
X X .
Lettres de S.
Bon ¡tace.
Vit a Bonif Per
V i l . c. 8 . 4 . aB.
Ben. p. 1 9 .
Sup. n» io .
Svp lii).XLi.n.
3 1 . vit a. totn. 3 • ai}.
Ben/f. 514.
Martyr. R . 8.
Septembre.
Zpijl. üv. 5 .
ïy6 H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e .
les mêmes paiTages qu’il avoit rapportez à la fin du
premier, mais il y en ajoûte quelques autres de fàint
Chryfoftome, de fàint Ambroife, de fàint Maxime
& de faint Anaftafe d’Antioche.
Le troilléme difcours pour les images ne contient
prefque rien qui ne foit dans les deux premiers
; mais il eft fuivi d’un plus prand nombre de
pailagesi
Tandis que la foi étoit ainfi attaquée en Orient,
elle faiibit de grands progrès en Germanie par les
travaux de faint Boniface. Après la fondation des
monafteres de Friilar & d’Hamanbourg, c’eft-à-dire
vers l’an 7 5t. il pafïà en Bavière où commandoit le
duc Hubert, & en vifita les églifes. Saint Corbinien
évêque de Frifingue étoit mort dès l’an 730. le huitième
de Septembre 3 jour auquel l’églife honore là
mémoire, & fàint Boniface trouva la Bavière troublée
par un hérétique nommé Eremvolf, qui rame-
noit le peuple ài’idolâtrie ; il le condamna félon les
canons, & en ayant délivré le pats & rétabli la dif-
cipline il retourna à fon diocefe.
Quelque tems après il écrivit en ces termes à Nor-
thelme archevêque de Càntorberi : Je vous prie dé
vous fbüvenir de moi dans vos fàintes prières, pour
affermir mon efprit agité par les differens aflauts des
nations Germaniques; & que je ne fois pas moins uni
à vous par la communion & la charité fraternelle,
que je l’étois à votre prédecefïêur Berthuald lorf-
que j’étois forti de mon païs. Je vous prie inftam-
ment de m’envoyer copie de la lettré, qui contient
les queftions de l’évêque Auguftin avec les réponfes
L i v r e q u a r a n t e -d e u x i e ’ m 'e . 277
du pape S. Grégoire, où entre autres articles il eft
dit, qu’il eft permis aux.fidéles de fè marier à la troi-
ftéme génération. Examinez foigneufement fi cet é-
crit eft de fàint Grégoire , car ceux qui gardent les
archives de l’églifè Romaine , difent qu’après l’y
avoir cherché avec les autres lettres du même pape,
on ne l’y a point trouvé. Je vous demande aufïi v ô tre
confèil fur une faute que j’ay commife en permettant
un mariage. Un homme ayant tenu un enfant
au baptême,a époufe la mere devenue veuvei
Les Romains dilènt que c’eft un péché capital : ils
ordonnent aux parties de fè feparer, &affurentque
fous les empereurs Chrétiens ce mariage fèroit un
crime digne d’une peine capitale i ou du moins
d’être expié par un peleririage perpétuel. Apprenez-
moi fi vous avez trouvé dans les décrets des peres,
dans les canons ou dans l’écriture', que ce foit un fi
grand crime; car je ne puis comprendre pourquoi
en un certain lieu la parenté fpirituelle rend 1er mariage
fi criminel, puifque nous fommes tous frétés
par le baptême, apprenez-moi auffi en quelle année
de f incarnation arrivèrent les premiers miffionnai-
rés envoyez par S. Grégoire aux Anglois. S. Boni-^
face confülta fur la même queftibn de mariageâvep
la commere, Peéfhleme premier évêque de Maifon-
blanche en Northumbre & l’abbé Duddon qui avoic
été ion difciple. Il le prie encore de Lui envoyer des
traitez:des pères fur récriture; •. iyr lrrj r
Le prêtre, Eoba étoit; chargé :de cette lettre &<
d’une autre à l’abbeflc Edburgey par laquelle S. Boniface
la remercie du iècours des livres & d’habits
M. m iij,
Sup, l . x x x v i n.
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