
mandibules. Cette, femelle a été repréfentée, pl.
enL 20 2 , fous le nom de toucan à gorge blanche de
Cayenne.
T oucan a gorge jaune de Cayenne. Pl.
enL 269.
Briss. t à h . lV , pag. 4 1 1. Voyeç T oucan a
GORGE JAUNE.
. T oucan a g o r g e jaune du Bréfil. Pl.
enl. ’ 3 07.
B r i s s . torn. ,IV , pag. 4 19 . Voye^ T oucan a
.GORGE JAUNE.
. . . T oucan a ventre g r is ' de Cayenne. P l.
enlum. 729. C’eft la femelle du koulik. Voyeç
K o u lik.
T oucan a ventre rouge.
Toucan, B r i s s . torn. IV , pag. 408, genre LÎV.
Il eft à- peii-près: de la. groifeur d une pie ; la
poitrine eft orangée ; le ventre, les cotés, les
jambes & les couvertures du deffous de la queue
font d’un rouge très^vif ; le xefte du plumage eft
d’ün noir à reflets verdâtres, excepté fur le dos &
' le croupion qui tirent fut le cendré ; le bec eft
d’un jaunâtre nuancé.de verd-obfcur ôt fon bout eft
rougeâtre ; les pieds, ôt les ongles font noirs. On le
trouve au Bréfil & aufli à la Guiane , luivant
M. Briffon • mais je ne l’ai jamais vu parmi les
oifeaux qu’on-en a envoyés,: cependant Barrère le
compte aufïi au nombre des oifeaux de cette partie
de l’Amérique.
T oucan b l ^u. Br is s . torn. IV , pag. 433.
Voyeç Ara c a r i b l eu .
T oucan de Cayenne , appellé T o c o . P l.
enl. 82. Voyei T o c o .
T oucan ja u n e . Br is s . tom, IV , pag. 432.
Voÿe^ A rac a ri no ir .
T oucan v e r d de Cayenne. P l. enl. 727.
Br is s . tom. IV , pag. 423. Voye^ G r ig r i , y
T ou can verd du Bréfil. PL enl. T66.
B R.iss. tom. IV , pag. 426. Voye[ G r ig r i .
T oucan v e r b du Mexique. Br is s . tom. IV ,
pag. 4 2 1. Voy.eç- Ho CH IC AT-( 1’ );
TO U CN AM -CO U R V I.
Gros-bec des philippines. Planch, enlum. 13 5 ,
fié- j .
Briss,. tom. I l l , pag. 2 3 2 , p l. X l l , fig. 1,
genre X X X IV .
Le toucnam- coiirvi, du nom qiron lui donne
aux Philippines, eft un oifeau du genre du.gros-
bec, un peu moins grand que. le moine au-frune ; il a
le deftus de la te ce jaune V le derrière du cou & le
haut du dos varié de brun , qui occupe le milieu
des plumes, Sc de-jaune dont elles font bordées;
les plumes fcapulaires variées de ces deux mêmes
couleurs ; le croupion ôt la partie inférieure du
dos couverts de plumes brunes Bordées de blanchâtre
; les joues ôt la gorgé brunes ; le devant du
cou ôt la poitrine jaunes : le refte du deffous du
corps d’un blanc-fale & lavé de jaunâtre ; les couvertures
du 'deftus des ailes & du deftus de la-queue
variées de brun ôt çfe blanchâtre, comme le croupion
; les pétilles des ailes brunes ; les grandes bordées
en-dehors de rouffeâtre-clair ; les moyennes
de blanchâtre ; la queue eft brune, les pennes
étant bordées extérieurement de roufteâtre-déco--
loré ; le bec. eft brun ; les pieds font jaunâtres ; les
ongles gris.
La femelle a la tête , le derrière du cou, le dos
couverts de plumes brunes bordées de roufleâtre ;
le croupion de cette dernière couleur ; la gorge , le
devant du cou ôt le deffous du corps d’un roulfeâtre
très-clair.
Le toucnam-courvi eft un des oifeaux qui fuf-
pendent leur nid à l’extrémité des branches ; il
compofe le lien de feuilles & de fibres entrelaflees ;
il lui donne la forme d’un cylindre, .renflé en une
forte de boule dans fon milieu ; il pratique l’ouverture
en-deffous, de façon qu’elle ne paroit pas,
M. Briffon a fait reprélenter le nid du toucnam-
courvi, tom. 111, pl. X V lll.
TO ü tS .
Les touis font dans l’ordre de divifion admis par
M. le comte de Buffon à l’égard des perroquets, les
mêmes.oifeaux que les perriches à queue courte du
nouveau monde, a Ce font les plus petits des
» perroquets ôt même des perriches du nouveau
» continent ; ils ont tous la queue courte St ne font
1 » pals plus gros que le moineau ». . . .
* • M. de Buffon remarque qu’il par oit qu’il fe
trouve des touis aéiu elle ment dans les deux conti-
nens, a non pas abfolument de la même efpèce,
r> mais en efpèces analogues ôt voifines, proba-
» blement, parce qu’elles ont été tranfportées d’un
» continent dans l’autre ». •
L’opinion de ce favant eft que tous les touis font
originaires du Bréfil-& des autres parties.méridionales
de l’Amérique'.C’eft donc un fait d’ornithologie
qu’il fera de plus en plus difficile d’éclaircir, de
lçavoir fi les touis appartiennent originairement
au nouveau continent, Ôt fi on ne trouve dans les
pays chauds. de l’ancien des efpeces analogues
que parce, qu’elles ont été; tranfportées ; mais il
femble que ces efpèces font trop nombreufés en
individus, trop multipliées , trop variées pour
qu’on puiffe croire qu’elles émanent des touis tranf-
portés de l’Amérique : il eft plus probable, que ces
efpèces analogues font nées originairement dans les
.deux continens, & que les mêmes, à la diftance
qui les fépare>, elles ne1 diffèrent que par quelques
légers açcideris produits de la différence des . climats.
T o u i A GO RG E JA U N E .
Petite perruche à gorge jaune. B r i s s . tom. IV ,
pag. yq6,pl. X X X , fig. 3. genre. L I1I.
PL enl. 190.
Ce tôiii eft à -p e u - p r è s de la groffeur d’un
moineau franc ; il a le deftus de la tête verd ; le
derrière 'du cou a’un verd légèrement teint de
jaunâtre ; tout le deffus^du corps ôt les plumes
fcapulaires d’un verd gai ; le 'devant du cou 8c
la poitrine d’un v e rd - jaunâtre ; une petite tache
orangée fous la gorge ; le ventre les .côtés, les
couvertures du deffous de la queue d’un verd-
clair Ôt teint d’une nuance jaunâtre ; le bord de
l’aile, vers le' p li , d’un verd tirant fur le jaune;
les moyennes couvertures du deftus des ailes
d’un marron - verdâtre les grandes pennes des
ailes d’un beau verd , ôt les moyennes d’un verd-
jaunâtre*; les pennes de la queue vertes ; le bec
d’un gris - clair ; les pieds 6c les ongles gris. On
ignore où fe trouve ce tout.
T o u i A T Ê T E d ’ o r .
Petite perruche de l’ile de Saint-Thomas. >
Pl. enl. 456.
Petite perruche à tête jaune d u Bréfil, B r i s s . tom.
iv,pzg- 5? 8. . . I ,
M. Briffon, qui n’a pas vu cette perriche, la dit
de la grandeur d’un étourneau ; il fe trompe de
beaucoup ; elle, n’eft guère plus, groffe qu’un
moineau-franc ; tout fon plumage eft d’un verd
gai fur les parties fupérieures , ôt d’un verd tirant
un peu fur le jaune fur le deffous du corps; la
partie antérieure de la tête, & la tête entière dans
quelques individus font d’un beau jaune; le bec
eft noirâtre ôt les pieds font gris. J ’ai trouvé deux
ou trois fois cette perriche parmi des oifeaux en-,
voyés.de la Guiane ; elle n’avoit que le front jaune.
T o u i - é t é . Voyeç É té (1’). •
TO U P E T BLEU.
Verdier d e Java, B r i s s . tom. I I I , pag. 19 8 ,
pl. V il, fig. 4 . genre X X X I I I .
. Cet oifeau, du genre du moineau, n’eft pas
tout-à-fait, fi grand que le friquet ; le deftus de
la,, tête ôt du cou, le haut du dos font ^erds ;
les.plmnes fcapulaires ôt les couvertures du deffus
des «Mes font de cette même couleur ; le milieu
du ventre eft rouge ; les côtés, la poitrine^, les
jambes, les couvertures du deffous de la queue,
la partie inférieure du dos ôt le croupion font
d’un roux brillant- ; les couvertures du deftus de
la queue font d’un beau rouge ; le .front , les
joues ôt la gorge font bleus ; les pennes 'des
ailes font brunes ,, bordées de verd*du côté extérieur
; les deux pennes du milieu de la queue
font vertes , bordées* de rouge du côté extérieur ;
toutes les latérales font de cette deinière couleur
en-dehors, ôt brunes du côté intérieur ; le
bec eft couleur de plomb : les pieds Sc les
ongles-font gris. M. Briffon, à qui l’on doit la
deicription de cet oifeau, dit qu’il fe trouve à l’ile
-de Java.
TOUR A CO ( le ) ,
Touraco de Guinée. P L enl. 6 01.
Coucou huppé de Guinée. B r i s s . tom. IV ,
Pag. i 5 2 , genre L.
Ebw. tom. 1, pag. & p l. 7,.
Le touraco eft à-peu-près de la groffeur du geai ;
% queue eft fort longue , ôt fes ailes en dépaflent
1 origine de très-peu; la tête , le cou , le haut du
^0s j la poitrine , le haut du ventre font d’un verd
de pré ; une ligne blanche traverfe la joue de
chaque côté au-deffous de l’oeil ; une autre ligne
aulii blanche , coupant la première à angle* droit
à fa pointe'ffu côté du bec ,-le recourbe au-deftus
de l’oe il, ôt ne s’étend pas au-delà de la moitié de
l’orbite : dans l’angle que forment ces deux lignes
eft une tache d’un beau noir; une membrane'rouge
ôt couverte de papilles entoure' les. yeux ; les paupières
font aufli bordées de rouge'ôt les yeux eux-
m<|mes font de cette couleur ; dès plumes courtes
ôt effilées reviennent en-avant fur la bafe du bec
qui eft court , ôt le couvrent prefque en entier-;
celles qui revêtiffent la tête vont en fe prolongeant
de devant en-arrière ; elles font inclinées dans le
même fens très-longues, un peu effilées, fort
douces au toucher ôt terminées de blanc ; elles
forment une huppe très-élégante , &• qui, par fa
difpofttion a quelques rapofts à celle du coq de
roche ; c’eft-à-dire , qu’elle eft composée de même
cle deux plans latéraux, mais elle eft moins régulière
: les plumes fcapulaires, les grandes couvertures
des ailes ôt le bas du dos font d’un verd foncé,
brillant, à reflets d’un violet très-foncé-, ôt je.ttant
quelques autres^ reflets légèrement dorés ; le croupion
eft d’un verd-noirâtre; les couvertures du def-
lus de la queue font d’un vef d-fombre ôt foncé le'
bas-^ventre:,.les couvertures.du deffotis de la queue
Ôt les jambes font noirâtres, ôt les plumes font
effilées & femblables à du duvet ; les • grandes
pennes des ailes font en-deffous d’ün rouge-foncé'
Ôt chatoyant ; en-deffus elles font d’un rouge éclatant
du côté intérieur, d’un brun-.nôirâtre du côté
extérieur ; les moyennes font rouges - des. deux
côtés , ôt Amplement bordées, de -brun en-dehors
cette' couleur occupe d’aufant moins de place que
les pennes font plus près; du corps , enfbrte Æ[ùe
celles-ci font prefque toutes rouges ; cependant
celles qui en font le plus près font d’un verd-
foncé Ôt noirâtre ; toutes les pennes rouges des
ailes ont leur bout terminé de brun ; la queue
eft en-deffous d’un verd noirâtre ôt en-deffus d’un
verd-foncé qui -va en s’obfcurciffant vers le bout
des pennes ; elles font très-larges, un peu étagées ,
plus longues au.milieu , ôt allant en diminuant de
longueur fur les côtés , ce qui rend la queue im
peu arondie ; le bec eft blanchâtre -êc paroit plus
court qu’il ne l’eft en effet, à. caufe des plumes
qui en couvrent la bafe-en-deffus ôt parce que les
plumes de la gorge reviennent aufîi e n le v an t,
Ôt embrafient la bafe de la mandibule inférieure;
les pieds font noirâtres ; les Ongles noirs. Le touraco
que je viens de décrire avoit été- apporté
du Cap de Bonne - Efpérance. Celui d’Abyfîinie,
décrit par M. le comte de Buffon , diffère du touraco
du Cap de Bonne-Efpérance, en ce que fa
huppe eft noirâtre ., ramaffée, ôt rabattue en-
arrière ôt en flocons; la poitrine ôt le haut du
dos font d’un verd-d’olive , qui vient fe fondre
dans un brun pourpré,, relevé d ’un reflet verd ;
cette mêmé couleur teint.le dos, les c ou v e -
tures. des;ailes,, leurs pennes les-plus proches du