
plupart °n t péri fort promptement, & ceux qui ont
réhfté davantage n’ont pas paffé plus de deux à
trois ans.
PA IL LE -EN -CUL . Voye{ P a i l l e -e n - q u e u e .
P a i l l e - e n - c u l . B r i s s . tom. V I , pag. 4 8 0 .
V o y c i P a i l l e - e n - q u e u e ( g ia n d ) .
P a i l l e -e n - c u l f a u v e . B r i s s . tom. V I , psg.
489. Voyc{ P a i l l e -e n - q u e u e ( p e t i t ) .
P a i l l e - e n - c u l b l a n c . B r i s s . tom. V I , pag.
.485. Voyeç P a i l l e -e n - q u e u e ( p e t i t ) .
P A I L L E -E N -Q U E U E ou l’OISEAU du
Tropique.
Les pailles-en-queue font des oifeaux palmipèdes
qui ne vivent que fur la mer entre les Tropiques
; ils font répandus fous .la zone torride des
deux continens , & ils fréquentent particulièrement
les îles les plus avancées en mer & celles
qui font inhabitées ; ils y placent leur nid : les îles
'de 1 Afcenfion , Sainte - Helène , Rodrigue, de
x*rance & de Bourbon & les parages voifrns ,
.font les lieux où les pailles-en-queue font les plus
abondans dans l’ancien continent : _on en trouve
un grand nombre fur 111e du Connétable , près de
.Cayenne. Al. Cook les a rencontrés fous le tropique
auftral, aux Marquifes , à File de Pâque , à
celle des Amis , aux îles de la Société, & c . Les
Bermudes paroiffent être le point du globe oirils
fe font le plus avance du côté du nord : l’apparition
de ces oifeaux, de quelque côté qu’on falfe
v o ile , annonce aux navigateurs l’entrée fous la zone
torride ; elle paffe aulîï pour annoncer l’approche
des terres ; mais cette dernière indication n’eft
pas toujours sure ; car lespailles-en-queue fe portent
très-avant en pleine mer, & fouvent à plufieurs
centaines de lieues : non-feulement leurs longues
.ailes & leur vol leger leur en procurent la facilité ,
mais ils ont,encore celle de pouvoir fe repofer fur
les flots. Quoique palmipèdes , ces oifeaux fe
perchent, lorfqu’ils font à terre, comme le cormo-
rand & plufieurs autres oifeaux d’eau : ils vivent
de poiffons qu’ils enlèvent en volant à la furface
de la mer. Confldérés fuivant l’ordre méthodique,
leurs caraélères font d’avoir :
Quatre doigts, tous joints enfemblçpar des membranes
entières :
Les jambes avancées vers le milieu du corps , !
hors de l’abdomen & plus courtes que le corps :
Le bec un peu .courbé vers le bas & pointu:
Deux des plumes de la queue trè6-Iongues.
Ils compofent le C IX e genre de la méthode de
,M. Briffon, qui les nomme pailles-en-cul.
Les pailles-en-queue ont le corps plein, les ailes
très-longues, le bec gros, long , dentelé fur fes
bords, mais peu profondément & d’une manière
peu apparente : la partie inférieure des jambes dégarnie
de plumes. Les modernes leur ont donné en
latin le nom de lepturus ; les Efpagnols les appellent
raho di junco ; les Hollandois, pylflaart ; &
jes Anglois , the tropick bird.
PAiLLE-EN-QuçuE (grand).
Paille-en-queue de Cayenne. PL enl. 79g.
Paille-en-cul. Briss. tom. V I , pae. 480, v l
X L l l , fig. 1 , genre C1X . i7 6 4° , pl.
Il n ell pas tout-a-fait aufli gros qu’un canard
domejhque : fa longueur eft de deux pieds neuf
pouces quelques lignes du bout du bec à celui de
la queue j fon bec a trois pouces deux lignes de
long ; Ion vol eft de trois pieds deux pouces, &
fes ailes pliées depalfent de cinq lignes l’origine
dp la queue ; le deffus de la tête & du cou font
dun blanc argenté , quoique les plumes foient
noires à leur origine ; mais cette couleur ne paroît
-pas, lorfqu’elles font couchées j il y a de chaque
cote de la tête une bande noire qui part de
1 origine du bec, paffe deffus l’oeil & s’étend
julques derrière la tête : le deffus du corps eft rayé
tranfverfalement de noirâtre fur un fond d’un blanc-
argentejles joues, la gorge, le devant du cou &
*f iîe^ous .^u corPs font du même blanc que le
deffus , mais pur & fans rayure noire : cependant
fur le bas des cotes, font des plumes longues , d’un
! cendre-noiratre, marquées fur les bords de taches
tranfverfales blanches ; • les fix premières grandes
pennes des ailes font plus ou moins variées les
unes que les autres de noir & de blanc ; les autres
pennes font blanches, avec la tige noire dans les
<3eux tiers de fa longueur, à prendre de l’origine
; les plus proches du corps font variées plus
-ou moins de noir & de blanc ; les pennes de la
queue font blanches, elles vont en diminuant, &
les deux du milieu dépaffent de quinze pouces
..neuf lignes celles qui les accompagnent de chaque
•cote. iCes longs brins font étroits , roides & leur
.tige neft garnie que de barbes très-courtes : le bec
eft dun rouge de corail ; la partie nue des jambes ,
les pieds & l’origine des doigts font jaunâtres ; le
refte des doigts, leurs membranes & les oncles
font noirâtres. °
On-trouve ce paille-en-queue dans toute l’étendue
de la. zone torride.
Pa il l e -en-queue (petit).
P aile-en-queue de l’île de FAfcenfion. Planch.
enlum. 369.
Paille-en-cul blanc. B r is s . tom. V I . pae. 48< ,
pl. X L l l , fig. 2 , genre C1X . P ë *
Il eft de la groffeur d’un pigeon : fa longueur ,
au bout du.bec à celui de la queue, eft de deux
pieds cinq pouces ; fon vol de trois pieds & fes
ailes .pliées -s’étendent à cinq pouces au-delà de
1 origine de la queue; la tête, la gorge, le cou &
tout le corps font.d’un blanc argenté & brillant:
il y a cependant, de chaque côté de, k tête, une
bande noire en fer-à-cheval ; fur le bas dés côtés
des plumes longues, noirâtres , bordées de blanc
dans toute leur circonférence : les plumes feapu-
laires font terminées de noir; les moyennes couvertures
du deffus des ailes font de cette dernière
couleur ; enforte que les ailes font marquées d’une
large bande noire ; les pennes des ailes font variées
de noir & de blanc, qui en eft la couleur domi-
»ante, de façon qu’elles demanderoient,prefque
chacune une deftription à part, ainfi que M. Briflon
la donne : les pennes de la queue font blanches &
leur tige eft noire dans la plus grande partie de fa
lotigùeur ; les deux du milieu dépaffent celles qui
enlontles plus proches de douze pouces quelques
lignes: ces pennes font étroites & n’ont que des
barbes très-courtes ; le bec, cendre à fon origine,
eft jaunâtre dans fa longueur ; la partie nue des
jambes eft de la même couleur, ainii que les pieds
& l’origine des doigts, dont la plus-grande partie ,
de même que leurs membranes &. les ongles , font
noirâtres.
Al. Briffon décrit fous le nom de paille-en-cul
fauve, tom. VI, pag. 489, un oifeau du tropique,
qui diffère du précédent par des diinenfions. beaucoup
plus reftreintes , & dont le blanc qui couvre
tout le corps eft d’une teinte qui. tire fur le fauve :
cette couleur domine d’ailleurs fur les-.- parties qui
font noires dans l’oilèau précédent, excepté aux
côtés de la tête, où il y a également une bande
n o i r e d ’ailleurs, ces deux pailles-en-queue ont
beaucoup de raport : il eft très-probable que le
paillt-eii-cul brun n’eft qu’un j.eune du petit paille-
en-queue.
P a i l l e - e n - q u e u e a b r i n s r o u g e s .
Paille - en - queue de File de France. Planch.
enlum. 979.
H eft à-peu-près de la .groffeur. dù petit paille-en-
queue : tout fon plumage eft d’un blanc argenté,
moins brillant cependant, que celui des autres
pailles-en-queue ,• il y a un trait noir de chaque côté
dë la tête ; il y a aufli quelques traits noirs fur les
pennes des ailes les plus proches du corps : le bec ,
là.partie nue des jambes, les pieds & l’origine des
do igtsfont rouges; le refte des doigts & leurs membranes
font d’un brun-noirâtre ; les deux brins de
là queue font rouges, étroits , à barbes fort courtes
& moins longs à proportion que ceux des autres
paillésr en-queue.
Il eft très - probable que cette efpèce eft plus
rare, que lés deux autres , parce qu’on nous, l’envoie
beaucoup» moins louyent : je ne Fai jamais
trouvée parmi les oifeaux de Cayenne,.d’où l’on
apporte fréquemment les deux autres.efpèçes.
Celle-ci, fuivant des obfervations faites à File de
France , niche fur des îlots , dans des trous , tandis
que les autres efpèces nichent dans des creux
d’arbres. La ponte a lieu en lëptembre & oéïobre ,
& n’eft que de deux ou trois oeufs d’un blanc-
jaunâtre, tachetés de roux de plus, on ne voit
|>refque jamais le paillè-en-queue à brins rouges venir
a là grande terre hors le. temps de la ponte ;.il fe
tient prefque toujours au large, . d’où les autres p alites- enr-queuc ne s’éloignent non. plus que rarement
,. mais cependant plus fréquemment que celui
ci. '
Pa il l e -en-q ueu e dé Cayenne. P l. enl. 998.
V o v e ^ P a i l l e - e-n - q u e u e ( g ar.d ).
P a il l e -en-quHue de File- d e i’Afcenfion, P l .
enl. 369. Voyei Pa il le -en-qurue ( petit ).
Paille-en-queue de l’île de France. P l. enl.
979. Voyei P A I L L E -E N- Q U E U E A BRINS
ROUGES.
PAISSE. Be l . Voye1 Moineau. J
Paisse de bo is . Bel. Voyeç Pinson d’A r -
denne.
PaLSSE DE SAULE. FoyqfFRIQUET.
Paisse so l ita ir e . Be l . Voye{ Merle so l it
a ir e .
P A 1S SE R E L L E . Sal. Voyeç Moineau*
P A L A L A C A ( le ) ou G R A N D P IC -V E R T
des Philippines..
Je ne connois le palalaca que par la notice
qu’en donne. M . le comte de Buffon dans les termes,
fuivans^.
a C am el, dans fa notice des oifeaux des Philip-
» pines, & Gemelli-Careri , s’accordent à placer
» dans ces îles une ëfpèce de pic-vert qu’ils
v difent grand comme une poule ; ce qui doit
« s’entendre apparemment de la longueur & non
» de la mafle du. corps. Ce p ic , nommé palalaca
» par lès Infulaires, eft appellé par les Efpagnols
» herrero ou le forgeron , à caufe du grand bruit
» qu’il fait , en frappant les arbres à coup redou*
» blés , & qui s’entendent, ditCamel., à trois cens
» pas. Sa.voix eft groffe & rauque ; fa tête rouge
» & huppée : le vert fait le fond de fon plumage ,
s> & fon bec, qui eft d’une folidité à toute épreuve,
» lui fert à creufer les arbres les plus durs pour y
s» placer fon nid 33.
Pa la la ca ( autre )i ou Pi C-vert. tacheté
des Philippines.
Pic-vert.des Philippines. PL enl. 6 9 1..
Pic griveli ou grandpic de l’île de Luçon. Voyagi
a la nouv. Guin. pag. 7 3 , p l. y j.
M. Sonnerat, qui a le premier fait connoître ce
p.c , le compare pour la grandeur au pic-vert : il a ,
dit-il , le deffus , les côtés, le derrière de la tête,
le deffus du co u , le. dos & les ailes..d’un brun
luftré, mêlé de verdâtre; il porte fur le .femmet
de la tête une huppe fort courte4 là.gorge, le devant
du cou, la.poitrine & le ventre font blancs ;
mais chaque plume eftbordée.& entourée de noir;
les pennes de la queue font .d’un brun-noir avec-
deux taches blanches à -côté l’une de l’autre fur le
milieu de chaque, penn^; les couvertures du defe
fous de la queue font d’un rouge de carmin : l’iris
eft rouge ; les pieds &: le bec font noirs. Genre
XLVU.
P A L I K O U R ou FO U RM IL IE R proprement.
dit.
Fourmilier de Cayenne. PL enl. 700 1.
C’eft un oifeau de Cay enne du genre des fourmi* -
liers. Voye^ F o u rm il ier . 11 a environ fix pouces
de long ; la gorge , le devant du..cou, le haut de la
poitrine font couverts d’une plaque noire, autour
de laquelle règne une bordure blanche , tachetée de-
noir ; chaque plume étant de la première couléiir
en plus grande partie & noire à fà pointe : cette