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Tirs H i î t o i r b E c c l e s i a s t i q u e .
dans l'enceinte deséglifes ;ou de profaner ces mêmes
lieux en quelque autre maniéré. Défenfe de
faire entrer une béte dans une églife, fi c cn’eft en
voyage* par uneabfoluëneceffitéde mettrela bête
à couvert. Defenfeà aucun laïque d’entrer dans le
fanétuaire, c‘eft-à-dire dans l'enceinte de l'autel,
fi ce n’eft à l’empereur pour faire fon offrande r
fui^ant une ancienne tradition , dont nous avons
vû un exemple, quand S. Bafile reçut l’offrande
de l’empereur Valens. On chantera dans l’églife
fans confufion, 6c fans forcer la nature pour crier ï
mais avec beaucoup d’attention & de dévotion ; Si
on n’y chantera rien que de convenable. On n’ajoutera
point au Trifagion: Crucifié pour nous.
Défenfe de gâter ou déchirer les livresde l’écriture
fainteou des peres, de les vendre aux parfumeurs,
ou les perdre en quelque autre maniéré : s’ils ne
font imparfaits, ou déjà gâtez par l’eau ou par les
vers. Pour rendre à la. croix l’honneur qui lui eft
dû il eft défendu de la marquer dans le pavé que
l’on foule aux pieds, fuivant une loi de Theodofc
le jeune. En plufieurs imagesJefus.-Chrift étoit re-
prefentéfous la forme d’un agneau que faint Jeaa
moncroit au doigt. Le concile ordonne, que de-,
formais on peigne J,efus-Chrift fous fa forme hu-J
maine comme plus convenable.
Quant auxmoines, quoique faint Bafile ne per*
mette de les recevoir qu’à dïx-fept ans-, ce concile
le permet dès l’âge de dix ans, fous pretexte que
l ’églife avance toujours en perfection. On ne permet
d’être reclus qu’à ceux qui ont paffé trois- ana
L i v r e QJJ a r a n t i î ’ m e . i Éf
dans un monaftere f & on défend de fouffrir dans
la ville des vagabonds , qui fe difoient ermites’,
portant de longs cheveux & des habits noirs. A u - .
cun crime n’empêche d’être reçu dans les monafte-
res, puifqu’ils font faits pour lespenitens. Défenfe
de parer d’habits précieux Si de pierreries les filles
qui vont prendre l’habit de religieufes, pour ne
pas faire croire qu’elles quittent le monde à regret.
Défenfe de convertir à des ufages profanes
les monafteres une fois confacrez par l’autorité de
l ’évêque-, ni de les donner à des feculiers, comme
ils ’étoit pratiqué.
Quant aux mariages : il eft défendu au pere &
au filsd’épouferla iriere & la fille ou les deux foeurs,
ou à deuxfreres d’époufer les deux foeurs : au parain
d’époufer la mere de l’enfant: d’époufer la fiancée
d’un autre : aux catholiques, d’époufer des hérétiques.
Ceux qui affemblent & nourriffent des femmes
débauchées, feront dépofez s’ils font clercs,
.excommuniez s’ils font laïques. Défenfe fous peine
d’excommunication de faire des peintures deshonnêtes.
Défenfe fous la même peine defriferfes cheveux
avec artifice. Défenfe de fe baigner avec des
1k femmes. Défenfe meme aux laïques de joüer aux-
dez. Les farceurs, les danfes fur les théâtres, les
combats contre les bêtes- font défendus. Ceux qui'
contrefont lespoffedez , feront chargez de travaux
rudes, comme s’ils l’étoient effectivement-
On condamne à fix ans de peniteneeles devins
& ceux qui les confultent, les meneurs d:ours , les
dàfeurs de bonne avanture, ôcces fortes de charla--
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