AIe R-LE DES-CO.LOMBIERS.
I l eft de la groffeur du mauvis 3 tout fon, plu--
mag e eftd ’un verd-lombre & changeant., à reflets
qui, , varient fuivant l’impreflfon de.4 a lunûère ; ij ,
a, huit; pouces de long ; un. pied de voljj Tes ailes
pliées s’étendent;à. la moitié.de .la longueur delà
queue ; il vit>au,tour - des . habitations , & fouvent
il niche dans les colombiers ; on -lui a , donnera
l’Ifle de France ,, où il eft: ,commun , le nom , d'étourneau
des colpmbiers.l 1 n’étoit pas connu des-
naturalises avant que M. Sonneçat en eut apporté
des peaux en Europe ; le meme voyageur a trouvé-
au Cap de Bonne-Efpérance un merle qui diffère
de celui de l’Ifle- de France feulement en ce qu’il
eft-un peu pins petit, ôçqu’il a le croupion blanc
ainfi que-les couvertures -du deflùs &,du deffous,
de la queue. M. de Montbeillard eft. le . premier,
auteur qui ait parlé de l ’une & de l’autre efpècfe.
Genre X X I I .
Me r l e des Indes , PL enU i y ^ , fig*
B r is s .. tom. I l y pag..; 248.. Voye^ T erat- bo.u-..
L A N . ‘
. Merle des Mpluques, pU enl. 2 <7. V. Breve
de Madagafcar».
Mer le . des Philippines, pl. enl. 2 19.
B r is s ., rom. I l , pqg. - 278» Voyes^ M artin. §
M e RLE-desPhilippines ,p L enl. 89. Voye^B rèv e
des Philippines.
Merle D ominiquain de la Chine. Voyage,
a u x Indes & à la Chine, tom. I I 3 pag. 19 1 ..
. Il n’eft pas,tout-à-fait flgros que le merle^d’jEu-*
ro p e ; il a la tête & -le: cqu -revêtus de plumes ;
longues , étroites-, blanches fur la tête & le devant.
du co u , & d’un gris-foncé fur le cou en arrière :
le do s, le croupion , la poitrine & le ventre d’un i
gris-cendré-clair :-le haut des;ailes d’un verd, cuivré,
chatoyant & changeant en. violet ; une tache blanche
fur le milieu de l’a ile ; quelques-unes des pennes,
moyennes blanches les grandes, noires ; la queue
d’un verd cuivré changeant ; le bec noirâtre ,-lavé
d e rouge & de -jaune; l’iris & l e s pieds jaunes.
La femelle a la tête & ' tout le-corps gris, & ,
le cuivré des. ailes moins brillant.
On appelle ces .oifeaux à la Chine petites golmotes..
Genre X X ll i
Merle dominiqu,a in des Philippines, plan.’
enl. 627 , fig. 2.
Sa longueur- eft d’environ fix pouces-; fes ailes
pliées's’étendent prefquë au bout de la queue ;
tout le plumage -a pour .-couleur un fond brun ,
éclairci ôc blanchâtre,, -fur» la; tête , le cou •& le-
deffous du corps ; varié irrégulièrement fur le dos
& les-ailes de .quelques taches, d’un violet changeant;
la queue eft-à fon origine d’un brun-violet;
& d’un brun-verdâtre à fon extrémité : le b e c & i
le s pieds font d’un brun-clair. Cet oifeau a été:
raporté par M. Sonnera*, & M.< de Montbeillard ,
d’après lequel j’en parle , eft le premier auteur qui:
l’ait décrit. Genre X X I I .
Merle doré de Madagafcar. V. Sa nw a la .
; M e r l e du Sénégal, B r i s s . tom. I l , pag.- 2 6 1.
' Ppyei M e -r l e b r u n ,du. Sénégal....
• M e r l e du Cap de BonnerEfpéfance. P l. enl. 199.
V ^ Ï ' J a ü n o ir du Cap-dei Bonne,-Èfpé rance.
M e r l e du Cap de Bo.nne-Efpérance. PL enl. 2 2 1 .
Voye^ P RA N BLE U,
M e r l e du .Sénégal, appelle P od^ b é ..PU
; 35 4y Voye\. P o p o b é , .,
1 . M e r l e h u p p é de la -Chine,- .
; . P l. enl. 507.
B r i s s .- tom. / / , pag. .25 y „genre X X I I .
Ce merle diffère du nôtre en ce; qu’il eft un peu
plus gros,* qu’il a la queue plus courte , les pieds
jaunes, une petite touffe de plumes -étroites..ôc.
un peu plus longues que les autres fur,1e, devant
& le deflùs de la tête , à la.racine du bee:; il en,
t diffère encore en- ce que les pennes, des ailes font
blanches dans:leur milieu, ce qui,forme une bande
oblongue de cette couleur , l’aile étant pliée ; Sc
enfin, en ce que l’extrémité des pennes.latérales,
deda queue eft blanche ; le relie du piupiage eft .
npir; l’iris.eft orangé.; le bec eft jaune.;! j’ai déjà
dit que les pieds le font aufli.(Je ferois fort porté;
; à.regarder3 avec M. de Montbeillard , ce merle
comme une variété du nôtre, d’autant plus qu’on
a déjà trouvé, dans les parties de la Chine i, fituées
fous un. paralelle qui correfp.ond au n ô t r e p lu - ,
fieurs. de nos oifeaux, un grand nombre de nos,,
plantes; & quelques-uns de nos infe&çs> rj
M e r l e h u p p é de la;Chine (petit).
P L enl. 508. v
; I l n’eft pas plus gros qu’un moineau. Les plumes
qui couvrent: le deflùs de la ,tête yont en augmentant
de longueur de la bafe.du.bec en arrière;; elles
-font étroites . forment* une' huppe étagée.* d’un
brun nqirâtre, fort longue, à proportion de la
groffeur de roifeau ; les côtés.de la tête , la-gorge:
& le haut du cou en devant font d’un beau blanc ;.
il y a fur, le .devant, du, cou une ^plaque-tran.fver*-.
f^le ou demi-collier; noir , qui remonte,,; en fe,
retreciffant, le long; des .cotés ;du cou * gagne le.
derrière de là têté ôc le couvre ; le deflùs: du cou ,
le .d o s, le.‘croupion , les; ailes. & ia; tqueue .font
d un brunrrfoncé:; la poitrine & le ventre font d’un .
blanc-gris ; il y a de chaque côté, au-deffous de
1 oe il, un trait tranfverfal d’un rouge fort vif,, u n .
autre trait noir au. coin de l’ouverture du b e c ;
les couvertures du deflbus de la queue, font;d’une,
couleur cerife brillante;; le bec &. les pieds, font,
noirs; parmi des peaux de çet oifeau, apportées,
ou envoyées de la; Chine par M. Soiinerat, il y
en avoit dont les couleurs étoiejat plus foibles &
qui n avoient pas de.eolliér noir. C’étoie.nt. pro-;
bablement des;peaux de. femelles * ôç c’eft une de
ces peaux qui a fervi de modèle, pour la plancheen-.
luminée.,- Genre? X X II..,
M e r l e h .u p p é .de Surate.. Voyage aux.. Indes. &
a la Chine , tom. I l > pag. 194.
II a huit, pouces , du bout du :be.c à celui de
la queue ; la tête ,6c l e . cou noirs ; la poitrine,
le'Ventre & les Couvertures du deflbus de la queue
d;un gris-fombre ; le dos & le croupion brunâtres ;.
le haut de l’aile d’un verd-foneé & chatoyant ; les j
grandes pennes des ailes & la queue noires ; -
l’iris rouge,4 e bec rouffëâtre & les pieds noirs.
Genre X X I I .
M e r l e h u p p é du Cap de Bonne-Efpérance.
P l. en l 563 i.fig. 1.
B r i s s . tom; 11, pag. 257 , planch. X X 2 ,
genre X X I I .
C ’eft un des plus petits oifeaux de ce genre : il
n’eft pas beaucoup plus ;gros'que le cochevis. La
tête & la gorge font d’un noir luftré de violet :
il relève à volonté les plûmes du deflùs de la tête ,
qui font longues & étroites ; le deflùs du cou , lé
dos & le croupion font couverts de plumes brunes,
bordées de gris ; le devant du cou &, la poitrine
font d’un brun mêlé d’une teinte violette ; les
plumes dont le haut des côtés & du ventre font
revêtus , ont une teinte brune , entourée d’une
largé bordure de gris-blanc ; le bas des côtés eft
gris , & le bas du ventre , ainfi que les couvertures
du deffous de la queue font d’un blanc-fale , & les
couvertures du deffous font rouges ; celles du deflùs
des ailes font brunes * bordées à leur pointe dé
gris-blanc ; les pennes des ailes font brunes, bordées
de gris du côté extérieur,. & d’un brun d’autant plus
foncé, qu’elles font plus proches du corps ; la queue
eft de trois couleurs, brune à fon origine, d’un noir
violet dans fon milieu, blanche à fon extrémité ; le
b e c , les pieds-, les ongles font noirâtres.
M e r l e g r i s de Gingi. Voyag. aux Ind. & a la
Ch. tom. 11 i pag. 19 3 .
Il eft un peu moins gros que le merle d ’Europe :
le deflùs de la tête &. le derrière du cou font blanchâtres
; la gorge , le devant du cou, le dos-, les
ailes & la queue font d’un gris-foncé ; la poitrine *
le ventre, les jambes & les couvertures du deffous .
de la queue font d’un gris très-clair & un peu teint
de rougeâtre ; le bec & les pieds d’un blanc-jaunâtrei
On le trouve à la côte de Coromandel : il le perche
rarement ; mais il eft prefque toujours à terre , où
il cherche des infe&es & les vers qui vivent dans
les excrémens des diftérens animaux. GenreXXII.
M e r l e j a u n e de la Chine. Voyag'. aux lnd. &
à la Ch. tom. IL , pag.. 19 3.
Il eft de la groffeur du merle d ’Europe : tout fon
plumage eft d’un jaune foncé fur le dos, éclairci -
fous- le ventre ;„ le. tuyau des plumes eft blanc ; la
paupière eft entourée de petites plumes blanches ; :une bande noire naît à d’angle iùpérieur du beç
& fe prolonge un peu au-delà de l’oeil ; l’iris! eft
grifâtre. ; le bec & les. pieds font rouges. Genre X X I I .
M e r l e n o i r e t b l a n c d’Abylîinie.
Il eft à-peu-près de là groffeur-du mauvis ^ toutes
les parties, fupérieures., y compris les ailes,. font
■ couvertes dé plumes noires , excepté une. bande
traniverfale blanche, fur les ailes ; la. gorge y le
devant du cou & le deffous du corps font blancs:; -
le bec & les pieds-font noirs.; les ailes ne s’étendentguère
au-delà de l’origine de la queue ; le cri
de ce merle reffemble à . celui du: coucou ; il fe
nourrit de fruits & ;de, baies , ÔC il fe! tient dans
le plus épais des bois , où il fe trahit [par fon c r i ,
qui le fait découvrir. Cette efpëce. n’a .encore uété
décrite que par M-. de^Mombeiîlardi Geniÿ.X Xll.
Merle o l iv a t rE' de Barbarie.
C’ eft une efpèce nouvelle décrite, par M. de
' Moiftbeillard * d’après des oblervations de M. le
chevalier Bruce, &. une figure rapportée par le
même voyageur.
u Ce merle eft plus-gros, que la draine: ilia tout
n le deflùs du corps d'un, jaune-olivâtre ; les petites-
v couvertures des ailes de la meme couleur ; avec
» une teinte de brun y les grandes couvertures-
» & les pennes noires ;• les pennes de la: queue
» noirâtres, terminées, de jaune ; le deffous. du
7» corps d’un blanc-fale.; le bec brun-rougeâtre ;
a les pieds courts & plombés ; les ailes, dans leur
n état de repos , nùllqient qu’à la moitié de la^
n queue ». Genre X X I 1.
Merle .ol ive de Cayenne. 1% enl. 5 58 ,)%. 2.
Voye^ Merle ol iv e de. Saint-Domingue.
Merle o l iv f de Saint-Domingue.
B r i s s .:tom. 11 xpag. <296:, pl. X X V I I 9 2 ,
genre X X ll .
Merle de Saint-Domingue-. P L enl. 273 r.
Il n’eft pas beaucoup plus, gros- qu’une fauvette
fa longueur eft de fix pouces, ion vo.l de huit-pouces'
dix lignes ;. >fes ailes pliées dépaffent un peu la
moitié de la queue ; tout fon plumage eft .d’une •
couleur olivâtre ,^pure. fur les parties fupérieures,
. & mêlée confufément !de g r is , qui eft la couleur
dominante , lùr les parties inférieures; les pennes-
& les. grandes -couvertures des ailes font brunes,
bordées d’olivâtre, du côté extérieur ; les deux
; pennes du milieu de,- la queue font olivâtres ; le s -
latérales font de la même-couleur du côté extérieur,,
• hrunes du. côté intérieur & terminéës de blan--
châtre.; le bec les. p ie d s le s ongles, font gris-
bruns. i
La pl.. enl. n°. -.5 58 , regré fente, fi g.. 2 ,. fous le ■
nom de: merle olive de. Cayenne 3 un oifeau qui ,
au fentiment de M. de Montbeillard , eft une:
variété du précédent ; il eft de la même taille :
il a le.deflùs du corps plus-brun, avec une teinte,
verdâtre ; le deffous d’un gris-blanc; mais-, je crois-
.rec'ounoître.j.fansü’affurer, dans la figure .dont ili
:■ s’agit , non un merle , mais; un gobe-mouche qui fe-;
;
trouve en effet à. Cayenne.
Me r l e ^ l îv e des Indes*
i 1 PL ' enl.< 564..:-7z0. . 1.
B r is s . tom. l 3 pag..2^S , pl. X X X I , fig. 2 y
■. genre X X I I .
. Sa. longueur eft de huit pouces du bout du bec
à. celui; de la .queue:; fon vol; d’un piedi! quelques ■
. lignes & fes ailes, pliées s'étendent environ à
: là. moitié, de. la longueur de là queue ; tout le
., plumagè eft d’un verd-d’oîive foncé fur les parties -
.. fupérieures,> plus .clair & ..tirant au jaune- luc-les.'