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Martyr» R, io*
Janvier.
Anafi. in Leo»
A p. Tapebr.
Con a» Chr. p.
10 6,
tpiji* £eon. to. 6,
Ç,onc p 1 11 5. A
An a jl. in J o . V.
to. 6 . Conc. p.
t io o . n o y . v •
not. p. 1 4 4 .
66 H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e . ’
ans &demi, il mourut, & fu t enterré à S. Pierre le
dixième de Janvier : jour auquel l’églife l’honore
comme Saint.
On élut à fà place Léon Sicilien fils de Paul
qui fçavoit le grec 8c le latin, étoit éloquent, inftruit
des faintes écritures & du chant eçclefiaftiquej appliqué
à inftruire : aimant les pauvre« & la pauvreté.
Son ordination fut différée à l’ordinaire jufques à
ce que l’on eut reçû le contentement de l’empereur ÿ
8c l’on rapporte àçette élection deLeon une formule
quirefte de la relation que l’on envoyoit de Rome
pour- cet effet. Cependant les legars qui avoientaf-
fifté au concile arrivèrent à Rome au mois de Juillet
68 2. indiêtion dixième, apportant des lettres de
l’empereur, pour remettre à l’églifè Romaine les
contributions de bled que fourniffoient les patrimoines
de Sicile & de Calabre , & d’autres impo-
fitionsclont l’églife étoit furchargée., Auffi les légats
furent reçus à Rome avec grande joye. Ils apportèrent
les actes du concile, 8c deux lettres de l’empereur
en confirmation : l’une au pape Léon, l’autre
à tous les conciles dépendans du fàint Siege j
C ’eft-à-dire aux évêques d’Occident, qui lui avoienc
écrit. Dans, la lettre au pape, l’empereur parle ainfî
de celle d’Agathon : Nousl’avons fait lire publiquement
; 8ç elle a été trouvée conforme aux fàintes
écritures, aux conciles, & aux peres. Ainfi nous l’avons
tous reçûë avec joye, comme fi fàint Pierre eut
parlé. Il n’y a eu que Macaire d’Antioche qui a refuie
opiniâtrement de s’y conformer, comme vous
verrez par les a êtes. Lui & iès complices nous ont
m
L i v r é q.ü a r à n t i é ’ m è .
prié de les renvoyer à Vous, ce que nous avons fait, •
8c nous laiflorts tout ce qui lès regarde à vôtre jugement
paternel. À la fin il prie le pape de lui envoyer
au plutôt un legât.
Enfin après que le fàint fiégé eut vâqüe dix friôîs,
le pape Léon II. fut ordonné lé dimanche ig .d ’Ôc-
tobre 682. par trois évêques, André d’Oftie, Jeàh
de Porto un des légats au concile, & Placentin dé
Velitre, parce que le fiege d’Albane étoit vacant.
L’année fuivante il renvoya à C. P. Conftarttin fou-
diacre regionaire du faint Siégé, qui aVOit affilié
au concile : chargé d’une lettre pour l’empereür du
feptiéme de M a y , indiêtion onzième 68 3. où il d it,
parlant des a êtes du concile : Les ayant foigrteufe- ,
nient examinez, nous les avons trouvez conformés
à ce que lés légats nous avoiént rapporté ; & nous
avons vû que ce fixiéme concile à' fuivi exaêtement
les cinq précédons. Nous avons eu auffi très-âgréa-
ble l’édit de vôtre pieté, qui avec la déciflon du
concile fait comme un glaive à deux tranchants ?
pour exterminer les heïefies. C’eft pourquoi nous
confèntons àla définition du fàint concile fixiémé ,
8c la confirmons par l’autorité de fàint Pierre, le recevant
comme les cinq autres conciles. Nous anathematiforts
les inventeurs de la nouvelle erreur ,
fçavoir Theodofë de Pharan, Cyrüsd’Alexandrie,
Sergius,Pyrrhus,Paul & Pierre deC.P. 8c encore Ho-
norius, qui au lieu de purifier cette églifè apofto-
lique par la doctrine des apôtres, a pente renverfer
la foi par une trahifbn profane. Nous ânàthëniati-
fons auffi Macaire jadis'évêque d’Antiochb', Étienne
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6%2.
1116. 5.
p. 1117«
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