
éio H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e .
condin r où il dit., qrtil lui envoie des images p
pour! exciter fia* dévotion-, &c adorer Jefus-Chnft
en la prefencc de ion image.
t> i6s.c. Le pape ajoure parlant du concile de Nicée ;
Nous l’avons reçu, parce que fa décifion eft conforme
au fendaient de feint Grégoire ; craignant
li nous ne le recevions pas, que les Grecs ne retournaient
à leur erreur, 5c nous ne fuffionsrefe
ponfables de la. perte de tant d’ames. Toutefois
nous n’avons encore donné aucune réponfe à
l ’empereur au fujet du concile. C ’eft que le pape
étoic bien informé de l’état chancelant de la cour
de Conftantinoplc 3c du pouvoir des Iconoclaf-
tes. Il ajoute : En lesexhortant à ré tablir les images
p nous les avons avertis-, de reftituer à l’égli-
fe Romaine fa jurifdiétion fur. certains évêchés
& archevêchez, & les patrimoines qui nous furent
ôtez:, quand on.abolit les images ; mais nous
n’avons eu aucune réponfe. Ce qui montre qu’ils-
fohtr convertis fur un article, mais- non fur les
deux autres. C ’eft pourquoi , fî vous le trouvez
b on , en rendant grâces à l’cmpereur:du rétabiif-
fementdes images ,noixsiîe preiTeronsencoïe pour
la reftitutionde la jurifdiciion 3c des patrimoines
; &'S)’il la refufe, nous le déclarerons hérétique.
Telle eft la réponfe du pa p c : A d ri en aux livres
Carolins : où fo n ne peut afféz admirtr la
douceuravec laquelle il répondfeun écrit:® plein
d’emportement & d e mauvais raiibnïremens. Soir
que cette douceur vint de fa modération , ou de
la crainte d’offenfer Charles, dont h proteéHfcm ----------•
lui écoit fi necelfeire. iAîi. 724.
Le troifiéme canon du concile de Francfort lx
porte , que Taffillon neveu de Charles, & aupa- dcSur"cn^ “ aotls
ravànt duc de Bavière, fe prefenta au milieu du
concile,demandant pardon des fautes qu’il avoit
commifes, tant contre l’état des François que
contre les rois Pépin & Charles. Remettant de fe
part tout reiTentimenc du paffié, & tout lé droit
que lui ou des ënfens pou-voient préténdrè à la
duché de Bavière. Lé roi lui pardonna toué , & %«*. **.78$;
-le reçut en fies bonnes grâces. Il y avoit déjà fix
ans , qüe Taffillon convaincu du crime de Jezei-
-majefté ,: avoit été eôlidamné à rtiort v maïs- fe v. Ss.tn;
roi lui ayant fait grâce',' il -étoit éntré: cferfs un
un monaftere , -où il., acheva faintement fa vie.
On ne fçait s’il avoit commis quelque nouvelle
fauté , qui l’obligeât à demander un nouveau
pardon. 1
Urfion archevêque de Viennë , & Elifant a f - Cm. 8;
chevêque d’A r le s , étoient en différend pour les
bornes de leurs provinces. On lut les conftitu-
îions des papes, qui avoientreglé , que la province
de Vienne auroit quatre fuffragans, & celle
d’Arles neuf, l’une 3c l’autre fans compter le
métropolitain. Les quatre fuffragans de Vien- Suf. I. xxvir.
n e , fuivant la dccretale de feint'Léon, étoient
Valence , Tarantaifie , Geneve & Grenoble. „ , M__, . - . . . . n o t • Strni. ©•
aïs Tarantaue qui originairement étoit me- 754- »■
tropole , ne vouloir plus recbnnoîtrè Vienne- -, 4
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