
‘5 o 6 V E R
» le deffous du corps, jufqu’aux jambes» d'un
» roux-fombre moucheté de brun ; le bas - ventre
» ôc les couvertures inférieures de la queue d’un
» blanc allez pur : cet oifeau fe trouve à-Saint-■
» Domingue ». Genre X X X U L
V E RD E RO U X .
C ’eft une nouvelle efpèce de tangara, dont on
doit la defcriptioil à M. le comte de Buffon.
« Le verderoux a cinq pouces quatre lignes de
» long ; la queue n’eft pas étagée , 8c les ailes
39 pliées ne s’étendent pas. tout-à-fait jufqu’à la. 9) moitié de fa longueur. Le nom de verderoux lui-
s* eft donné, parce que cet oifeau a tout le plur-
m mage d’nn verd plus ou moins foncé, à l’ex-
» ception du front qui eft roux des deux côtés
yj de la tête , fur lefquels s’étendent deux bandes
» de cette couleur ., depuis le front jufqu’à la
3j naiffance du cou en-arrière de la tête ; le refte
9> de la tête eft gris-cendré. On le trouve à la
j > Guiane, mais il y eft fort rare ». Genre X X X I .
.V ERD IER .
P l. enl. 2.67, fig. 2.
B r is s . tom. 111, pag. j ^o, genre X X X I 1L
Bruant. B e l . Hifi. nat. des oif. pag. 366,
fig. ibid.
Bruyant, bruant > verdun r verdier + verdereule,
yerdere. B e l . port, d ’oif. pag. 94.
Çhloris en Latin ;
Verdone, ver don, ver.dero en Italien ;
Greun-fing 3 grun-fehwans£ , &c. en Allemand ;
Swenska, fwaenska en Suédois.
Gren-finch, neighing-bidd en Anglois.-
L e verdier eft. cet oifeau très-commun que les
©ifeleurs appellent bruant. Il faut prendre garde
de les confondre : le bruant eft du genre, de
Y ortolan, 8c le. verdier de celui du. moineau.;, il
eft à-peu-près de la groffeur du moineau - franc :
fa longueur eft de cinq pouces ^ demi ; fon vol
<le neuf pouces ; la tête, le derrière ôc les côtés
du cou, le d o s , lës.plumes fcapulaires,. les côtés,,
font d’un verd d’olive mêlé d’une légère teinte de
cendré : il y a de chaque côté,, entre l’oeil 6c le
Bec une tache d’un cendré-foncé ; le croupion,
les couvertures du deffus de la queue, là gorge , le
devant du cou & la poitrine font d’un verd-d’olive.
relevé par une teinte d’un beau jaune.; le haut du
ventre & les jambes font.de cette dernière couleur
; le bas-ventre eft d’un blanc-jaunâtre ; les couvertures
du_deflous de la queue font mêlées de ;
jaune 6c de! cendré ; le bord de l’oeil eft jaune ; fes
couvertures en - deflus font d’un verd d’olive mêlé
d ’un peu de cendré : les neuf premières pennes font
jaunes du côté extérieur, noirâtres du côté intérieur
& à leur bout ;Je s autres font cendrées-en-dehors,
noirâtres ért-dedans & à leur extrémité : les quatre
pennes du milieu de la queue font noirâtres, bordées
de verd - d’olive du côté extérieur & cendrées à- leur
bout: lés trois plus extérieures font jaunes, à leur
«rigine, terminées de noirâtre 6c bordées dè cendré
par le.bout ; la queue eft un p_eu fourchue ; le
V E R
deraï-bêc fupêrïeiir eft brun, l'inférieur blanchâtre^
les pieds font couleur de chair, les ongles bruns.
La femelle a en général les couleurs plus foibles;
le cendré domine fur toutes les parties qui n’en
font touchées que fuperficiellement dans le mâle 3,
6c ce qui eft jaune dans celui-ci, n’eft qu’olivâtre
dans la femelle ; elle a le bec d’un gris-brun, 6c
les pieds 6c les ongles gris.
Le verdier habite toute l’année nos campagnes ;
il v it dans les bois, dans les jardins 6c les vergers ;
il fait fon nid fur les arbres , à une hauteur médiocre
, ou fur les buiflons ; il eft compofé de
moufle 6c d’herbe féche en-dehors ; de c rin, de
; plumes 6c de laine en-dedans : la ponte eft de cinq
ou fix oeufs tachetés de rouge-brun fur fond blancs
verdâtre : la femelle couve avec tant d’attachement
, qu’elle fe laiffe quelquefois prendre fur le
nid- plutôt que de s’envoler : le mâle ne témoigne
pas moins d’intérêt pour la couvée ; il fe tient
ordinairement autour du nid , il montre beaucoup
d’agitation,. ÔC il pouffe un cri aigu lorfqu’il
apperçoit quelque danger ; il voltige alors avec
beaucoup d’hardieffe autour de la perfonne ou de
l’objet qui caufe fon inquiétude. Il s’exerce fou-
vent à voltiger 6c à décrire des. cercles au - deflus
6c autour du nid , fur lequel il s’abaiffe pour remonter
enfuite, pouffant à chaque fois un cri qui paroît
être une expreflion de gaité.
Les verdiers font très-faciles à élever ; il n’ont,
point de chant, mais ils apprennent à prononcer
quelques mots , 6c ils s’habituent plus aifément
qu’aucun autre oifeau à la manoeuvre de la galère ;
iis deviennent aufli très-familiers..
V e rdier a la- tête, rouge. E dw. tom. î \
pag. 6>pl. 23. Voyeç R ouverdin.
V e rdier -buissonnier. Voyez B ruant.,
V e rd ie r de la Chine. Voyage aux lnd. & à la-
Chine , tom. I l , pag. 202.
11 a quelques raports: avec notre \ verdier ; la
tête 6c le cou font d’un gris-verdâtre ; le dos 6c
le haut, des ailes-f6nt d’un brun-clair ; au-deffous*
de cette couleur il y a une bande tranfverfale noi-~
râtre ; les moyennes pennes des ailes font noires du
côté intérieur, 6c d’un gris-roux du côté extérieur
les grandes font-jaunes dans, lèur première moitié
, . noires dans le refte de leur longueur ,, 6c
.terminées par une bande grife demi - circulaire ;-
..,1e- ventre eft rouffeâtre ;jla queue eft noire 8c terminée*
de blanc ,- S i fes* couvertures en-deffous
font jaunes> lé bec 6c les pieds font.d’un jaune-
verdâtre. Genre X X X 1IL.
V erdier de h a ie .. Bel*. Hifl'. nat^des o if .
pag. 263. Voyez Bruant de haie.
V erdier de Java. Briss. tom. 111 ; pag; 198«-
: Voyeç T oupet b l eu .
V erdier de la Louifiane. B r i ss< tom-. 111
pag. ■ 159. Voyez Pare;
Verdier de Saint-Domingue. P l. enl 341-5-
fig. 2. Voyez. V ERD ERIN5
; Verdier des. Indes. Br is s . tom, 111, pag. 195»*
V E R
Edw. tom. 11 j p ag» & pL ^4 * Voyez V e rt-
B R U N E T . . . v t , TU Verdier des Indes (petit). B r i s s . tûm, Lu ,
pag. 197. Voyez Parement b' leu.
V erdier des oifeleurs. Voyez B ruant.
V erdier des prés.V o y e z Proyer.
Ve rdier du Cap de Bonne-Efpérance.
PL enl. 2.67 ,fig. 2. Voyez V ert- brunet.
V erdier sans v e rd .
Ge verdier , apporté du Cap de Bonne-Efpé-
rance, a plus de raport avec notre verdier, fuivant
M. de Montbeillard, qu’avec tout autre oifeau , 6c
il lui en conferve le nom par cette raifon, quoique
le verd entre pour fort peu dans les couleurs de
fon plumage.
« Sa longueur totale eft de fix pouces quatre
» lignes ; fa queue dépaffe de feize lignes les ailes
v pliées.
» Il a la gorge blanche, le deffous du corps de
» la même couleur ; la poitrine variée de brun ;
» le deflus de la tête 6c du corps, mêlé de gris 6c
si de brun - verdâtre ; une teinte de roux au bas
» du dos 6c fur les couvertures Supérieures de la
» queue ; les couvertures fupérieures des* ailes
» d’un rouge décidé ; les pennes moyennes bor-
9) dées extérieurement de cette couleur ; les grandes
» pennes 6c les grandes couvertures , bordées de
» blanc rduffeâtre, ainft que les pennes latérales
» de la queue; enfin, la plus extérieure de^cès
» dernières eft terminée par une tache de ce meme
» blanc, 6c elle eft plus courte que les autres :
» parmi les pennes de l’aile , la fécondé 6c la troi-
3> fième font les plus longues de toutes». Genre
X X X U l.
V e rd ie r sonette. Voyez B ruant-fou.
V E R D IN de la Cochinchine.
P l. enl. 643 , fig. 3.
C’eft un fort petit oifeau du meme genre que le
merle ; il n’eft pas plus gros que le moineau - franc ;
la gorge eft noire, avec deux petites taches bleues,
une de chaque côté de la bafe du bec : il y a de
chaque côté , entre l’oeil 6c le bec , un point noir ;
le bas de la gorge eft entouré d’une couleur jaunâtre
qui couvre le devant du cou 6c la poitrine ;
le refte du plumage eft v e rd , mêlé d’une teinte
de bleu fur la queue, fur le bord extérieur des
grandes pennes des ailes 6c fur leurs petites couvertures
les plus proches du dos ; le bec eft noir 6c
les pieds font noirâtres. Un individu de cette
efpèce a été apporté de la Cochinchine , ÔC
parmi les oifeaux que M. Sonnerat a recueillis dans
différentes parties des Indes , il y enj avoit qui
ne paroiflbient pas différer du verdin. Genre X X I I .
V E RD IN E R E .
Verdier de Bahama. Br is s . tom. I I I , pag. 202,
genre X X X U l.
Moineau de Bahama. C atesb. tom. I , pag. &
p l . 37.
Il eft à-peu-près de la groffeur d'un ferin la
te, la gorge, le cou 6c la poitrine font d’un
V E R 507
beau noir; le dos, le croupion, le ventre , les
côtés, les jambes , les couvertures du deflus 6c du
deffous de'la queue 6c des ailes, les plumes fcapulaires
font d’un verd-fale : cette même teinte colore
les pennes des ailes 6c de la queue ; le bec
eft noir : cette efpèce eft très-abondante dans le»
bois de l’île de Bahama, où on l’entend chanter
perché à l’extrémité des hautes branches , ÔC
toujours répéter les mêmes fons.
V E RD -M O N T A N T . Voye^ Bruant..
’ V E RD O IE . Voyeç Bruant.
V E RD U L E , Voyez Bruant.
V E RD U N . Bel. Voye{ Verdier:
V E RQ U E T E . Voyez Draine.
V E R T -B R U N E T . »
Verdier du Cap de Bonne-Efpérance. Planche
enlum. 3 4 1 j fig. t*
Verdier des Indes. Briss. tom. I I I , pag.
I genre X X X U l.
Edw. tom. 11, pag. 6* pL 84*
Il eft à-peu-près de la groffeur 'd ’une linotte;
fa longueur eft d’environ quatre pouces 6c demi ;
il a le deflus dé la tête 6c du cou , le dos , le
croupion, les plumes fcapulaires , les couvertures
du deflus des ailes 6c de la queue d’un verd-
d’o liv e ; de chaque côté de la tê te , au-deffus de
l’oe il, une raie tranfverfale jaune ; plus bas 6c
dans la ligné où l’oeil eft placé , une âutre raie
olivâtre ; enfin, au-deffous, une troifième raie
qui eft noire ; la gorge, le devant ^du cou 8c le
deffous du corps font jaunes ; les côtés font d’un
jaune-verdâtre ; les pennes des ailes font d’un
verd d’olive ; les grandès font bordées de blanc
du côté extérieur ; la queue eft d’un jaune-clair
6c un peu fourchue; le demi-bec fupérîeur ^eft
noirâtre , l’inférieur d’une nuance moins-foncée ;
les pieds 6c les ongles font dun cendre-brun.
Edwars qui a fait connoître ce verdier, ne -dit
pas dans quelle partie des Indes on le trouve.
Vere doré (le) Oiseau-mouche.
Oifeau-mouche de Cayenne. Briss. tom. 111,
pag. 704 ,p l. X X X V I , fig. 1 , genre X LV .
Pl. enl.-2 j(> , fig. y
Sa longueur eft de deux pouces dix lignes ; tout
le plumage eft d’un verd-doré changeant en couleur
de cuivre de rofette : il faut excepter les
jambes qui font d’un gris - brun , les couvertures
du deffous de la queue qui font de la
même couleur, mais plus claire, 6c les plumes
qui couvrent l’anus qui font blanches ; les pennes
des ailes font d’un b ru n -v io le t, 6c celles de la
queue d’un noir d’acier poli , le bec eft noir;
les pieds noirâtres.
M. Briffon foupçonne que cet oifeau-mouche eft
le mâle d’un oifeau du même genre qu’il a décrit,
tom. I I I , pag. 7 0 2 , 6c fait graver, pl. X X X V I ,
fig. 8 , fous le nom & oifeau - mouche de Saint-
Domingue , ÔC qu’on a repréfenté, pl. enl. 276 ;
fig. 3. M. le comte de Buffon eft pleinement de
cet a v i$, auquel je pie conforme , d apres ces deux-
• S T T iî