Hirondelle du Pérou. B riss. tome I I , page
498. Voyei Hirondelle noire (petite) a
VENTRE CENDRÉ.
Hirondelle ( grande ) du Pérou. Briss. tome
H , page 498. Voye^ Martinet noir & blanc
A C E IN T U R E GRISE.
Hirondelle du Sénégal. Briss. tome 1 1 , page 49^* y Hirondelle ( grande ) a ventre
R o u x du Sénégal.
Hirondelle grise des rochers.
C eft une efpèce peu connue dont M. de Mont-
beillard fait la defcription fuivante. « Sa longueur
” totale eft de cinq pouces : toutes les plumes du
•n deffus d e la tê te '& d u corps, les pennes & les
» couvertures de la queue , les pennes & les
j> couverturesSupérieures des ailes font d’un gris-
» brun , borde de ro ux ; la paire intermédiaire, de
» la queue eft moins foncée ; les quatre paires
« latérales , comprifes entre cette intermédiaire &
la plus extérieure, font marquées fur le côté
intérieur d’une tache blanche. . . . le deftbus
du corps eft roux ; les flancs d’un roux teinté de
yy brun : les couvertures inférieures des ailes brunes ;
» le pied revêtu d’un duvet gris, varié de brun;
» le bec & les ongles noirs ».
. Cette efpece habite les. pays montueux ; elle
niche parmi les rochers , & ne défcend dans la
plaine que pour füivre fa proie : elle arrive en
Savoie vers le milieu d’a v r il, & s’en va dès le 15
d août ; elle a le cri & les allures de Yhirondelle de
fenêtre, avec laquelle elle fe mêle quand elle descend
dans la plaine ; ce qui a lieu tous les jours de
grand matin, & lë refte de la journée quand le
temps fe difp.ofe à la pluie ; mais quand le ciel eft
ferein, toutes les hirondelles defcendues dans la
plaine ont déjà regagné la montagne a huit heures
ou huit heures & demie. Genre X X X .
H ir o n d e l l e n o i r e . Voyez Martinet
NOIR. .
Hirondelle noire- a croupion g r i s
( petite ). ■v
Elle a ete apportée de l’Ifle de France , oh cette
efpèce n’eft pas nombreufe : elle a un-vol rapide
êc £ fou tenu, qu’on- ne la voit jamais fe pofer ;
les bords ’des eaux douces font les lieux qu’elle
frequente, & le foir elle s’approche de la lifière des
bo is, d’où on peut conjecturer qu’elle s’y retire
pour y paffer la nuit ; fa longueur eft de quattë
pouces deux lignes ; elle a tout le deffus du corps
d’un noirâtre uniforme, excepté le croupion qui
eft blanchâtre, & cette dernière couleur s’étend
fur toutes, les parties inférieures : il n’y avoit, dans
} individu oblervé par M. Commerfon, à qui l’on
doit la première connoiffance de cette hirondelle,
que dix pennes à la queue ; elle dépaffoit
les ai'fes de dix lignes.
M. de Montbei-llard ayant comparé un individu
de cette efpece avec une hirondelle rapportée des
Indes par M. Sonnerat, trouva qu’ellè en diffé-
loit en ce qu’elle avoit le deftbus dit corps tacheté
de brun comme la petite hirondelle brune â ventre
tachete de rifle de Bourbon : les ailes dépaffoient
la queue de dix-fept lignes, & les ongles étoient
grêles & crochus , genre X X X .
Hirondelle noire acutipenne delà Martinique.
Hirondelle de la Martinique. P L enl. <j 44. fig. 1 .
Elle eft plus petite de beaucoup que Y acutipenne
de la Louijiane : fa groffeur n’excède pas celle du
roitelet ; les pointes qui terminent les pennes de
la queue font très-fines ; elle diffère , par ces deux
caraéleres, des autres hirondelles acutïpennes, dont
elle fe ƒ approche par les couleurs : elle a le deflus
de la tête & du corps noirs; la gorge d’un brun-
gris, & le refte du deffous du corps d’un brun-
obfcur ; le bec noir ; les pieds bruns , genre X X X .
Hirondel le noire (petite) a ventre
cendré.
Hirondelle du Pérou. Br is s . tome 11, pag, 498 ,
genre X X X .
Elle eft fort petite : la tête & tout le deffus du
corps font d’un noir brillant ; les yeux font entourés
d’un cercle brun ; la gorge, le devant du cou &
tout le deffous du 'corps font cendrés : les pennes-
des ailes & de la queue font d’un cendré-obfcur ,
bordées de gris-jaunâtre. Elle a été obfervée au
Pérou par le père Feuillée.
H OAMY .
Grive de la Chine. B r is s . tom.l, pag- 2 2 1 , pL
X X U I ,fig . 1 , genre X X I I .
Hoamy eft le nom chinois d’un oifeau du genre
de la g riv e , d’une groffeur un peu au-deffous de
celle du mauvis : tout -le plumage eft d’un brun
tirant fur le roux en-deffus du corps , & en-deffous
d’un roux-clair*; il y a un trait blanc au-deffus de
l’oeil de chaque côté ; les plumes.qui couvrent la tête
&. le cou font marquées, dans leur milieu,. dun
trait brun longitudinal : le bec, les pieds & les ongles
font jaunâtres. M. Briffon, qui a le premier indiqué
Yhoamy, prévient qu’il n’a décrit qu’une femelle
, & qu’il ne connoît pas le mâle..
HOAZIN.
Hocco brun du Mexique. Br is s . tom.l,pag. 304*
genre VIL
Faifan huppé de Cayenne. PL enl. 3 37.
Uhoa fn a la longue & large quèue des hoccos y
les plumes relevées de même fur le fommet de la
tete, & recourbées en avant; mais ces mêmes
plumes font plus longues que dans les hocccrs, qui
les ont fort courtes ; elles font plus effilées & moins
refléchies en avant : Yhoafn a auffi le bec plus
court que les hoccos, peu courbé à fa pointe ,
gros, raccourci & très-large à fa bafe. Cet oifeau
n’eft pas plus gros qu’une poule de médiocre
taille , au moins celui qui fe trouve à la Guiane &
dont on a fouvent envoyé des peaux ; peut-être
celui du Mexique , dont M. Briffon parle d’après
Fernandez, eft-il plus gros & de la taille d’une
poüle-d’inde, comme cet auteur le dit.
U h oa fn de la Guiane, dont on a donné une figure
très-exaSe, pl. enl. 337, a a 3 pouces 6 lignes du
bout du bec à celui de la queue : les plus longues
plumes qui forment, fur le fommet de la tete , une
aigrette recourbée en-devant, ont deux pouces
trois lignes , êç vont en décroiffant de 1 o.cciput a
la baie du bec ; les plus courtes & les moyennes i
font rouffeâtres,les plus longues font rouffeâtres !
dans leur milieu, & bordées de noirâtres de chaque I
eôtéj.le deffus du cou, le haut du dos font couverts
de plumes rayées en long d’un trait de blanc-
roiiffeâtre entre deux traits d un brun-olivatre ; le, .
bas du dos, le croupion & le deffus de la queue
font d’un brun-rouffeâtre : la gorge & le devant du
cou font rouffeâtres, avec un. trait, longitudinal
d’un blanc-fale fur le milieu de chaque plume ; la .
poitrine ôt le haut du ventre font d’un blanc-rouf- •
feâtre ; le bas du ventre & les jambes font roux ;
le deffous de la queue eft brun : les grandes pennes
des ailes font rouffes ; les moyennes font d’un
brun-verdâtre ; les couvertures des ailes font du
même brun ; les plus proches du corps font terminées
de blanc jaunâtre, & les plus petites en
font rayées longitudinalement dans leur milieu;
les plumes qui forment l’aile bâtarde font d’un
brun-verdâtre du côté intérieur &. d’un blanc-
jaunâtre du côté extérieur : la queue eft d’un brun-
verdâtre , terminée par une large bande d’un blanc-
foie : le bec & les pieds font grisâtres.
HOB R EAU.
P L enl. 43 z.
Briss. tome / , pag. 375.
Bel. hiß. nat. des oif.pag. 1 18 , fig. pag. 119«
Idem. Port. F oif. pag. 18.
Le hobreau eft un oifeau de proie diurne un peu
plus, petit que Yépervier ; il a les mêmes caractères
, & il eft du même genre ou du V I I Ie de la
méthode do M. Briffon : fa longueur eft d’un pied
du bout du bec à celui de la queue ; fes ailes pliées
la dépaflent de quelques lignes : la tête, le derrière
du cou &. le deffus du corps font bruns ; les
joues font traverfées par deux bandes , une horizontale
au-deffus des yeux d’un blanc-fale ; l’autre
brune, iltuée obliquement au-deffous de l’oeil &
formant une forte de mouftache fur chaque côté ;
la gorge & le devant du cou font blancs ; la poitrine,
le haut du ventre & les côtés font mouchetés
de larges traits bruns, tracés au milieu des
plumes dans le fens de leur tig e , fur un fond
blanchâtre ; le bas-ventre, les jambes & le deffous
de la queue font roux : les pennes des ailes font
brunes ; celles de la queue d’un gris-brun, & les
unes &. les autres font rayées de roux du côté
intérieur : l’iris eft jaune ; le bec bleuâtre ; les pieds
font jaunes ; les ongles font noirs.
aifément » & Ton s’en fert en fauconnerie pour
voler la perdrix & la caille : on le porte fur le
poing, à découvert, fans chaperon.
Le hobreau eft affez commun dans nos campagnes
; il donne la chaffe aux alouettes & aux cailles :
al fe retire dans les bois , lorfqu’il a fait capture. Il
eft connu des chaffeurs par l’habitude qu’il a de
les fuivre, d’épier le gibier qu’ils font lever, &
gui devient affez' fouvent là proie. On le dreffe
On a repréfenté ,p l . enl. 4 3 1 , un hobreau dont
tout le plumage eft gris , la queue noire , lans
rayure, & qui n’a de rapport, par les couleurs
avec le hobreau ordinaire , que fur les jambes &
le deffous de la queue , qui font d’un brun-roux : il
a été indiqué comme une variété rare.
H O CH IC A T ( 1’ ).
Toucau verd du Mexique. Br is s . tome IV , puge
423 , genre L 1V.
C ’eft le nom que M. le comte de Buffon donne
par cpntraéHon à un toucan du Mexique , que les
naturels de cette vafte région nomment dans leur
langue xochitendcatl.
Fernandez, d’après lequel les auteurs en ont
parlé , le compare pour la groffeur à un perroquet,
fans fpécifier lequel : fon plumage eft prefqu’entiè-
rementverd, femé cependant de quelques taches
rouges ; les jambes & les pieds font noirs & :courts ;
le b e c , qui a quatre pouces de long, eft varié de
jaune & de noir. On le trouve dans la partie la
plus chaude du Mexique, où il vit fur les bords de
la mer.
H O C ISAN A .
Grande pie du Mexique. Briss. tome I I , page 43 ,
genre XV.
Gettep ie , à laquelle Fernandez donne le nom
à’étourneau , eft plus greffe que, le choucas■ : tout
fon corps eft couvert de plumes noires nuées de
bleu : les grandes pennes des ailes font noires,
fans mélange de bleu du côté 1 intérieur ; les
moyennes & celles de la queue font noires en-
deffous & d’un noir glacé de bleu en-deffus; le
b e c , les pieds & les ongles , qui font fort longs,
font noirs.. Cette pie paroît avoir les. mêmes inclinations
que la nôtre ; car Fernandez dit qu’elle
s’approche volontiers des lieux habités , & quelle
fait fouvent entendre fon cri , qui eft haut ôc
perçant.
HOCCO.
Les hoccos Font des oifeaux d’Amérique : ils on£
le bec & les pieds des gallinacés ; mais leur bec
eft plus gros, plus conique, & il eft couvert en-
deffus , à la bafe, d’une peau nue & épaiffe, comme
dans la plupart des oifeaux de proie ; il n’y a point
d’ergot au pied ; la tête des hoccos eft groffe, ornée
d’une huppe plus ou moins ample, compofée de
i plumes étroites, conformées à-peu-près, comme la
lettre S ; enforte qu’elles fe renverfent à leur origine
en-arrière & qu’à leur extrémité elles fe ré-
fléchiffent en-devant : la queue eft fort longue,très-
ample , applatie, & les pennes en font fort larges ;
les ailes, font courtes & n’atteignent guère, étant
pliées , qu’à l’origine de la queue. Les auteurs mé-
thodiftes embarraffés de déterminer à quels oifeaux
ils rapporteroient les hoccos, les ont rangés, les
uns dans le même ordre que le dindon) les autres,
comme M. Briffon, ont compris les hoccos dans