées ne paffent guère 1 ori- I
gine. de.' la queue : la tête & le cou , excepte a
la partie antérieure'& inférieure du cou, font
d’un cendré varié de très - petites raies - tranfver-
fales noirâtres ; la gorge eft noire, les fcapulaires
& les couvertures des ailes font rayées tranfver-
falement & en zigzags de brun & de rouffeatre;
le dos , le croupion , & les petites couvertures
du deffus de la queue font rayées tranfverfale-
ment .de cendré & de noirâtre ; les grandes couvertures;
du deffus de là même partie font d’un
cendré noirâtre, terminé de blanc : le bas du
■ cou en-devant eft d’un verd de canard. La poitrine,
le ventre & les côtés font d’un brun-
noirâtre, varié de quelques taches blanches.; les
couvertures du deffous de l a .queue font; tachetées
de noir & de blanc ; les jambes font brunes",
variées d’un peu de blanc , ôe les pieds font , couverts
de • plumes jufqu’à l’origine des doigts ,
mais dans, la partie' antérieure feulement : les
plumes qui recouvrent les pieds, & les doigts
font décqmpofées & femblables; à du duvet ; les
pennes des ailes font brunes ; une partie des !
T E J 467
rîidyéhftes font variées de ‘brun & de roufleâtre
vers leur extrémité ; celles de la queue font noires,
& quelques-unes font irrégulièrement tachées d un
peu de blanc : une forte de fourcil ou de membrane
papillaire eft placée au - deffus de l’oeil;, l’iris eft
d’un gris-brun ; le bec eft d’une couleur de corné
blanchâtre ; les /doigts font bruns, &. ils font garnis
de. chaque cô téd ’dnë rangée , dappendic.es écailleux
; le’s ongles font.noirs. - , A
. La femelle, beaucoup plus,petite que le male,
& même dans une proportion peu ordinaire parmi
les. oifeaux, ne fui reffemble en rien par le plumage:
le deffus du corps eft varie , ainff que la
tête &. le cou, de roux,.de noir & de cendre , la
gorge eft ro.uffe ; la poitrine eft rayée de noir fur
fond d’un roux-pâle, & chaque plume eft terminée
de b lanc; le ventre eft cendré ; les pennes des ailes
•ne diffèrent pas de ce qu elles font dans le mâle ;
.celles de la queue font rouffes, rayees tramvetrâlement
de noir : le bec & les pieds font îemblabies
à ceux du mâle. ’
Le tétras ne fe trouve que dans les pays froids :
c’eft un oifeau très-fauvâge ; il n habite que les
grandes forêts ; il fe tient dans celles qui font en
plaines dans les paysSeptentrionaux ; mais ce n eft
que-dans les bois des montagnes élevées qu’on le
• trouve dans les régions temperees : il fe nourrit de
. feuilles ou de fommités dejapin , de genevrier, de
bouleau, de coudrier , de rnirtille., des fleurs oC des
feuilles. du blé-far afin , de la gejfe |, du pifl'enlit 3 &c.
Un feul tétras mâle fuffït a plusieurs femelles ,
c’eft un a n im a l très-ardent ; i l commence.à entrer
èn chaleur dès, les premiers jours de février; fes délire
font dans toute' leur force vers la fin de mars,
& ils continuent encore quelque temps : pendant
qu’ils durent, le tétras adopte,quelque gros arbre,
fur les principales branches duquel il 11e çeffe de
s’agiter & de palier de l’un a 1 autre , fa queue
épanouie & relevée comme., celle du dindon, les.
plumés qui couvrent fa tete hcnllees St lui formant
une forte de huppe , car elles font longues &
étroites , le cou porté en arrière ; le tétras jette en
même - temps, un. cri perçant St très-fort, fom-
blable au bruit d’une fauk qu’on aigulfe ; c’eft le
cri d’appel auquel les ..femelles fe tendent : elles
fe tiennent au-deffous de 1 arbre d ou ce bruit eft
parti &. d’où le mâle defeend fréquemment pour
fatisfaire leurs befoins St les liens. Cet oifeau farouche
, quion ne peut p.refque approcher dans un
autre temps , eft ü fort affeèté de la fenfation qu’il
éprouvé , quelle l'emble le rendre infenfible à
toutes autres. Ni la vue des hommes, ni l’explofion
même des armes à feu ne l’épouvantent ; c’eft;
auffi la faifon St l’inftant qu’on préfère pour _
lui donuer la chaffe ; mais cette efpèce'd’ivreffe,
produite par le plus impérieux des lentimens , ne
fe fait fentir qu’au lever de l’aurore 6c aux premiers
rayons du .jour : c’eft fans doute parce
que fe principe en eft en partie épuifé vers le
milieu de la matinée} au moins pour un temps a
N a n ij