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D o u z ièm e iè f -
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4<? H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e .'
n’étoit qu’une réfutation compofée de fyllogifines
à la maniéré d’Ariftote, contraire aux conciles. &
aux peres : on interrompit la leéture, & défendit de
palier outre. On trouva dans le même volume un
troifiéme difeours de Macaire, dont le concile en>
pécha de même d’achever la leéture. Seulement on
ordonna d’extraire de ces quatre écrits de Macaire
quelques pafïàges conformes à ceux des hérétiques
produits par les Romains 5 & on les inféra aux a êtes
du concile, faifànt la comparaifbn des uns & des
autres.
A la fin de la lèffion, l’empereur dit : Comme nous
fommes occupez aux affaires de l’état, nous ordon-
nons.queles patrices Conftantin & Anaftafè, & les
exconfuls Polyeuéte & Pierre fe trouveront au concile
de notre part. Vû que la plûpart des points de
cette affaire & les plus importans ont été traitez en
notre prefencc.
La douzième fèfïion futTtenuë deux jours après,
icavoir le vingt-deuxième deMars. Quoique Pempe-
pereurfûtabfènt, fon fiége y étoit, & des deux cotez,
les quatre magiftrats qu’il avoit nommez. Il y
avoit environ quatre - vingt évêques, car le nombre
en croiffoit toujours : mais il n’y avoit perfbnne
au nom du flége d’Antioche. Conftantin primicier
des Notaires du patriarche de G. P. dit : Vous fàvez
qu’à la derniere fefîion l’empereur dit que Macaire
lui avoit donné des papiers qu’il n’avoit pas encore
lus, & qu’il vous envoyeroit: Jean Patrice & quef-
teur eftàla porte chargé de quelques papiers. Mais
ayant que de le faire entrer , on fit lire à l’ordinaire
L i v r e q u a r a n t i e ’ m e . 4 7
les aétes de la feffion précédente. Le quefteur Jean
ptéfenta deux papiers 8c deux livres, le fout fèllé de
cire, d’un feau contenant le monogramme de l’empereur.
Après quoi le concile le fit retirer, & ordonna
la leéture de ces pièces.
On y trouva une copie de la lettre de Sergius
patriarche de C. P. à Cyrus alors évêque de Phafis,
que j’ai rapportée en fon lieu. Les prétendus discours
de Menas à Vigile* &de Vigile à Juftinien &
à Theodora, qui furent de nouveau rejéttez. On
lut enfuire la lettre de Sergius au pape Honorius ,>
8c la réponfè d’Honorius. Pour vérifier ces copies
leconcile ordonna à George garde - chartes, d’aller
quérir les regiftres 8c les autres pièces originales
gardées dans le tréfbr des chartes patriarcales ’ de
C. P. Cependant le concile envoya à Macaire les
notaires qui écrivoient les aétesavec trois évêques,
içavoir Jean de Rege, George de Cizique 8c Domi-
tius de Prufiade : pour lui faire recoiinoître fes écrits.
Les trois évêques y allèrent àccompagnez dé Paul,;
8c Jean fecretaire de l’empereur 8c d’Agathon,
leéteur & notaire du patriarche de C. P. & étant
de retour, ils dirent : Suivant les ordres dé vôtre
grandeur 8c du concile, nous fommes allez à la.mai-
ibn patriarcale, & étant entrez dans une chambre
où eft Macaire, nous lui avons demandé fi ce font
íes ouvrages. Les ayant pris, ouverts & vérifiez, il
a dit: Oui affurénient ce font mes ouvrages, je les
reeonnois. Nous lui avons montré'de même les trois
volumes , 8c le papier qui ont été lus aujourd’hui ;
8c les ayant vérifiez, il a dit : O u i, je les reeonnois :
Marsdg 1.
p. 9
Svp. liv. XXXVII*
»• 4 1 .
p. 9 1 7 .
Svp. liv. XXXVIÍ*
n. 4 5 . 4 4 .
p - 9 i 8*
p.9M'