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680. Dec. Ce fuc la quatrième tenue deux.jours après, fa-
xlv. voir le quinzième de Novembre. On y lut les deux
Quatrième, ]eccres du pape & de Ton concile, traduites en grec
c in q u ièm e 8t lr - î i l . . , 1 , „ 1 ■
x iém c fc i f io n . par Diogene lecretaire de 1 empereur Dans la cm-
!• 6>°- - quiéme feffion tenue trois iemaines après , lavoir
le feptiéme de Décembre, Macaire d’Antioche fui-
V3nc l’ordre de l'empereur, produifit deux volumes
qui contenoient des paffages extraits des peres. Le
premier avoit pour titre, PaiTages des faints Peres,
7, qui enfeignent que Jefus-Chrift n’a qu’une volonté,
qui efl celle du Pere & du Saint Efprit. Après que
tous les deux volumes eurent été lus l’empereur dit :
Si Macaire & les liens ont d’autres palTages, ils les
produiront dans la prochaine feffion. Il le fit dans la
Fev. ¿81, fixiéme tenue feulement deux mois aptes, le douzième
Février 68 r. Ce jour il produilit un autre recueil
de paflages , qui fut auilî lû : & après que Ma-;
caire eut déclaré qu’il n’avoit point d’autres paffia-
ges à produire; l’empereur ordonna que ces trois volumes
feroient fellez de la part des magiftrats, des
légats deRome, Si du liege deC.P. cequifutexe-
cuté.
Alors les légats du pape dirent ¡Seigneur par tous
ces palTages Macaire d’Antioche, Etienne ion dif-
ciple, Pierre évêque de Nicomedie, Sc Salomon de
Clanée n’ont encore rien montré , touchant Tunique
volonté & Tunique opération. Ils ont même
tronqué ces palTages qu’ils ont produits: car ils ont
mis ce qui regarde la volonté unique de la Tr in ité ,
l ’appliquant à l’incarnation : ils ont retranché ce
qui convient au fujet Si regarde proprement 1 incarnation
g a i » » '
L i v r e q u a r à n t i e’ m e. 53
■carnation. C’eft pourquoi nous fupplions votre
majefté , que Ton apporte du palais patriarcal de
cette ville les livres originaux ,'d ’où font tirez les
palTages qu’ils ont produits, pour les collationner;
& nous prouverons Tillufion. De plus nous avons
en main un volume contenant plufieurs palTages
des peres, qui prouvent clairement les deux volon-
tez & les deux opérations, & plufieurs paflages des
heretiques, qui foûtiennent une volonté , comme
Macaire & les liens. Nous vous demandons qu’ils
•foient lus. L’empereur remit le tout à la prochaine
ièiîlon.
Ce fut la lèptiéme tenue le lendemain treizième
de Février. Le recueil des paflages des peres & des
heretiques produits parles légats du pape fut lû
tout entier par Etienne prêtre & moine , qui étoit
de leur fuite. L’empereur leur demanda s’ils avoient
d ’autres paflages à produire. Ils répondirent : Quoique
nous puiflions en rapporter beaucoup d’autres,
nous nous contentons de ceux-ci, pour ne vous pas
ennuyer.Mais nous vous fupplions que Ton demande
aux archevêques George & Macaire , s’ils conviennent
de tout le contenu dans les deux lettres du
pape Agathon, & de fon concile. George & Macaire
demandèrent copie de ces lettres, pour vérifier les
paflages fur ceux de la bibliothèque de C. P. avant
que de faire réponlè. Ce que l’empereur leur accorda
; & ordonna que le recueil des paflages produit
par les Romains ièroit icelié comme ceux de Macaire
, tant de la part des Magiftrats, que des deux
partis : ce qui fut fait.
Tome IX. E
A n. ¿81.;
Fcrr.
XV.
Septième fc£
iïon.
p. 714» C*
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