
A n . 774.
Stip. I. XXXII, ».
56.
B ib l .J a fl . tom. 1 .
í - 9 7 •
Tom. 6. conc.p.
Z800. ■
j iê la 55. B e» , to.
p. 44 6 .
Sup. I, XXXIT. ». 2P.
yi.
S. Ambroife A u t-
perc.
Ae ta'SS . Ben, to.
è-h 2S>
Sup. I. x i i . n ,j6 .
p ib . f l , hifi. c .40.
480 H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e .’
l’édition de Denis le Petit ; à laquelle on avoit ajouté
lesdécretales de fix papes jfçavoir d’Hdarius, de
Simplicius, de Félix, de Symmaque,d’Hormifda,
& de Grégoire II. A la tête de ce livre , le pape
Adrien mic un éloge du roi en versacroftiches ,
dont les premieres lettres marquent l’adreiTe qu’il
lui en fait ; & dans le corps de la pieçe, il lui fou-
haite d’être vainqueur dans Pavie, de dompter Didier
, & conquérir le roïaume des Lombards. On
irouve un abrégé de ce code attribué auifi au pape
Adrien, mais apparemment fait depuis par quelque
particulier.
Charles étant retourné au iîege de Pavie, Didieï
fut obligé à fe rendre , & envoie en France dans le
monaftere de Corbie: où il acheva faintement fes
jours dans les veilles, les prières, les jeûnes & les
bonnes oeuvres. Ainii finit le roïaume des Lombards,
après avoir duré en Italie un peu plus de
deux cens ans ; & Charles prit depuis ce temps le
titre de roi des François & des Lombards.
On croit que .ce fut en ce voyage que Charles
vifita le monaftere de faint Vincent près de Bene-
v en t, attiré par la réputation des vertus que les moines
y pratiquoient. Le plus illuftre d’entr’eux étoiç
Ambroife Àutper,né dans les Gaules d’une famille
noble, & qui avoit paflé du temps à la cour de
Pépin. Ce fut lui qui écrivit la vie de$faints fonda’
teurs de ce monaftere , comme témoigne Paul diacre,
qui le qualifie trçs-fçavant ; 5i Autpert declare
, qu’il a mieux aimé relever leurs vertus que leurs
miracles. Il laiffa plufieurs auties écrits, dont le
L i v r e q ü a r a n t e -q u a t r i e ’m e . '481
plus confiderable eft un commentaire moral fur l’a-
pocalypfe, divifé en dix livres, &c compofé,comme
il témoigne lui-même, du temps du pape Paul &c
de Didier roi des Lombards, c’eft-à-dire avant l’an
747. Cet ouvrage fut blâmé par quelques-uns, qui
difoient que ce n’étoit plus le temps d’expliquer les
écritures ; & pour fe mettre à couvert de leurs cen-
fures, Autper pria le pape Etienne III. de lui donner
une approbation autentique. Ce qu’aucun autre
auteur, dit-il, n’a fait avant moi. On a auifi de lui
quelques homelies:entr’autres une fur l’A ffomption,
où il déclare qu’il ne décide point fi la fainte Vierge
a été enlevée au ciel en corps ou en ante. Il avoit
auifi écrit un traité du combat des vertus & des vices:
qui fe trouve entre les oeuvres de faint Auguftin ,
& que l’équivoque du nom a fait attribuer au grand
faint Ambroife. Outre lesécrits, Autpert ptêchoit
auifi de vive voix : mais il eftimoit encore plus la
vertu que la doétrine. Il difoit à Dieu : Je n’ai pas
quitté mon païs & mes parens, afin que vous me
donniez la fcience , mais afin que vous me condui-
fiez à la vie éternelle par la perfection des vertus.
Si je ne puis obtenir l’un & l’autre , ôtez-moi la
fcience , &rme donnez la vertu. Enfin il fut élu abbé
de ce monaftere de faint V incent, le feptiéme
après Paldon qui l’avoit fondé ; & obtint du roi
Charles des lettres de confirmation des donations
que les rois des Lombards & les ducs de Benevent
avoient faites au monaftere.
Quoiqu’Autpert eût été élu abbé malgré lui,
il y eut fchifme dans l’abbaïe à fon occafion , tk.
Tome X I . Ppp
tom. (. l i l l . P. P.
L u g .f . 4 0 3 . '
in fin. ïib. 10.
Epifl. ad Stepb.
C a d .
M°IA£
ta Ben. tom.
4 . p. 7.66.
Append. tom. 6.
p. z i 9.
Init. Itb. IX. in
Apoc. p. 6 i z , B.