
tout Ton plumage eft rayé tranfverfalement de noir, |
fur un tond rouffeâtre , éclairci fur la tête , foncé
fur les ailes & la queue ; le bec tire fuir le blanchâtre
, & les pieds font d’un noirâtre-lavé. Ce J.
pic n’a aucun trait? rouge, & par-là il diffère de
la plupart des oifeaux du même genre, qui eft
le X LV II* .
P ic r o u x de Cayenne. P l. enl. 694. Voyez
P i c r o u x .
Pic tacheté de Cayenne. P L enl. 553. Voyez
E peiche v a r ié ondé.
Pic tacheté de Nubie. PL enl. 667. Voyez
E peiche de Nubie ondé & tacheté.
P ic v a r ié . Voyez Ep e ich e .
P ic (grand) v a r ié . Br is s . tom. IV , pag. 34.
Voyeç. Epeiche.
Pic (pe tit) v a r ié . PL enl. 598.
B riss. tom. IV, pag. 41. VoyezEpe ich e (petit).
Pic v a r ié a tête rouge. PL enl. 6 1 1 , le
mâle ; 59 5 , la femelle. Voyez Epeiche.
Pic v a r ié de Canada. Briss. tom. IV ,p a g . 45.
Voyez E peiche du Canada.
P ic v a r ié de Cayenne. Br is s . tom.IV,pag. 54.
Voyez Epeiche va r ié ondé.
P ic v a r ié de la Caroline. P L enl. 7 8 5 .;
B riss. tom. IV , pag. 62. Voyez E peiche de
la Caroline.
P i c v a r ié de la Encénada. Voye£ Epeiche
de la Encénada.
P iç v a r ié de la Jamaïque. P L enl. 597.
B r is s . tom. IV , pag. 59. Voyez Epeiche de
la Jamaïque. ^
P ic v a r ié de Virginie. B riss. tom. IV,pag. 48.
Plane, enl. 754. Voyez E peiche chevelu de
.Virginie.
P ic (p e tit) v a r ié de Virginie. B r is s . tom.
I V , pag. 50. Voyez E peiche de Virginie.
P ic (grand) v a r ié du Mexique. B riss. tom.
I V , pag. 57. Voyez Epeiche du Mexique.
P ic (pe tit) varié du Mexique. Briss. tom.
IV , pag. 59. Voyez Epeiche du Mexique;
' P i c v a r ié huppé d’Amérique. B riss. tom. IV ,
pag. 34. Voye^ P ic (grand) rayé de Cayenne.
P ic v a r ié ondé. Voyez E peiche varié
O N D É . '
P i c v e r d .
P l. enl., 3 7 1. La planche repréfente un jeune.
Idem 879. La figure eft celle du mâle adulte.
P ic verd. B riss. tom. I V , pag. 9 , genre X L V I I ..
, P ic verd jaune. Be l . hifl. nat. des oif. pag. 299 ,
fig. ibid.
P i c , pic mort. , pic ve rd , pic jaune 3 pieu mart.
B e l . port, d ’o if pag, y 4.
En Latin picus viridis ;
Picoverde en Efpagnol Si en Italien ;
Specht, grun-fpecht en Allemand ;
Dzjeclol, Zotna en Polonois ;
. Groen-fpik , groen-gjoeling en Suédois J
Greew-wood-Jpite en Anglois ;
Picoffeau en Poitou ; picotât en Périgord ; bivaî
en Guyenne ; becquebo en Picardie ; pleu-pleu ,
pluiplui en différens endroits. S a l e r , pag. 104.
Le pic verd eft à-peu-près de la, grofleur du
choucas ,* fa longueur , du bout du bec à celui
de la queue , eft d’un pied fix lignçs ; il a dix-
huit pouces fept lignes de vol ; fes ailes pliées
ne s’étendent pas tout-à-fait- à, la moitié de la longueur
de fa queue ; le deffus Si le derrière de la
tête font couverts de plumes étroites, cendrées
à leur origine, & d’un beau rouge dans le refte
de leur longueur , en forte que cette dernière couleur
eft la feule qui paroiffe quand les plumes
font couchées ; les côtés de là tête font noirâtres
il y a de chaque côté de la mandibule inférieure
un trait tranfverfal rouge ; le deffus du cou , le
do s, les plumes fcapulaires Si les couvertures du
deffus dé la queue font d’un verd-d^live ; le croupion
eft d’un jaune-olivâtre ; là gorge d’un blanc-
jaunâtre ; le devant du cou, la poitrine & les côtés
font d’un olivâtre-pâle, fale &. terne ; le ventre eft.
d’un blanc-olivâtre, tirant un peu fur le jaune;
les jambes font d’un blanc-fale , varié de taches
olivâtres ; les couvertures du deffous de la queue
font rayées tranfverfalement de bandés brunes,
fur un fond d’un blanc-fale &. jaunâtre ; les petites
couvertures du deffus des ailes font du même
verd que le dos ; les grandes, les plus proches
du corps, font d’un verd-d’olive du côté extérieur
& à leur bout; leur côté intérieur eft brun
Si varié de taches tranfverfales blanchest-; les
grandes , les plus éloignées ftu corps ,fo iit brunes ,
tachetées de blanc des deux côtés ; les; ■ grandes
pennes des ailes font variées ,. du côté extérieur ,
de taches blanchâtres, mêlées, dans quelques
pennes, de taches olivâtres , leur côté intérieur
eft brun ; les moyennes font d’un verd-d’oliÿe
du côté extérieur, & variées de taches tranfver-
fales blanches , fur fond brun, du côté intérieur ;
la queue eft compofé-e de dix pennes brunes ;
les deux du milieu font variées des deux côtés,
& les latérales du côté extérieur feulement , de
verd-d’olive , qui anticipe fur le brun comme par
engrainures ; les huit intermédiaires font terminées
de noir; les deux du milieu font les plus longues,
& les.latérales vont en diminuant graduellement
de longueur : le bec. eft noirâtre , excepté la bafe
du demi-bec inférieur qui eft d’un olive-jaunâtre ;
les pieds font d’un verdâtre-brun & les ongles
cendrés.
En été , le pic verd fe pofe fouvent à terre
près des fourmilières; il alonge fa langue fjir'la
route que les fourmis ont coutume de fuivre à la
file ; ces in fe êtes fe prennent Si s’engluent à la
vifeofité de la langue du pie., qui la retire quand il la
fent fuffifamment chargée ; maisdorique cette chaffe
n’eftpas affez abondante, lepic yen/attaque ces fortes
de fourmilières élevées qui confiftent en toutes
efpèces de fragmens amoncelés ; il les éparpille avec
les pieds , S i il darde de la pointe de. fa langue
& les fourmis & lés chryfalides qu’il a mifes à
découvert ; il eft à cet égard parmi lesv oifeaux ,
ce que font les fourmiliers parmi les quadrupèdes ;
en hiver , il fe nourrit des larves qu’il trouve fous
l’écorce , ou même à l’intérieur des arbres. De
très-fçavans . ornithologiftes ont paru le regarder
comme oifeau de paffage, & ont fixé fon retour
au printems ; il eft polïible qu’un certain nombre
d’individus cherche en hiver des climats ï>ü les
fourmis ne manquent pas , mais il eft certain
qu’on voit des pics verds, même pendant les froids
les plus rigoureux , §£ pendant les plus fortes ^
gelées. Ils ont, au temps de la pariade, un cri
particulier qui n’imite pas mal un éclat de rire.
Ils placènt leur nid au centre de quelque gros arbre,
& plus communément de quelqu’arbre, dont le
bois foit tendre & le coeur .vermoulu ; ils percent
à coup de bec l’endrçit où ils veulent nicher ,
& quand le trou le permet, ils y entrent pour
jetter avéç les pieds les copeaux & la vermoulure.
Ils s’établiffent à quinze ou vingt pieds de terre ,
Si ils creufent fouvent fi avant, & d’une manière
fi oblique, que le jour ne pénètre point au fond
du trou : le. mâle Si la femelle concourent égale- ‘
ment à ce rude travail la ponte eft de quatre à
cinq oeufs verdâtres, tachetés de points noirs ; les
jeunes quittent le nid avant de pouvoir voler ,
& grimpent le long des arbres ; leur plumage eft
p,eu différent de celui des pères & mères ; le ;
devant de'la tête eft cependant grifâtre , le rouge '
eft moins foncé & mêlé de g ris ..
Le pic eft regardé par plufieurs auteurs comme
Y avis pluviat .des anciens , & prefque dans toutes ■
les campagnes il paffe pour annoncer la pluie, par :j
un cri particulier , & qui. paroît répondre à ces
fyllabes , ' pleu-pleu ou plieu-plieu ,, ce. qui l’a lait
nommer en Bourgogne , à ce que' rapporte M .Je
comte de Buffon , procureur du meunier. Le même
auteur parle de la haute eftime où étoit, chez
les anciens, le p ic ,, qui tenoit le premier rang
parmi les aufpices. Les perfonnès que cét objet
intérefferoit peuvent confulter Aldrovande.
Le pic verd femelle n’a point les deux traits rouges ?
qui.accompagnent les bords de la mandibule inférieure
dans le mâlè ; ces deux traits font noirs
dans la femelle : c’eft une obfervation qui a , je J
crois-, échapé aux ornithologiftes.
L’efpèce du pic verd eft répandue dans toute
l’Europe ; elle fè trouve auflï, fuivant le Page
du Pratz , à la Louifiane ; mais cet auteur n’au-
roit-il pas confondu le nom de l’efpèce & du
genre; en forte qu’il eft très-vrai qu’on trouve
de.S pics à la Louifiane ; mais je doute qu’on y
trouve le pic verd ; i f ne s’en eft ren contré aucun
parmi le grand nombre d’oifeaux qui ont été envoyés
dé cette partie de l’Amérique.
Pic v e r d de Bengale.
B r.i s s . tom. IV , pag. 1 4 , genre XLVII.
Il n’eft pas tout-à-fait fi gros que notre pic
verd ; le devant & le milieu du deffus de la tête
Hijloire Naturelle, Tome I I *
font noirs, tachetés de points blancs; l’occiput eft
couvert de plumes longues & rouges qui forment
une huppe en pointé ; le derrière-du cou & le
,. haut du dos font noirs ; le bas du dos , le croupion
? les couvertures du deffus de la queue font
d’un jaune-olivâtte-doré ; il y a fur chaqüe côte
du cou une raie longitudinale blanche , S i en
; tirant fur le devant une autre| raie longitudinale-
noire ; la gorge eft pointillée de blanc , fur fond
! noir, comme le devant de la tête ; la poitrine
[ & le deffous du corps font variés de blanc-fale
j & de noir, qui borde les plumes en (ilèt fort
étroit; les grandes pennes des ailes font noires,
tachetées de blanc ; & les moyennes font d un
jaune-olivâtre ; les couvertures du deffus de l’aile
font d’un brun-clair, entouré de noir ; le bec S i
les pieds font de cette dernière couleur. Cette def-
cription n’eft pas parfaitement d’accord avec celle
de M. Briffon ; mais ce favant ornithologifte ri’a-
voit pas vu l’oifeau, & il l’a décrit d apres une
figure donnée par Edv/ars. —
P ic v e r d de Goa.
11 n’eft pas tout-à-fait fi grand que notre pic
verd ) le deffus de la tête eft couvert de plumes
d’un beau rouge qui s’alongent en huppe fur
; l’occiput. Le derrière du cou & le milieu du
dos font d’un blanc - grisâtre ; -il y a de chaqüe
-côté de la. tête , derrière l’oeil un trait^ blai*-
châtre qui s’étend jufqn’à l’occiput ; au-deffous
de ”ce ti ait .eft une plaque noire qui. fe propage
fur le côté du cou- & fe joint aux couvertures
du deffus - de l’aile, qui font noires, ainfi que
les plumes fcapulaires, le bas du dos , le croupion
& la queue ; la gorge eft blanchâtre , variée
de cinq lignes étroites noires, une au milieu &.
deux fur les côtés ; le devant du cou & le deffous
du corps font mêlés de blanc & de noir qui borde
les plumes en, formant un trait fort étroit ; les
grandes pennes des ailes font noires , tachetées
de blanc dans leur tiers inférieur ; les' moyennes
font d’un jaune-olivâtre ; le bec Si les pieds font
noirs. / „ . v -
Cette efpèce eft nouvelle & elle à beaucoup
de raports avec le pic verd de Bengale. 11 eft affez
probable que ces deux oifeaux ne font qu’une variété
l’un de l’autre. Genre X LV II.
P ic v e r d de No rvèg e. B r i s s . tom. IV ,p a g .
18 , genre XLVII.
-Pic verd à tête grife. Edw. tom. I l , pag. Si p L
; iê 5.., • ;
Il eft à-peu-près de la groffeur du pic verd ;
la tête & le-deffus du cou font cendrés ; le derrière
de la tête eft moucheté de quelques taches rouges ÿ
il y a fur les joues deux bandes noires, qui s’étendent,
l’une depuis le bout du bec jufqu à l’oeil ,
Si l’autre depuis l’ouverture du bec jufqu au cou ;
lé dos Si les plumes fcapulaires font d’un bleu tirant
fur le verd ; le croupion eft jaune ; les couvertures
du; deffus & du .deffous de la queue font d’un verd
. terne; le devant du cou & le deffous du corps